Stn. Tägerwilen-Gottlieben
— Steckborn
• TG
De la gare de Tägerwilen, on rejoint rapidement Gottlieben par le bord du lac. A côté, dans le parc, s’élève le château* bâti au XIIIe siècle sur les ordres de l’évêque de Constance Eberhardt II. C’était à l’époque un fort entouré d’eau. Depuis 1950, c’est une propriété privée qui n’est plus ouverte au public. On emprunte ensuite le «Seeweg», le chemin du lac, qui est aussi une piste cyclable très fréquentée, en direction de Triboltingen. Pour pouvoir se promener sans être dérangé, on recommandera un détour par les hauteurs, d’où l’on peut voir le lac et l’île de Reichenau. Depuis 2000, l’île de Reichenau et ses cultures, sises sur territoire allemand, font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. En quittant le lac par un petit vallon, le chemin nous conduit à Ermatingen. On y mentionnera l’hôtel Adler*, une imposante bâtisse à colombage et aux façades ornées de peintures; le livre d’hôtes de l’auberge la plus ancienne du canton contient quantité de noms célèbres. La rue monte ensuite au château Arenenberg*. Ce dernier acquit ses lettres de noblesse lorsqu’il fut vendu, en 1817, à Hortense de Beauharnais, ancienne reine de Hollande et belle‑fille de Napoléon Ier. Son fils, le futur empereur Napoléon III, y a été élevé et reçut même, en 1832, le droit de cité d’honneur du canton de Thurgovie. L’ensemble abrite le musée*, à l’intérieur du bâtiment, la chapelle du XIXe siècle ainsi que le parc. Depuis 1906, le domaine appartient au canton. Le chemin conduit ensuite à la gare de Mannenbach. Sur le coteau qui surplombe, on peut visiter le château Louisenberg* et, juste à côté, la chapelle St‑Aloysius*, lieu de pèlerinage. Les randonneurs souhaitant poursuivre la balade arriveront à Berlingen en 35 minutes au bord du lac, et en 1 h 30 à Steckborn, où les attendent le Turmhof* et l’église réformée*, deux autres édifices imposants.