Randonner en été

1332 entrées ont été trouvées
Le long des crêtes N° 0601
Chasseral Hôtel — n • BE

Le long des crêtes

La randonnée du Chasseral à Chaumont dure quatre heures et part quasiment vers le sud ouest, de la crête dénudée au panorama impressionnant, dans la réserve botanique au dessus du lac de Bienne, jusqu’au sommet boisé de la montagne des Neuchâtelois. Cette randonnée magnifique demande quelques efforts, surtout dans sa première partie, où un sentier caillouteux suit la crête escarpée. Ne présentant pas de passage réellement exposé, cette randonnée convient également à des personnes sujettes au vertige. Après une heure déjà, près de la métairie de l’Ile, le chemin devient plus agréable: par endroits, l’itinéraire suit des routes en terre battue, ailleurs, il passe en forêt, dans le paysage varié du Jura, jusqu’à la station supérieure du funiculaire de Chaumont. En chemin, les occasions de se restaurer ne manquent pas. Au départ et à l’arrivée, on trouvera un hôtel‑restaurant. Trois restaurants de montagne avec terrasse et salle à l’intérieur complètent l’offre culinaire: les métairies de l’Ile, d’Aarberg et de Chuffort. Par temps clair, le panorama est grandiose sur les cinq premiers kilomètres: à l’horizon se dresse la chaîne des Alpes, et devant s’étend le Plateau suisse avec les lacs de Bienne, de Neuchâtel et de Morat. A l’opposé, on découvrira le Mont Soleil, au delà du Vallon de St‑Imier, avec ses éoliennes, puis le Val de Ruz avec ses champs en mosaïque. La meilleure façon de se rendre sur le Chasseral est de prendre le bus au départ de St‑Imier, sur la ligne CFF Bienne–La Chaux‑de‑Fonds (tous les jours, de la seconde quinzaine de mai à la seconde quinzaine d’octobre) et de redescendre à Neuchâtel avec le funiculaire de Chaumont.
Le long des crêtes N° 0602
Stn. Steibenkreuz • VS

Le long des crêtes

Le Risihorn est la montagne des habitants de Bellwald et un magnifique belvédère au coeur de la région Jungfrau‑Aletsch‑Bietschhorn, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Grâce à deux remontées mécaniques, le sommet culminant à 2876 mètres est aisément accessible depuis Bellwald. Le télésiège de Richinen nous mène d’abord à Flesche, puis celui de Furggulti nous conduit à Steibenkreuz. De là, on suit le panneau indicateur «Risi». Le long du sentier balisé en blanc‑rouge‑blanc, on admire les quatre‑mille à l’horizon. Au pied du Risihorn, le balisage devient blanc‑bleu~ blanc. Le sentier se fait plus raide et légèrement exposé, un peu en deçà de l’arrête. Les endroits délicats sont équipés de mains courantes. En dessous de la croix sommitale, un banc invite à se reposer et à admirer le paysage. Mais ce n’est qu’au sommet proprement dit que le panorama est vraiment impressionnant. En face, on admirera les Wannenhörner et, au‑delà du glacier de Fiesch, le Finsteraarhorn, le plus haut sommet des Alpes bernoises. Au lieu de redescendre en peu de temps à la station supérieure du télésiège de Steibenkreuz, il vaut la peine de prendre le chemin longeant les lacs de montagne de Bellwald. Pour cela, il faut d’abord monter à Furggulti, puis suivre le sentier de randonnée descendant sur la gauche. Les sentiers entre les lacs offrent de nombreuses variantes, de manière à passer près des lacs de Wirbulsee, Lendsee, Mittelsee et Spilsee. Après ce magnifique détour, on rejoint la station de Steibenkreuz. Il est aussi possible de descendre à pied jusqu’à Flesche ou Bellwald.
Le long des crêtes N° 0603
Luthernbad — l • LU

Le long des crêtes

Le tronçon du Napf à l’alpage de Lüderen relève des grands classiques du réseau de chemins de randonnée de l’Emmental et fait partie intégrante de l’itinéraire panoramique alpin (itinéraire national no 3). Il est important de bien prévoir les horaires, puisque cette randonnée est relativement longue, et l’accès n’est pas simple (les cars postaux ne circulent que le dimanche vers Lüderen et Mettlenalp, de là, montée au Napf en env. 45 min). En semaine, il est possible de monter ou de descendre à Luthern Bad (Napf) ou Heimisbach (Lüderen), ce qui rallonge toutefois la randonnée. Ceux qui veulent opter pour la version plus agréable prévoiront de passer une nuit sur le Napf ou à Lüderen. Les biens culturels d’importance nationale ne pourront être admirés qu’en venant depuis Langnau. Mais les bâtiments un peu moins importants ont aussi leur intérêt. Sinon, les atouts de cette randonnée sont surtout le paysage et le panorama. En venant de Luthern Bad, on atteint le Napf en une bonne heure et demie, sur un chemin relativement escarpé. De là, on jouit une première fois d’un panorama magnifique. Le chemin continue alors en montagnes russes durant trois heures et demie en passant par Niederänzi, Hochänzi et devant la cabane de Lushütte, pour rejoindre l’alpage de Lüderenalp. D’étroits sentiers en forêt et à travers des pâturages, d’où l’on peut régulièrement contempler les ravins de l’Emmental, alternent le long de cet itinéraire sur la crête séparant les cantons de Berne et de Lucerne. Si l’on veut s’éviter la descente de Lüderen à Tal, on pourra demander un taxi jusqu’à Wasen ou passer la nuit à l’hôtel. Cette randonnée peut également être effectuée dans l’autre sens (un peu plus de montée et 20 minutes de plus).
Le long des crêtes N° 0604
Ossasco — i • TI

Le long des crêtes

Lorsque le train sort du tunnel du Gothard, à Airolo, le ciel est souvent déjà nettement plus bleu. Mais on n’est pas encore aux palmiers du lac Majeur. Le charmant itinéraire qui y mène passe par la montagne. D’Ossasco, le deuxième village en remontant le Val Bedretto, on rejoint le Passo di Cristallina par le Val Torta. Depuis le nord, on découvre la Capanna di Cristallina, construite en 2001/02, posée telle une boîte à chaussures sur le col. Elle peut accueillir 120 hôtes dans des chambres confortables de 4 à 8 lits: une cabane cinq étoiles, qui a créé une nouvelle référence, jusqu’à ce que la nouvelle cabane du Mont Rose la détrône en terme de confort. Des vestiges de l’ancienne cabane détruite par une avalanche sont encore visibles en dessous du col. La terrasse de la cabane et les baies vitrées de la salle à manger offrent un panorama à vous couper le souffle sur le glacier du Basòdino. La deuxième plus haute montagne du Tessin, la Cima di Lago, n’est plus très loin. Pour atteindre ce sommet, on emprunte un sentier peu fréquenté, qui bifurque, un peu en dessous de la cabane, du sentier vers Robièi. Balisé en rouge et passant par des murets de soutènement et d’anciens pavages, ce sentier nous mène sur une arrête, d’où le regard plonge sur le Val Bedretto. Ceux qui osent s’aventurer jusqu’au sommet (vers la fin sur quelques traces de sentier) pourront voir les impressionnants lacs de barrage de Robièi, au sud. Depuis les années 1960, les Forces motrices de la Maggia ont construit là des bassins d’accumulation et les ont reliés par des conduites creusées sous la montagne. La cabane de Cristallina en tire également son eau potable et son alimentation électrique.
Elsigenalp N° 0605
Undere Elsige • BE

Elsigenalp

Le Golitschepass et le Stand sont deux sites spectaculaires au‑dessus des vallées de la Kander et de l’Engstlige. On peut rejoindre ces deux points de vue depuis Elsigenalp, près d’Adelboden, en effectuant une boucle agréable. Depuis la station inférieure d’Elsigbach, le téléphérique nous mène d’abord à Elsigenalp. En seulement cinq minutes, on rejoint l’auberge de montagne d’Elsigenalp et le panneau indicateur principal d’Undere Elsige (1800 m). De là, on suit le panneau indicateur en direc~ tion d’Obere Elsige et Golitschepass. Le sentier monte d’abord doucement, puis devient un peu plus raide jusqu’au Golitschepass (2180 m, sans nom sur la carte nationale). Il vaut alors la peine de gravir le sommet de Golitschehöri (2194 m), situé seulement 14 mètres plus haut. Où que l’on se trouve, sur cet itinéraire d’altitude entre la vallée de la Kander et celle de l’Engslige, que ce soit sur le Golitschepass, sur le Golitschehöri ou, peu après, sur le Stand (2280 m), le panorama sur les glaciers au‑dessus de Kandersteg est impressionnant. Pile en face se dressent la Blümlisalp, le Fründenhorn et le Doldenhorn; un peu plus bas, on voit le lac d’Oeschinen. Depuis le Golitschepass, on rejoint Stand en seulement 25 minutes. De là, on suit le sentier descendant à droite (piquets blanc‑rouge~ blanc et balisage de même couleur sur la roche) et on rejoint la rive du petit lac d’Elsigsee à travers des pâturages aux herbes hautes. Un endroit magnifique pour terminer la journée, avant de revenir au téléphérique en une petite demi‑heure.
Alpthal N° 0632
Alpthal — i • SZ

Alpthal

Les Mythen, 1898m d’altitude pour le grand et presque autant pour le petit, surplombent la cuvette schwyzoise. Ces deux montagnes, l’une ressemblant à une majestueuse cathédrale carrée, l’autre à une gigantesque molaire appartenant à un monstre préhistorique, constituent un point de référence dans le paysage. Il n’est pas rare qu’elles restent éclairées par des rayons de soleil malgré le mur de foehn. La randonnée traverse les Préalpes schwyzoises en direction des Mythen et commence à l’arrêt de bus près du village d’Alpthal. Le chemin se perd aussitôt dans le ravin de la forêt Vogelwald : les nombreux éboulis et les importants aménagements du lit du ruisseau laissent imaginer le chaos qui règne ici à chaque gros orage, accompagné de grondements et de craquements. Cependant, les corrections n’ont pas été entre prises dans l’unique but de protéger les lotissements. Les chercheurs de l’Institut fédéral des recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL étudient depuis plus de 40 ans dans cette vallée les relations entre précipitations, écoulement et charriage dans les ruisseaux et ils ont même construit le seul dispositif de mesure d’alluvions au monde. Au bout d’une heure et demie, on atteint enfin le flanc de la montagne, qui permet de se diriger vers le sud. On commence par traverser une zone battue par une tempête, où pousse une forêt dense d’épicéas et de sorbiers, entremêlés de quelques imposantes souches d’arbres renversés. Une fois atteint le Näbikenfirst, on découvre des vues grandioses sur les deux Mythen. Finalement, on longe le pied des Mythen jusqu’à Holzegg, puis le chemin redescend vers l’arrêt de bus de Brunni.
Col du Marchairuz N° 0633
Le Brassus — e • VD

Col du Marchairuz

Une des régions les plus sauvages du Jura se situe aux confins sud‑ouest de notre pays, bien au‑dessus de la vallée de Joux. Certes, la région ne peut se targuer de posséder un décor naturel spectaculaire. En revanche, elle offre de l’espace, du silence et d’innombrables chemins de randonnée paisibles. L’itinéraire proposé fait une boucle à partir du Brassus. C’est ici, dans cette haute vallée reculée, qu’une demi‑douzaine des plus grandes marques horlogères ont installé leurs usines. Le chemin traverse des prairies, des pâturages et des forêts pour atteindre le col du Marchairuz à 1447m d’altitude. Nous poursuivons la marche en direction du nord‑est, et parvenons rapidement, après quelques coteaux, au point culminant de notre parcours, le Grand Cunay. À droite, au‑delà du lac Léman, on peut apercevoir les cimes alpines de plus de 4000m, dont le Mont‑Blanc. À gauche s’étend la vallée de Joux avec, à l’arrière‑plan, les interminables collines boisées du Grand Risoux. Le chemin bifurque à gauche, peu avant le Mont Tendre, et nous conduit à la gare de Solliat‑Golisse à travers une mosaïque variée de forêts et de pâturages boisés. Toute la région sise entre le col du Marchairuz et le col de la Givrine, à une quinzaine de kilomètres au sud‑ouest, fait partie du Parc Jura vaudois. Celui‑ci fut créé en 1973, lorsqu’écologistes et des spécialistes de l’aménagement du territoire voulurent protéger cette région d’une construction excessive et sauvage de maisons de vacances et de nouveaux stands de tir militaires. Les pâturages boisés sont une spécificité de la région: ce sont des prairies ouvertes, où poussent quelques arbres isolés ou des bosquets. Pendant des centaines d’années, l’homme utilisait à la fois les prairies pour y faire brouter ses vaches et les épicéas pour lui fournir le bois.
Tösstal N° 0634
Wald (ZH) — t • ZH

Tösstal

Le petit village paisible de Wald se situe en contrebas du ravin Schmittenbach‑Tobel (qu’on appelle aussi Sagenrain‑Tobel). Quasi inconnu, il n’en est pas moins un petit joyau. Le sentier zigzague au‑tour du ruisseau : on traverse ici un ponceau, là un passage à gué. Plus on monte, plus le clapotis et le murmure de l’eau se font distants et, arrivé en haut du ravin, on ne se souvient même plus de ses soucis et tracas quotidiens. Oubliés, disparus, noyés. Cependant, le ravin n’est pas entièrement naturel: les tuyaux métalliques, les écluses et les chemins rectilignes évoquent les travaux effectués ici jadis. Dès le milieu du 19e siècle, l’industrie de la filature et du textile prospérèrent autour de Wald, si bien que l’on capta l’énergie de nombreux cours d’eau dans les vallées et les ravins des environs pour actionner les machines. Bien que la randonnée traverse beaucoup de forêt, on a régulièrement l’occasion de découvrir des points de vue. Le premier d’entre eux se trouve vers l’auberge «Farneralp», d’où l’on peut admirer la région du bout du lac de Zurich et le pays glaronnais. Le point culminant de la randonnée, Höchhand (1314m), offre un panorama sur les montagnes densément boisées au‑delà de la vallée de la Töss. Peu après Habrütispitz, la forêt est inter~ rompue par un décrochement de la montagne : c’est ici que s’est détachée une partie du rocher qui a provoqué le grand éboulement de 1845. Aujourd’hui, une forêt enchantée recouvre le coteau, avec ses hêtres penchés aux branches noueuses et ses imposants rochers couverts de mousse. Pour finir en beauté, une halte à l’auberge « Chrüzegg » s’impose car elle offre un spectacle exceptionnel des Alpes et de la Suisse orientale.
Saucisses et balades N° 0611
Bürglen — e • UR

Saucisses et balades

Cette randonnée est consacrée à un «bien culturel» particulier, la saucisse d’Uri qui, selon le site sur le patrimoine culinaire suisse, est une saucisse crue à base de viande de boeuf, de porc, de chèvre ou de cerf. Elle se prête à merveille à un casse‑croûte. Et on la trouve dans la plupart des restaurants et des boucheries situés le long de cet itinéraire qui suit aussi les traces de l’incontournable Guillaume Tell. Nous partons de Bürglen, où l’arrêt du car postal jouxte le Musée Tell sis dans la Wattigwilerturm, passons entre l’Hôtel Tell et l’église Saint‑Pierre et Paul*, puis, plus loin, devant la chapelle de Tell. Un héros omniprésent! Ici et là se dressent les panneaux d’un sentier didactique sur Tell. En bas, près de la rivière Schächen, l’itinéraire passe devant le «Tells Heim», puis près de la maison de Souvorov*, et atteint l’entrée d’Altdorf. C’est là que se trouve la salle où ont lieu tous les trois ans les jeux de Tell (prochains jeux en 2012). Cinq minutes plus tard, voici la petite tour* devantlaquelle a été érigée la célèbre statue de Guillaume Tell*, œuvre du soleurois Richard Kissling (1895). Le chemin pédestre passe devant l’église paroissiale Saint‑Martin* et l’Hôpital des étrangers*, monte à droite, se glisse entre des murs de pierres sèches, puis se transforme en sentier de gravier longeant le ruisseau jusqu’à la gare de Flüelen*. Là, l’itinéraire se poursuit sur la Voie suisse, par de légères montées et descentes, offrant des vues superbes sur le lac et les montagnes, puis passe par la galerie de l’ancienne Axenstrasse, jusqu’au plateau de Tell*. On termine par une visite de la chapelle de Tell bâtie en 1883 (quatre grandes fresques d’Ernst Stückelberger) ou par une boisson dans le restaurant.
Blaueberg N° 0581
Aesch (BL) — n • BL

Blaueberg

La randonnée au-dessus du Blaueberg, intéressante sur le plan historique, commence à la gare d’Aesch. Les randonneurs suivront les poteaux indicateurs jaunes en direction du col du Blatten et ils passeront au début par des routes asphaltées au travers d’un quartier d’habitation, puis en direction de la ruine de Pfeffingen. Un chemin romantique fait passer par les installations du château, pour lesquelles un ensemble complet de mesures de rénovation vient juste d’être approuvé, puis continue peu de temps dans la forêt. Sur la gauche, on voit la proéminence arrière du Blaueberg, alors que, sur la droite, on dispose tout au long du chemin de belles perspectives en direction de Bâle. A Bergmatten, les randonneurs suivent les poteaux indicateurs sur la gauche, et il faut compter encore 30 minutes jusqu’au col du Blatten. La route est très bien balisée par des flèches jaunes, et, en direction du col du Blatten, on franchit une partie de ViaJura (carré vert avec le numéro de route 80). Il faut alors quitter cette route historique pour entreprendre la montée vers le Blauen-Kammweg. Le chemin d’altitude se faufile à travers la forêt sans autres montées, en direction du col du Blaue. La route se poursuit sur le Kammweg, par Hofstettenspitz, en passant devant d’anciennes bornes frontières, pour aller en direction de Metzlerenchrüz. On tournera à gauche à la grande borne frontière et on grimpera le petit chemin forestier en direction de Bergmattenhof. Le passage par Burgchopf et la descente vers le village s’étirent une nouvelle fois en longueur. Finalement, on passe par la Untertor vers Laufen et on se promène dans le village médiéval jusqu’à la gare où circulent des connexions régulières pour nous ramener au point de départ d’Aesch.
Randonnée dans les collines du pays bernois N° 0582
Fuchsenried, Mühlebergwerk — g • BE

Randonnée dans les collines du pays bernois

Si les montagnes dans les environs de Berne sont de simples collines, elles conviennent à l’entraînement et à la conservation en vue de «véritables» randonnées de montages avant le début de la saison. Même ceux qui n’ont pas l’intention de grimper dans les Alpes trouveront du plaisir dans cette randonnée printanière. Celle‑ci nous mène au travers de montées et de descentes divertissantes depuis la région de Mühleberg vers Aarberg, au bord du pays des lacs, en passant par Frienisberg, d’une certaine manière de montagne en montagne. En route, on peut observer facilement différents stades dans le développement végétal: alors que tout verdit et fleurit dans les endroits les plus bas, ce qui est un régal pour les yeux, la nature attend encore un peu en hauteur, sur le flanc nord‑ouest de Frienisberg, avec des teintes pastel douces. La route bien balisée partout descend dès le départ en direction du lac Wohlensee, une rétention partielle de l’écoulement de l’Aar, elle traverse les eaux par le barrage de la centrale hydraulique de Mühleberg et débouche par la vallée forestière de Frieswil dans le village du même nom et vers Frienisberg. Après cette montée, on redescend dans Baggwilgraben près de Lobsingen, en passant par Dampfwil. Deux petites percées débouchent sur des points de repère dans les environs de ce village: vers les habitats troglodytes de vanniers et de rétameurs avec le foyer, et vers l’agréable lac protégé de Lobsigen. Après une dernière étape finale de courte durée, on atteint le village rural historique d’Aarberg. Bien qu’elle se trouve en dehors des principaux axes, Aarberg est bien desservie par les transports publics. Et des arrêts de car postal sont accessibles aux étapes intermédiaires de Frieswil et de Lobsigen.
Baldeggersee N° 0583
Hochdorf • LU

Baldeggersee

Une promenade de printemps circulaire et facile dans un charmant paysage de plantations fruitières et d’élevage de bétail. La route est surtout constituée d’un revêtement naturel; à la fin du tour, il faut suivre deux sections d’une certaine longueur sur sol asphalté. Le point de départ est Hochdorf, la grande zone d’habitation de la Seetal lucernoise. Le long de la petite rivière Ron, on parvient au Baldeggersee, le plus grand lac suisse en mains privées (la propriétaire est l’organisation de protection de la nature Pro Natura). Le chemin lacustre oriental débouche en partie directement près de l’eau, vers Gelfingen. Depuis l’étape intermédiaire constituée par le château d’Heidegg, on a une vue magnifique sur le lac et sur les montagnes à l’horizon. Le château et son jardin pittoresque de roses sont un but d’excursion appréciés, de même qu’une place d’exhibition demandée pour les mariages. La route continue par de légères montées et descentes sur un chemin de gravier jusqu’à la place de pique‑nique de Tannegg. De là, elle passe par un paysage de pâturages et de prés qui sont parsemés de coins multicolores. Les arbres fruitiers en fleur donnent, au printemps, des accents colorés au paysage. La silhouette dentelée du Pilate est en face, tandis qu’à gauche, c’est la chaine blanche et brillante des alpes d’Obwald et de Nidwald avec le Titlis qui captent la vue. Le Baldeggersee s’étend comme une bande bleue scintillante par d’autres zones d’herbes et de cultures d’arbres fruitiers. On revient aux hameaux d’Ober et d’Unter Waldisbühl par le village de Kleinwangen, vers le centre de Hochdorf.
Neeracherried N° 0584
Dielsdorf — i • ZH

Neeracherried

Le S5 part depuis la gare centrale de Zurich et atteint Dielsdorf en 25 minutes. De là, on peut commencer idéalement la visite du centre de protection de la nature du Neeracherried par une promenade. Il suffit de prendre la direction de Bülach depuis le poteau indicateur principal en face de la gare. Après avoir traversé les voies, on prend tout de suite à gauche dans le chemin en direction du lieu de nidation des cigognes. Celui‑ci se trouve à tout juste quinze minutes de là. La route longe le ruisseau en direction de l’est jusqu’au quai de bois, elle le traverse et s’étend en légère montée sur des chemins naturels. A droite se situe le Ried de Dielsdorf et le Ried de Steinmaur d’une superficie de 12 hectares. Une table d’orientation fait référence au paysage marécageux d’une importance nationale. On passe devant Hof Salen par de petits chemins agricoles, puis on continue en direction de Riedt. Après l’enclos de cerfs, on parvient dans le village à la Wehntalerstrasse qui mène directement au Neeracherried. Le centre naturel offre une vision enthousiasmante sur l’un des derniers grands marécages de Suisse, avec ses deux huttes d’observation et vidéos. Les amateurs d’animaux et de plantes prendront suffisamment de temps pour la visite, les autres peuvent continuer la promenade. Depuis le centre naturel, on prend l’Obstlehrpfad (sentier didactique des fruits) en direction du nord jusqu’à Neerach, où l’on traversera la rue principale. On quittera l’Obstlehrpfad au sommet sud du Höriberg pour atteindre Obershöri. Le long de la Glatt, on continue jusqu’à Nöschikon, en passant devant le point culminant d’Eschenberg jusqu’à Niederhasli qui est raccordée à la ligne du S5. Il faudrait encore une heure à pied pour revenir à Dielsdorf.
Rigi N° 0585
Brunnen — d • SZ

Rigi

Deux belles étapes de la boucle du lac des Quatre-Cantons mènent de Brunnen à Rigi Kaltbad par la Rigi Scheidegg (logement possible à l’auberge, télécabine), mais on peut aussi les parcourir isolément. La première partie est une randonnée exigeante d’un jour, alors que la deuxième consiste en une paisible balade sur le tracé d’une voie de chemin de fer désaffectée. A Brunnen (SZ), l’extrémité orientale du massif du Rigi, l’Urmiberg, se dresse à la verticale depuis la vallée où coule la Muota. Il s’agit de franchir près de 800 mètres de dénivellation d’un seul coup … et ce n’est là que à peine la moitié de l’ascension jusqu’à Rigi Kaltbad. On peut s’arrêter à plusieurs endroits pour reprendre son souffle et admirer la vue. Bien que l’itinéraire soit considéré comme un chemin de montagne, il n’exige pas de prouesses d’alpinisme, mais seulement une bonne forme et de l’endu~ rance. Deux personnes peuvent souvent marcher côte à côté sur les sentiers. D‘Urmiberg à Rigi Scheidegg, l’économie alpestre est très présente dans la région traversée. Seuls les vachers peuvent utiliser des véhicules motorisés. Lors de la deuxième étape entre Rigi Scheidegg et Rigi Kaltbad, les promeneurs sont plus nombreux. Les passionnés de chemins de fer s’y rendent eux aussi, car là où passe le sentier de randonnée circulait, entre 1874 et 1931, le train de la Scheidegg, aujourd’hui désaffecté. Le viaduc en acier d’Unterstetten et un tunnel long de 75 mètres témoignent de cette époque. Les amateurs de nature apprécieront que dans le vaste site de détente sans voitures du Rigi l’on accorde une importance particulière au maintien de la diversité biologique.
Lac de Hallwil N° 0586
Beinwil am See — l • AG

Lac de Hallwil

De la gare de Beinwil, située sur la ligne CFF du Seetal Lucerne–Lenzbourg, une brève descente mène au lac de Hallwil où commence une randonnée de printemps, qui a du charme en toute saison. Cet itinéraire facile le long de la rive, sans dénivellation, s’effectue dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, jusqu’au château à douves de Hallwyl, sur la rivière Aabach. La première partie jusqu’à Mosen, tout au sud du lac étendu, se déroule souvent à l’ombre, entre petits bois et forêt alluviale. La suite de l’itinéraire, par Unteräsch et Meisterschwanden, est plutôt en terrain ouvert. Malgré la proximité de l’eau (en été, on se baigne à différents endroits), il n’y a pas d’endroit marécageux à traverser, et l’on peut donc faire cette promenade dans le Mittelland avec des chaussures de sport. Si l’on ne veut pas manger dans un restaurant le long du chemin (les spécialités de poisson à Meisterschwanden sont pourtant recommandés), on peut défaire son pique‑nique en plusieurs endroits charmants. Les week‑ends, par beau temps, les promeneurs sont nombreux, car les jolis sentiers riverains du lac de Hallwil font partie de la zone de détente du triangle urbain de Zurich‑Aarau‑Lucerne, à forte densité de population. Le but de la journée, un lieu historique intéressant, est le château de Hallwyl, entouré d’eau, l’un des plus beaux de ce type en Suisse. Une exposition intéressante présente la vie de la noble famille von Hallwyl et de leurs sujets du Seetal au cours des siècles. On choisira entre l’arrêt de bus et le débarcadère tout proches pour le retour.
Stanserhorn N° 0593
Chälti — n • NW

Stanserhorn

Attention à la fermeture des portes! Le conducteur nous accueille avec le sourire. Le funiculaire qui mène de Stans à la station intermédiaire de Chälti est le dernier reste du chemin de fer construit en 1893. Chaque détail est peaufiné pour rendre plus vraisemblable notre voyage dans le passé. Après la station intermédiaire, la plupart des voyageurs poursuivent leur montée en téléphérique. Après un instant d’hésitation, nous nous décidons tout de même pour la marche. De Chälti, le chemin monte doucement à travers une dense forêt. A certains endroits, une tempête a arraché les arbres, dégageant la vue jusque dans la vallée. A chaque palier, nous découvrons un nouveau bras du lac des Quatre‑Cantons. A la hauteur de l’alpe de Chalcherli, nous ne voyons que Stansstad, Horw et Lucerne – tout le reste du lac est caché derrière les montagnes. Mais nous savons que nous allons trouver de nombreux points de vue d’ici la fin de la journée. Pour le pique‑nique, nous trouvons un emplacement idéal près de l’Ahornhütte. D’ici, le panorama s’étend jusqu’à l’Alpnachersee, le bras qui s’étire au sud‑ouest du lac des Quatre~ Cantons. Depuis Blatti, l’espace d’un instant, la vue s’ouvre sur le sud; après la Rinderalp, le cheminement redevient raide. Le restaurant pano~ ramique est en vue; le sommet est proche! Nous dépassons l’aire de départ des deltaplanes pour parvenir au sommet d’où, enfin, le panorama couvre 360°: le Säntis, l’Eiger, le Mönch, la Jungfrau, la Blüemlisalp et, en contrebas, la ville de Lucerne. Au Restaurant Rondorama, nous nous offrons un goûter. Sur une affiche, nous découvrons le slogan «la montagne des paresseux». Si seulement nous avions su!
Le Chemin creux N° 0594
Immensee — i • SZ

Le Chemin creux

La promenade à caractère historique commence au Chemin creux, à Immensee, au bord du lac de Zoug. C’est ici qu’en 1307, Guillaume Tell aurait abattu le bailli Gessler, représentant des Habsbourg. Schiller fait dire à son personnage, dans la pièce «Guillaume Tell»: «Il doit passer par ce chemin creux, aucune autre route ne peut le conduire à Küssnacht.» Le Chemin creux a été entièrement rénové en 2005. Le pavillon d’informations qui y a été installé fournit des renseignements complets sur l’histoire du lieu. Les marcheurs passent par le Chemin creux, puis poursuivent à droite sur le Tellerenweg en direction de la Gesslerburg, un ancien château fort en ruine, situé en bordure du village, au‑dessus de Küssnacht. Le Tellerenweg offre un beau panorama sur le village. Il est recommandé de monter jusqu’à la Gesslerburg pour admirer la vue sur Küssnacht et le lac des Quatre‑Cantons. Au bas des ruines, plusieurs foyers permettent de faire une grillade et de pique‑niquer. En 1877, une cabane fut construite au bas des ruines du château. On y avait alors installé un broyeur d’os, une meule et une scie à ruban. Les machines fonctionnaient grâce à la roue à eau mue depuis le haut, puisque l’eau était acheminée depuis un étang situé au‑dessus du site. On peut voir le broyeur d’os dans les ruines de la Gesslerburg: la farine d’os était alors un engrais apprécié. La randonnée se poursuit jusqu’à Küssnacht, où les transports publics ne manquent pas. On prendra le bus au coeur du village (giratoire), le bateau au débarcadère ou le train à la gare.
Bürgenstock N° 0595
Stansstad — s • NW

Bürgenstock

L’une des balades les plus appréciées de Suisse centrale commence près des hôtels de Bürgenstock. Elle n’a pas toujours été accessible: en effet, le Felsenweg (sentier des falaises) a connu une histoire mouvementée. Depuis son inauguration en 1905, il a dû être fermé plusieurs fois en raison de chutes de pierres. Après des travaux importants, pendant l’été 2008, il a pu être réouvert dans son intégralité. Le sommet du Bürgenstock s’atteint par plusieurs chemins différents. L’un, particulièrement agréable, monte de la crique de Harissenbucht à Stansstad, par Fürigen et l’arête de Schiltgrat. Le Felsenweg part directement du sommet et offre des vues à couper le souffle sur le lac des Quatre‑Cantons, 500 mètres plus bas. L’ascenseur de la Hammet~ schwand est lui aussi source d’émerveillement: installée à flanc de falaise, sa cabine vitrée monte en 50 secondes seulement sur ce promontoire, le point culminant du Bürgenberg. Une échappatoire tentante. Pourtant, le deuxième tronçon du Felsenweg, lui aussi, mérite d’être exploré. Par des tunnels et des galeries, il relie Chänzeli pour, finalement, monter à la Hammetschwand. Il faut savoir que si l’ascenseur est situé en territoire lucernois, le plateau du Bürgenstock se trouve dans le canton de Nidwald. Une fois encore, il est tentant d’emprunter l’ascenseur! On descendra alors à une vitesse de 3 mètres 15 par seconde jusqu’au Felsenweg, qu’on empruntera pour le retour. Autre possibilité: du haut de l’ascenseur, emprunter le chemin de randonnée de montagne qui parcourt forêts et pâturages pour rejoindre le nostalgique funiculaire Bürgenstockbahn. Celui‑ci permet, depuis 1888, d’atteindre les hôtels depuis la jetée de Kehrsiten, au bord du lac des Quatre‑Cantons. On peut ensuite revenir à Stansstad par le chemin des berges ou se reposer en prenant le bateau.
La Voie suisse N° 0596
Stn. Tellsplatte — n • UR

La Voie suisse

A l’occasion des 700 ans de la Confédération, un chemin de randonnée a été créé autour du lac d’Uri, le tronçon le plus au sud et le plus romantique du lac des Quatre-Cantons. La Voie suisse part de la prairie du Rütli, berceau de la Confédération helvétique, et passe par Seelisberg, Bauen, Isleten-Isenthal, Seedorf, Flüelen, Tellsplatte, Sisikon et Morschach pour finir à Brunnen. Le sentier pédestre est bien aménagé et clairement indiqué. Les panneaux verts de «La Suisse à pied», qui portent le numéro 99, mènent sans problème au but. La Voie suisse compte 35 kilomètres. Chaque canton est détenteur d’un tronçon déterminé en fonction du nombre de ses habitants. Ainsi, chaque Suisse ou Suissesse est «propriétaire» d’environ 5 mm du chemin. Les tronçons sont marqués au moyen de plaques de marbre ornées des armoiries du canton et de la date de son adhésion à la Confédération. Le chemin est bien desservi par des bateaux, des téléphériques, des trains et des bus; ainsi, on peut le découper à sa guise en étapes plus ou moins longues.
Jardins N° 0503
Andelfingen • ZH

Jardins

L’église d’Andelfingen, dont la tour néogothique mesure 56 mètres, se voit de loin. Elle fait penser que ce lieu calme et rural a dû avoir autrefois un statut important. En 1799, Français et Autrichiens combattirent même pour obtenir un poste stratégique: le franchissement de la rivière Thur. Le pont fut finalement détruit par un incendie et remplacé par le pont de bois encore visible aujourd’hui. Les maisons de la vieille ville, à commencer par le château d’Andelfingen, ont toutes fière allure. La bâtisse érigée en 1613 pour accueillir le baillage comporte un parc que l’on peut visiter grâce à une fondation (ouvert tous les jours de l’année). Le préfet zurichois Hans Kaspar Schweizer est considéré comme le créateur du parc du château, car il avait demandé que la commune cède une partie du lieu‑dit «Gugelment» voisin du château afin d’y installer une «promenade». Celle‑ci constitue aujourd’hui encore le coeur du jardin. Anna Maria von Sulzer‑Warth, qui acheta plus tard le château, fit construire les bâtiments nécessaires à l’entretien du jardin – serre, remise, orangerie – et engagea en 1875 le premier jardinier. Le parc du château d‘Andelfingen est un bel exemple d’architecture de jardin du XIXe siècle. Si l’on souhaite visiter ce parc de la région du vignoble zurichois, il est conseillé de combiner l’excursion avec une boucle d’une durée de deux heures sur le sentier de la Thur (Thurpfad) de sept kilomètres. Il comporte 13 panneaux qui fournissent de nombreuses informations sur la rivière et son histoire. Le sentier didactique commence et se termine près du vieux pont de bois, au bord nord‑ouest d’Andelfingen.
Jardins N° 0504
Preda — o • GR

Jardins

Le village de Soglio, dans le Val Bregaglia, doit son importance historique et culturelle au pouvoir de la famille von Salis qui établit son principal lieu de séjour sur les terrasses de cette étroite vallée. La Casa Battista, qui est aujourd’hui l’hôtel Palazzo Salis, témoigne bien de l’éclat de cette famille aristocratique qui, en 1701, transforma la maison de maître en un palais baroque et le jardin en un superbe espace vert. Chemins tracés symét~ riquement entre des stations fleuries entourées de haies: c’est là un ravissant jardin baroque que l’on n’aurait guère imaginé à cette altitude. Un bel escalier qui surplombe la ruelle du village permet d’accéder directement du Palazzo au jardin. Les marcheurs s’y introduiront par une porte latérale l’après‑midi. La famille von Salis avait acquis au XVe siècle déjà des terrains dans le Val Madris. Elle faisaitfranchir à ses bêtes le col de Prasgnola, à 2700 mètres, pour les faire paître sur les alpages randonnée se déroule dans le sens opposé. On s’évitera trois heures de marche en rejoignant Preda, de Cröt, en taxi privé. Jusqu’à l’alpe Sovräna, tout au fond du Val Madris, le chemin est encore assez plat, puis suit une forte montée. La bifurcation qui franchit le ruisseau et rejoint le Val da la Prasgnola est bien indiquée. Une fois sur les hauteurs du col, on voit les toits de Castasegna, 2000 mètres plus bas. L’escalier de pierre, «il trapet», dont la construction fut longue et difficile, offre l’accès le plus spectaculaire et le plus pénible au Val Bregaglia, et témoigne de l’existence d’un sentier alpin historique.
Rampe sud du Lötschberg N° 0597
Ausserberg — d • VS

Rampe sud du Lötschberg

Le soleil brille sur la rampe sud du Lötschberg, au-dessus de la vallée du Rhône, et le chemin vers l’alpage d’été de Chastler, à 1606 mètres, est bien raide. Cette variante de l’itinéraire panoramique classique mène d’Ausserberg à Mund, en passant par Eggen, Finnu, Chastler et Bodma. Par chance, le parcours s’effectue largement dans la forêt. Lorsque ce n’est pas le cas, on en profite pour admirer de magnifiques paysages alpins valaisans. Malgré la forte dénivellation, l’itinéraire ne passe pas par des chemins de montagne. La prudence est pourtant de mise, et il est conseillé d’avoir des chaussures bien profilées. Attention lors des pique-niques! Non loin de lieux délicieux, les pentes à pic sont nombreuses, et il faut bien surveiller les enfants … Chemin faisant, les curiosités font oublier les efforts. Dans les bisses, l’eau fraîche gargouille, quittant la romantique vallée de Baltschied pour arroser les champs de la rampe sud. Ailleurs, l’absence d’irrigation a permis le développement d’une steppe aride unique en son genre et d’une flore particulière. Le passage de la forêt à un terrain découvert, la transition entre montées et descentes, entre paysages naturels de montagne et alpages traditionnels aux maisons brunies par le soleil rendent la randonnée très variée. L’itinéraire complet est bien balisé. Si les panneaux les plus anciens présentent les étapes intermédiaires sous le nom d’Eggen, Finnen ou Bodmen, les plus récents adoptent les formes dialectales d’Egga, Finnu et Bodma. Le but de la randonnée est Mund, le «Safrandorf»: c’est en effet l’unique village de Suisse à cultiver le safran. Il faut attendre l’automne pour voir les plantes en fleurs.
L’Etzel N° 0598
Pfäffikon (SZ) — n • SZ

L’Etzel

A la gare de Pfäffikon, le panneau principal nous met sur la bonne voie, celle du sud: Etzel Kulm, étape intermédiaire la plus élevée, et Einsiedeln, but de la journée. On peut voir d’ici l’Etzel, perché à 1100 mètres. La partie supérieure du village (zone piétonne) se traverse rapidement. Des marches raides nous font passer par un nouveau quartier. Suivent alors un ravissant chalet en bois, des prairies en fleurs et la route qui enjambe l’autoroute. Au niveau du virage à gauche, poursuivre à droite, passer devant des arbres à haute tige et monter jusqu’au hameau de Luegeten et son restaurant panoramique. Longer ensuite quelques instants la route (Etzelstrasse) qui bifurque à gauche, à la lisière de la forêt. Suivre le sentier forestier qui traverse plusieurs fois la route d’Etzel. Aucun risque de se perdre grâce aux balisages bruns (sentier de pèlerins) et jaunes placés sur les arbres. Après avoir dépassé la Schnäggeburg et son banc, on trouve, 15 minutes plus tard, un panneau indiquant le Strickliweg, qui prend tout d’abord la forme d’une large route de forêt, avant de se transformer en une montée de 573 marches (et d’innombrables racines). Il mène directement à Etzel Kulm et à son restaurant panoramique. Après un repos bien mérité, redescendre vers le col d’Etzel et la chapelle de Saint Meinrad. Poursuivre un kilomètre sur la route jusqu’au Tüfelsbrugg, le pont qui enjambe la Sihl. A droite, un sentier tracé dans la prairie longe la rivière jusqu’à Hinterhorben, où l’on suit la route asphaltée vers le Galgenchappeli. Ce trajet panoramique, avec vue sur le Sihlsee, rejoint, au niveau du passage sou~ terrain, l’ancienne route d’Etzel. Elle nous mène directement devant l’abbaye de la petite ville d’Einsiedeln.
Grande Cariçaie N° 0599
Cudrefin, La Sauge — c • VD

Grande Cariçaie

La randonnée à travers la Grande Cariçaie, le plus grand marais bordant un lac de Suisse, commence au centre-nature de La Sauge, au bord du canal de la Broye. On y parvient en bateau, en bus (sur appel) ou en vélo de location à partir de la gare d’Anet. On se rend à La Sauge pour effectuer de petits circuits de randonnée, mais ceux qui optent pour l’itinéraire complet peuvent prévoir deux jours de marche et dormir par exemple à Portalban. On peut aussi passer la nuit à l’Auberge de La Sauge. En partant assez tôt le matin, la randonnée s’effectue en un jour. On s’arrêtera à La Sauge le temps de visiter les expositions et d’observer les oiseaux sur les étangs. Avec un peu de chance, on verra peutêtre un magnifique martin-pêcheur d’un beau bleu. La randonnée suit ensuite le Chemin des Trois-Lacs (itinéraire national no 71 de «La Suisse à pied»). Elle mène en droite ligne à travers la forêt riveraine touffue ou à sa lisière, vers Cudrefin, puis jusqu’à Portalban en faisant de petits détours et en quittant la rive. Une heure à peine après avoir quitté Portalban, on parvient au village lacustre de Gletterens, où l’on peut visiter une reconstitution du site néolithique et suivre des cours sur l’artisanat et les techniques de l’époque. Par Chevroux, Forel et Autavaux, on rejoint ensuite Estavayer-le-Lac, le but intéressant de cette randonnée. Le château de Chenaux, du XIIIe siècle, la vieille ville, ses nombreuses arcades et ses bistrots font de cette localité un lieu très agréable.