Randonner en été

1332 entrées ont été trouvées
Lac de Hallwil N° 0586
Beinwil am See — l • AG

Lac de Hallwil

De la gare de Beinwil, située sur la ligne CFF du Seetal Lucerne–Lenzbourg, une brève descente mène au lac de Hallwil où commence une randonnée de printemps, qui a du charme en toute saison. Cet itinéraire facile le long de la rive, sans dénivellation, s’effectue dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, jusqu’au château à douves de Hallwyl, sur la rivière Aabach. La première partie jusqu’à Mosen, tout au sud du lac étendu, se déroule souvent à l’ombre, entre petits bois et forêt alluviale. La suite de l’itinéraire, par Unteräsch et Meisterschwanden, est plutôt en terrain ouvert. Malgré la proximité de l’eau (en été, on se baigne à différents endroits), il n’y a pas d’endroit marécageux à traverser, et l’on peut donc faire cette promenade dans le Mittelland avec des chaussures de sport. Si l’on ne veut pas manger dans un restaurant le long du chemin (les spécialités de poisson à Meisterschwanden sont pourtant recommandés), on peut défaire son pique‑nique en plusieurs endroits charmants. Les week‑ends, par beau temps, les promeneurs sont nombreux, car les jolis sentiers riverains du lac de Hallwil font partie de la zone de détente du triangle urbain de Zurich‑Aarau‑Lucerne, à forte densité de population. Le but de la journée, un lieu historique intéressant, est le château de Hallwyl, entouré d’eau, l’un des plus beaux de ce type en Suisse. Une exposition intéressante présente la vie de la noble famille von Hallwyl et de leurs sujets du Seetal au cours des siècles. On choisira entre l’arrêt de bus et le débarcadère tout proches pour le retour.
Walenpfad N° 0587
Chrüzhütte — C • NW

Walenpfad

Lors d’une première visite à la Bannalp, on a presque le souffle coupé à la vue des sommets pointus des Walenstöcke et de leurs parois rocheuses qui dominent la Bannalp. Heureu~ sement, les prairies où paissent des vaches et le lac de Bannalp, au coeur de la vallée, donnent à l’ensemble de la scène une note à la fois mystique et apaisante. Plusieurs chemins en boucle ainsi que le «Zwärgliweg », le chemin des nains destiné aux enfants, entourent le lac de Bannalp et conviennent bien aux familles. Le Walenpfad, quant à lui, qui contourne les Walenstöcke pour rejoindre Brunni, exige un pied sûr et une absence de vertige. De la station supérieure de la Chrüzhütte, on descend d’abord à l’auberge d’Urnerstafel, à l’est du lac. D’ici, le chemin monte à l’alpage d’Oberfeld, où l’on peut étancher sa soif et acheter des produits d’alpage comme un fromage de chèvre. Vient alors la partie la plus difficile: jusqu’à la Walegg, il s’agit d’affronter les montées les plus raides et les passages les plus exposés avec des vues plongeantes. La Walegg est le point le plus élevé de la randonnée et un lieu de halte idéal. Sur l’autre versant, on descend à la Walenalp, où un foyer offert par le magazine «Schweizer Familie» invite à une nouvelle pause. Le sentier remonte ensuite par la forêt, mène à Rosenbold par des pierriers et des pâturages, puis à la cabane Brunni. Les pieds fatigués profiteront du «Kitzelpfad», un sentier à parcourir pieds nus autour du Härzlisee, pour ressentir toutes sortes d’éléments – copeaux de bois, eau, gravier –, se masser les pieds et se laisser chatouiller.
Chemin des crêtes d’Obwald N° 0588
Melchsee-Frutt — n • OW

Chemin des crêtes d’Obwald

Le chemin des crêtes d’Obwald fait le tour de l’ensemble du canton. Il mène en cinq étapes d’un jour du Pilate au col du Brünig par le Glaubenberg, puis jusqu’à Melchsee‑Frutt, et enfin à Grafenort, en passant par le col de Storegg. La dernière étape, qui relie Melchsee‑Frutt à Eggen, au‑dessus de Grafenort, peut très bien s’effectuer sous la forme d’une excursion d’un jour. Le chemin est assez difficile, exige un pied sûr, une absence de vertige, une bonne endurance et un certain sens de l’orientation. Même si le parcours est un itinéraire de «La Suisse à pied» (n° 57) et que des balisages en blanc‑rouge-blanc sont présents, ils ne sont pas toujours bien visibles. Dans l’herbe et les broussailles, la trace du chemin est presque inexistante par endroits. Une fois ces efforts accomplis, un paysage varié et de belles vues sur des collines vertes, des rochers escarpés et des sommets pointus s’offrent aux marcheurs. Sur la Melchsee‑Frutt, le joli lac est une première récompense. Puis le chemin suit les flancs sauvages du Melchtal. Le début du parcours, jusqu’à Unter Stafel, est encore simple. Y succède la partie la plus difficile, jusqu’à Unter Boden. On ne voit pas toujours le chemin qui passe parfois par de fortes déclivités, mais des cordes ont été installées ici et là. Il faut garder de l’énergie pour les montées et les descentes présentes jusqu’au col de Storegg. Vient une nouvelle descente jusqu’à l’Alp Eggen, où un petit téléphérique rejoint Mettlen. Une dernière marche, agréable, le long de l’Engelberger Aa et voilà qu’apparaît la gare de Grafenort.
Le Pilate N° 0589
Gfellen — s • LU

Le Pilate

Pourquoi ne pas effectuer la dernière étape de la grande boucle Lucerne–Napf–Pilate sur un autre parcours magnifique à partir de Gfellen, dans la vallée de la rivière Entlen? Au terminus du car postal, à l’Hôtel-Restaurant Gfellen, le panneau indicateur mène d’abord à des maisons de vacances isolées. On quitte la route asphaltée pour grimper doucement à travers des prairies, jusqu’à la ferme «Mittlisthütten». Le sentier monte alors dans la gorge ombragée de l’Eibach. Là où le chemin est détruit, des cordes ont été installées. A la première bifurcation, passer par Alpeli pour rejoindre le Risetestock. Le soleil brille sur Gfellen, 800 mètres plus bas. Au sud-ouest, on voit au loin les Alpes bernoises, dont le Stockhorn. Autre vue splendide: celle sur le Titlis et le Pilate, but de la journée. Sur cette haute route au somptueux panorama, montées et descentes se succèdent. Le sentier, souvent pierreux, passe aussi par des champs de bruyères et de belles prairies qui sont des hautmarais. Après la cabane de Tripoli viennent des passages délicats, avec des marches en bois et des cordes, jusqu’à ce que l’on rejoigne le point de vue de Mittaggüpfi. D’ici, on atteint le Pilate en trois heures, à travers des paysages variés, mais il faut prévoir un peu plus de temps, car on ne progresse pas vite sur ce terrain karstique. Sans compter qu’après une descente vers le Felli (dénivellation de 200 m), il faut remonter jusqu’au Widderfeld. La descente qui suit par des rochers en surplomb est assurée par des cordes et des barres en fer; on l’aborde de préférence face contre la paroi. Il faut ici avoir le pied sûr et aucun vertige, comme d’ailleurs pour le passage du Gemsmättli sur le chemin de crête qui mène au Tomlishorn. Nous voilà près du but, comme le prouve la présence de touristes japonais.
Grande Cariçaie N° 0599
Cudrefin, La Sauge — c • VD

Grande Cariçaie

La randonnée à travers la Grande Cariçaie, le plus grand marais bordant un lac de Suisse, commence au centre-nature de La Sauge, au bord du canal de la Broye. On y parvient en bateau, en bus (sur appel) ou en vélo de location à partir de la gare d’Anet. On se rend à La Sauge pour effectuer de petits circuits de randonnée, mais ceux qui optent pour l’itinéraire complet peuvent prévoir deux jours de marche et dormir par exemple à Portalban. On peut aussi passer la nuit à l’Auberge de La Sauge. En partant assez tôt le matin, la randonnée s’effectue en un jour. On s’arrêtera à La Sauge le temps de visiter les expositions et d’observer les oiseaux sur les étangs. Avec un peu de chance, on verra peutêtre un magnifique martin-pêcheur d’un beau bleu. La randonnée suit ensuite le Chemin des Trois-Lacs (itinéraire national no 71 de «La Suisse à pied»). Elle mène en droite ligne à travers la forêt riveraine touffue ou à sa lisière, vers Cudrefin, puis jusqu’à Portalban en faisant de petits détours et en quittant la rive. Une heure à peine après avoir quitté Portalban, on parvient au village lacustre de Gletterens, où l’on peut visiter une reconstitution du site néolithique et suivre des cours sur l’artisanat et les techniques de l’époque. Par Chevroux, Forel et Autavaux, on rejoint ensuite Estavayer-le-Lac, le but intéressant de cette randonnée. Le château de Chenaux, du XIIIe siècle, la vieille ville, ses nombreuses arcades et ses bistrots font de cette localité un lieu très agréable.
Bellinzone N° 0600
Bellinzona — o • TI

Bellinzone

On quitte Bellinzone par la passerelle qui surplombe la gare et les voies ferrées pour monter, en suivant le balisage jaune, jusqu’à l’église d’Artore. D’ici, on a une vue étendue sur la ville. Le chemin passe devant le petit lavoir, s’élève jusqu’aux dernières maisons où il rejoint un ancien sentier muletier. On monte régulièrement, dans l’ombre de la forêt de châtaigniers, en direction de Monti di Artore. Le chemin carrossable plat conduit ensuite à Monti di Ravecchia. Au niveau de la petite église, la vue est très belle: on voit la plaine de Magadino et même le lac Majeur. Par temps très dégagé, on distingue les Alpes valaisannes et le massif du Mont Rose. Après avoir repris des forces au grotto tout proche, on descend le chemin raide à travers la forêt pour rejoindre la route au niveau de Monti di Pedevilla, que l’on suit jusqu’à Paudo. Le car postal monte jusqu’ici. Si l’on a assez de temps, on descendra à pied à Pianezzo, car il est possible d’éviter en grande partie la route, grâce à un bon balisage. Pianezzo, qui compte plutôt des maisons modernes, possède également une église de la fin du Moyen Age avec des fresques peintes des deux patrons Giacomo et Filippo. Une dernière descente raide par Lôro permet de rejoindre Giubiasco. On y trouve la Piazza Grande, redessinée par Lorenzo Custer, où se dresse l’église San Maria Assunta qui accueille des expositions d’art. La gare n’est située qu’à quelques minutes à pied. Les lignes S 10 et S 20 circulent toutes les demi‑heures en direction de Bellinzone.
Le soleil du Monte Bré N° 0573
Monte Brè — a • TI

Le soleil du Monte Bré

Devant la gare de Lugano, le bus n°2 permet de gagner Cassarate, d’où part le funiculaire qui se hisse sur le Monte Brè. Perché à 925 m d’altitude, la montagne luganaise est l’un des lieux les plus ensoleillés de Suisse et accessoirement un point de départ idéal pour entamer une randonnée sur le Monte Boglia ou même aux Denti della Vecchia. Il suffit de gravir quelques marches pour atteindre le sommet et le point de vue. On peut s’y laisser caresser par les rayons du soleil et contempler le panorama avant d’amorcer la descente. D’abord, une longue rampe en paliers traverse la forêt et mène à la bourgade de Brè, nichée sur le flanc est de la montagne et peuplée de 300 âmes. Ensuite, le sentier longe les vignes avant de replonger dans la forêt, où il devient raide et tortueux jusqu’à Gandria, sur les bords du Lago di Ceresio. Dans cet ancien village de pêcheurs suspendu à la montagne, les ruelles serpentent autour des maisons, lesquelles sont imbriquées les unes dans les autres. Un décor qui vaut le coup d’oeil. C’est ici que commence le sentier de l’olivier, indiqué par le symbole d’un olivier, qui longe la rive jusqu’à Castagnola. On est immergé dans une atmosphère méditerranéenne, avec des hameaux et des bistros pittoresques qui se succèdent, un environnement rappelant la course poursuite sur la route du littoral dans «La main au collet». Néan­moins, ici, aucune traque ne viendra brusquer le promeneur, dont le loisir sera de consulter les 18 panneaux explicatifs, apportant des informations sur l’histoire, la botanique et la plantation de l’olivier, sans oublier l’utilisation de son fruit. Lugano Turismo offre un prospectus gratuit sur le sujet et vend une brochure plus détaillée pour les plus assidus. À Castagnola, le bus n°1 retourne à Cassarate, et le n°2 à la gare.
La Fafleralp N° 0574
Lauchernalp — p • VS

La Fafleralp

Pas surprenant que cette randonnée d’altitude sur le chemin panoramique du Lötschberg allant jusqu’à la Fafleralp compte parmi les classiques. Lové entre les Alpes bernoises et valaisannes, cet itinéraire varié conduit le randonneur de la verdure des pâturages et des forêts au bleu des rivières alpines en passant par le gris‑blanc des majestueux sommets de haute montagne. Pour jouir à votre tour de cet environnement légendaire, il faudra, pour ceux qui passent par Berne, s’assurer de monter dans la bonne partie du train, puisqu’une partie de la rame du «Lötschberger» dessert le Valais, l’autre le Simmental. Le car postal vous emmènera ensuite de Goppenstein à Wiler, puis le téléphérique à la Lauchernalp. Arrivé à la station, on peut commencer par boire un café sur la terrasse du restaurant «Zudili» et éveiller nos sens: Comment s’appellent tous ces pics alentour? D’ici, le coup d'oeil sur le Lötschental et sur le Bietschhorn de presque 4000 m est spectaculaire. Au fond de la vallée, on distingue même la blancheur de la Lötschenlücke. Le chemin est impeccablement balisé, il suffit de suivre l’itinéraire vert n°56 de la «Suisse à pied», en direction de la Fafleralp. Le revêtement naturel du sentier rend la traversée des prairies verdoyantes très agréable. Par ailleurs, l’exposition plein sud gorge le chemin de soleil. Les enfants vous imploreront sans doute de leur lire ou de leur raconter les fables des panneaux longeant la forêt. Le sentier traverse justement la forêt et, si vous pensez à emmener votre maillot de bain, vous pourrez piquer une tête dans le Schwarzsee. Finalement, l’itinéraire rejoint la Fafleralp, où l’on pourra goûter des spécialités du Lötschental et passer la nuit. Le car postal repart du grand parking.
Le Creux du Croue N° 0575
La Cure • VD

Le Creux du Croue

Bien en retrait du lac Léman, derrière le col de la Givrine, le Jura se présente sous ses meilleurs côtés: son étendue, ses pâturages tachetés de forêts ou d’arbres épars, sans oublier ses fameux murets en pierre sèche. Seul inconvénient de cette randonnée, par ailleurs splendide: l’itinéraire n’est pas balisé en continu, du moins il ne l’était pas l’an dernier. Il s’agit d’un itinéraire local de SuisseMobile, qu’on peut sans autre (et c’est recom­mandé) imprimer à l’échelle 1:25’000 sur www.suisse‑a‑pied.ch. La randonnée débute à la gare de la Cure. On commence par suivre la route vers la sortie du village, en s’éloignant de la frontière, direction Suisse. Avant de traverser la voie ferrée, on repérera un panneau jaune indiquant la direction du Creux du Croue. L’itinéraire passe d’abord dans un quartier d’habitations puis s’ouvre sur les grands espaces jurassiens. Seul un œil attentif remarquera le balisage jaune peint sur les pierres. Et dans toute sa splendeur, le Noirmont s’érige au milieu du paysage. On passe devant les fermes des Coppettes et d’Arzière et par la combe aux Tassons. Au pied du mont Pelé, le Creux du Croue constitue le point fort de la randonnée: Il s’agit d’une cuvette dont le fond est une jolie tourbière, aux couleurs au­tomnales sublimes. Au beau milieu se trouve une bergerie. Tout en haut de la dépression, à côté du chemin, un bel emplacement permet de piqueniquer en toute tranquillité. De petits sentiers permettent de grimper jusqu’au point de vue du Noirmont, à quelque 1500 m d’altitude. Côté français, on découvre un tableau de marécages et de lacs qui, en hiver, se transforme en un paradis du ski de fond. Le chemin redescend et, à hauteur des Coppettes, on rejoint l’itinéraire de l’aller qui permet de regagner la Cure, où l’on trouve de sympathiques restaurants.
Le Seelisberg N° 0576
Beckenried — g • NW

Le Seelisberg

Le lac des Quatre‑Cantons constitue le fil d’Ariane de l’itinéraire proposé. Son nom vient des quatre cantons environnants, les cantons dits primitifs que sont Uri, Unterwald, Schwyz et Lucerne. Nous démarrerons à Beckenried, sur la rive sud du lac, au cœur des montagnes de Suisse centrale. Le point de départ de la randonnée est le Schifflände (embarcadère) de Beckenried, où l’on trouvera un large panneau avec d’innombrables indicateurs de direction. Notre but du jour sera Seelisberg, par l’itinéraire n°2 de la « Suisse à pied », un itinéraire bien balisé sur lequel il est impossible de se perdre. Les premiers pas se font en direction de Risleten, sur une route goudronnée, la promenade du lac, qui offre une belle vue sur le Rigi, du côté opposé. Passé Rütenen, on perd de vue l’autoroute, les bâtiments cèdent peu à peu la place à des arbres verdoyants et le macadam se transforme en gravier. À la hauteur de Risleten, on s’étonnera d’apercevoir une énorme excavatrice en plein lac; celle‑ci ne creuse pas pour extraire du pétrole mais pellette le fond du lac pour en extraire du grave destiné à l’industrie du bâtiment de Suisse centrale. Notre chemin s’enfonce dans les impressionnantes gorges de Risleten puis grimpe farouchement jusqu’à l’abondante cascade. Un sentier traversant la forêt permet de continuer momentanément à plat, tout en profitant de la vue offerte par les hauteurs. Entre les branches, on aperçoit l’eau qui scintille en contrebas et le village de Gersau de l’autre côté du lac. Puis on rejoint la route en bitume nous rame­nant à Seelisberg. Quiconque n’a jamais mis les pieds au Rütli a alors l’occasion rêvée d’y aller, puisqu’il se trouve à deux pas. Le petit train reliant Seelisberg à Treib facilite la descente et, si vous disposez de suffisamment de temps, rien ne vous empêche de prendre le bateau de là jusqu’à Lucerne
Petites centrales électriques N° 0577
Gossau (SG) — l • SG

Petites centrales électriques

A Gossau, les randonneurs suivront l’indicateur en direction d’Herisau, qui se trouve dans le passage situé sous la gare. Après la forêt, le chemin tire à droite en direction de Marstal où se trouvait autrefois un moulin vers le hameau sur la Glatt, le Zellersmüli. Ensuite, il monte et on atteint très rapidement Schwänberg. L’hôtel de ville, qui n’a jamais été utilisé en tant que tel, et la maison à cheminée en osier sont dignes d’une petite visite. Ensuite, le chemin redescend en direction du pont en bois à toiture placé au‑dessus de la Wissbach. C’est au‑dessous que se trouve l’une des trois centrales électriques qui existait autrefois sur la Wissbach. L’étang a une importance cantonale en raison de la richesse de sa faune amphibienne. Le chemin suit les conduites sous pression de la centrale électrique au travers de la partie la plus imposante des gorges, en direction de la retenue du barrage. Après l’ouvrage d’admission du lac de retenue, le poteau indicateur pointe de manière abrupte en direction d’Egg. Talmühle, la centrale la plus en altitude, a été arrêtée en 2006, à la fin de la durée de la concession. Les deux autres centrales ont le droit de produire de l’électricité jusqu’en 2026. Sur l’Egg, on bénéficie d’une vue panoramique avant que le chemin ne redescende vers Tobelmühle. Au‑dessus de Glatt, la route bifurque vers les mines de salpêtre où la légende dit que Saint Colomba fit une halte. A l’heure actuelle, la grotte n’est plus accessible en raison du risque d’éboulements. La route se poursuit par le pont du chemin de fer en direction de Burgau, un lac de retenue doté d’un cachet paysan‑villageois. L’hôtel de ville est l’un des plus anciens bâtiments du canton de St‑Gall. De là, on est rapidement à l’objectif constitué par la gare de Flawil.
Petites centrales électriques N° 0578
Bahnhof Vernier-Meyrin — e • GE

Petites centrales électriques

A partir de Genève, on atteint la station de bus «Vernier, Ecole» ou celle de Vernier‑Meyrin par train en 10 minutes. Depuis la gare, les randonneurs suivront la route principale en direction de Vernier‑Genève, puis ils prendront à droite par l’av. Louis‑Pictet et ensuite encore à droite après 300 mètres dans la route de Vernier où se trouve la station de bus «Ecole». Il suffit de suivre alors le poteau indicateur «Voie verte» le long du cimetière, soit par le ch. de Sales, soit par le ch. de l’Esplanade/ch. de Poussy, jusqu’à l’église. Le chemin de randonnée balisé part directement d’en face et il descend vers le Rhône par le ch. de la Grille. Cette promenade de près de 3 heures en remontant le fleuve parcourt, en suivant de légères montées et descentes, la zone idyllique de protection de la nature «Rade et Rhône genevois», qui a une importance internationale en termes de réserve d’oiseaux migrateurs. Au‑dessous du Lignon, la route traverse le fleuve et suit le sentier du Rhône. Vers la fin de la randonnée, la route croise le Pont Butin, elle remonte et aboutit au cimetière ainsi qu’au centre de jardin de banlieue le long de la Jonction, où l’Arve et le Rhône se rejoignent. La route traverse les deux fleuves à la rue des Deux Ponts, elle prend à droite sur le quai du Seujet où l’on aperçoit déjà la station de pompage, le Bâtiment des Forces Motrices. Entre 1885 et 1892, l’ingénieur Turettini a construit cette centrale électrique qui a également servi de contrôle du niveau des eaux du lac de Genève. C’est en 1992 que la station de pompage a été arrêtée et convertie. A l’heure actuelle, ce sont des concerts et des pièces de théâtres qui se déroulent dans cette construction artistique.
Petites centrales électriques N° 0579
Siebnen — l • SZ

Petites centrales électriques

C’est en 1909 que la ville de Zurich a racheté le Kurhotel Bad et qu’elle s’est ainsi assurée d’un emplacement dans l’arrière‑vallée de la Wägi. Si les premiers plans de construction d’une centrale électrique avec les eaux de l’Aa dans la vallée de la Wägi remontent déjà au XIXe siècle, c’est seulement en 1921 que le premier coup de bêche fut donné. La Seconde Guerre mondiale a ensuite retardé le projet, même si les arguments en sa faveur ont été renforcés: la Suisse devait être indépendante en termes de technique énergétique. La population sur place dut se rendre à l’évidence. Le Kurhotel et l’église de l’ancienne Innerthal furent dynamités et reconstruits. De nos jours, l’arrière‑vallée de la Wägi est une zone idyllique de randonnée, dotée d’un lac calme qui n’est identifiable en tant que grand lac de retenue qu’au printemps. Près de la centrale électrique se trouve également un lac de retenue beaucoup plus petit, près de Rempen, qui sert de bassin de compensation. L’eau peut être remontée ici par pompage avec une faible charge de courant et donc accumuler de l’électricité. Le long de la promenade à partir de la centrale électrique de Siebnen, on passe juste devant le Flüebödeli sous d’épaisses galeries sous pression, et, peu de temps après, on peut voir les conduites de pression suspendues au‑dessus de Rempen. En dehors de la centrale hydraulique et de son histoire, ce sont les contrastes paysagers de la vallée qui sont impressionnants: on marche longtemps au travers d'un aimable paysage de collines. A Vorderthal, le chemin gravit un niveau élevé en falaise en direction d’Ober Tritt. C’est là que s’ouvre la perspective vers le paysage alpin au‑dessus du lac.
Petites centrales électriques N° 0580
Aigle — n • VD

Petites centrales électriques

D’Aigle, dans la vallée du Rhône, la route marquée tout du long mène au début vers le château (avec le Musée de la vigne et du vin) au travers des vignobles au pied du flanc boisé dans les profondeurs duquel le ruisseau sauvage Grande Eau alimente la vallée d’Ormont. La ligne de chemin de fer à voies étroites en direction des Diablerets court en parallèle au chemin de randonnée. Celui qui veut préserver ses forces sur une partie de la montée pourra donc prendre le train. Plambuit, Exergillod et Les Fontanelles sont les noms des stations intermédiaires qui sont desservies chaque heure, toutes avec un arrêt sur demande. La journée de randonnée décomposée en trois sections est divertissante. Tout d’abord, on passe en partie dans une ruelle, ensuite on franchit un chemin forestier non pavé et enfin, on suit un chemin étroit en montée permanente vers la ligne d’altitude des 900 mètres près de l’arrêt de train Les Fontanelles. Ici, la route plonge vers le pont de la Tine où les eaux de la Grande Eau disparaissent dans la gorge en tourbillonnant. Quelques centaines de mètres plus loin de cet endroit impressionnant se trouve la centrale hydraulique du Pont de la Tine. En dépit du design aux relents futuristes, l’installation se fond parfaitement dans le paysage. Les conduites de refoulement et les générateurs utilisent une pente de 253 mètres afin de produire une énergie Star naturelle respec~ tueuse de l’environnement avec une puissance maximale de 5,6 mégawatts. Une halte près de la centrale avec une petite restauration tirée du sac à dos (car il n’y a aucun restaurant tout au long du parcours) procure l’énergie requise aux muscles des jambes pour la montée qui va suivre en direction de l’objectif du jour, Leysin, le lieu touristique situé au‑dessus d’Aigle.
Le Stockhorn N° 0568
Chrindi Mittelstation — n • BE

Le Stockhorn

Cette randonnée est une excursion sur une montagne populaire de l’Oberland bernois, le Stockhorn, reconnaissable parmi tous, de par ses hautes parois escarpées. Culminant à 2190 m, il trône sur la chaîne éponyme des Préalpes, longue de 13 km, et sépare le Simmental, au sud, du Stockental, au nord. Les agoraphobes seront avisés de faire cette marche un jour de semaine. À Erlenbach, un téléphérique permet d’atteindre la station intermédiaire de Chrindi. Plusieurs sentiers mènent de celle‑ci au sommet. Dans sa pre­mière partie, l’itinéraire que nous vous proposons empruntera le sentier de découverte: on commence par monter derrière le lac Hinterstockensee, puis le chemin devient sinueux et rejoint la falaise avant de mener sur le versant sud du Cheibenhorn jusqu’à l’alpage de Vorderstocken. Les panneaux informatifs et les postes sur les biotopes du Stockhorn ponctuent le sentier, au grand bonheur des enfants qui peuvent s’essayer à différentes activités. Il y a par exemple le xylophone, constitué de lames de bois indigène d’essences différentes mais de dimensions identiques, et qui émettent chacune un son différent. Pour six francs, on peut s’acheter une brochure fournissant davantage d’informations aux remontées mécaniques. À l’autre bout du lac d’Oberstockensee, on prendra à gauche, direction Oberstockenalp. L’itinéraire se poursuit sur la gauche, à travers champ jusqu’à la crête de Strüssligrat. Des pierres balisées indiquent qu’il s’agit d’un chemin de randonnée de montagne. Arrivé sur la Strüssligrat, on aperçoit au nord le Hohmad et le Möntschelespitz, deux cimes de l’est de la chaîne du Gantrisch. Après une dernière montée sur le flanc sud, lieu de départ très apprécié des parapentistes, le moment est enfi n venu de se désaltérer sur la terrasse du restaurant panoramique en profi tant du soleil et de la splendide vue sur les lacs de Thoune et de Brienz ainsi que sur 200 sommets alpins.
Les alentours de Delémont N° 0569
Courrendlin — s • JU

Les alentours de Delémont

Situé à quatre kilomètres au sud‑est de Delémont, Courrendlin est traversé par la Birse. Il faut être attentif à l’arrêt « Courrendlin, écoles », puisque c’est à 200 m au sud, direction Moutier, que démarre l’itinéraire de randonnée, au carrefour à la sortie du village. On prend à gauche en longeant la forêt, on la traverse, puis on coupe à tra­vers la prairie jusqu’à la bergerie, où paissent non pas des brebis, mais des ânes. On bifurque à gauche, toujours le long de la forêt, sur un sentier plat, qui passe devant une cabane. Le chemin est facile et on en profite pour contempler la vallée de Delémont et le Val Terbi. On pénètre ensuite dans la forêt par des chemins en gravier ; la découverte de deux grottes viendra récompenser notre ascension. Lorsqu’on arrive sur le chemin forestier, on prend à droite, pour emprunter un joli sentier sur la crête de Vaferdeau, dont les rochers sont très appréciés pour la varappe. Une magnifique vue s’offre sur la cluse des gorges de Moutier‑Courrendlin: c’est le moment rêvé pour sortir son pique‑nique. Bientôt, on quitte la forêt, on traverse le pâturage pour arriver au chalet du ski‑club local, ouvert le week‑end seulement. Le chemin de randonnée est balisé jusqu’à Rebeuvelier. L’itinéraire traverse le village puis traverse la forêt en direction de Vicques. Une petite gorge agrémente le chemin. Au carrefour à la sortie de la forêt, on prend le sentier pédestre à gauche. De loin déjà, on aperçoit le bâtiment triangulaire au centre de Vicques. Il s’agit de Notre‑Dame du Rosaire, construite en béton précontraint foncé et ornée de nombreux vitraux qui ne vont pas sans rappeler l’œil à facettes d’une mouche. Ce monument est le fruit de la corvée des Vicquois.
Le château de Heidegg N° 0570
Oberschongau — n • LU

Le château de Heidegg

Les trains de la ligne Lucerne-Lenzburg se croisent à Hitzkirch. Quelques minutes après l’arrivée des deux trains, le bus n°7 monte sur les hauteurs ensoleillées de l’imposant Lindenberg. Avant de débuter la marche le long du Freiämterweg à partir d’Oberschongau, il vaut la peine d’entrer dans la chapelle St-Ulrich, lieu de pèlerinage. La promenade peut ensuite commencer: Tantôt à la montée, tantôt à la descente, l’itinéraire longe la lisière de la forêt et offre une belle vue sur le Seetal. Une fois arrivé à la montagne Hämiker Berg, on peut faire une première halte au restaurant «Hippotel» pour reprendre des forces. L’itinéraire traverse le plateau de Müswangen, pénètre dans une forêt pour ressortir à Horben, qui offre un splendide panorama sur les Préalpes, le lac de Zoug et la Suisse centrale. Les abbés de Muri en savaient quelque chose puisqu’ils y ont bâti un petit château, aujourd’hui propriété privée, qui était rattaché au cloître de Muri. Quant à la chapelle, dédiée aux saints Wendelin et Ubald, elle est ouverte aux visites. Après un bon repas au restaurant «Horben», la route continue en direction d’Ober Illau, où l’itinéraire bifurque à droite à travers champ pour descendre sur Lieli. Peu de temps avant de rejoindre le village, on apercevra un tableau panoramique et un banc ; c’est ici, à gauche, que l’on peut découvrir les ruines de Nünegg, cachées dans les arbres. Il faut traverser Lieli pour arriver au château de Heidegg, entouré d’une magnifique roseraie, d’une vigne et d’une chapelle où sont célébrés des mariages. Mais les véritables atouts du château sont le toboggan à billes géant et le coin du grenier aménagé pour les batailles de polochons! Quel défi pour les parents de motiver leur progéniture à reprendre la marche pendant 15 min. pour rejoindre la gare de Gelfingen.
La crête du Hoher Kasten N° 0571
Hoher Kasten — u • SG

La crête du Hoher Kasten

Le village de Brülisau se fond dans le paysage appenzellois, féérique avec ses douces collines, ses hameaux épars et ses fermes typiques, dignes des plus belles maisons de poupées. On y trouve un téléphérique qui dessert le Hoher Kasten en 8 min. seulement. Le restaurant tournant du sommet offre une vue panoramique splendide sur la vallée du Rhin et les cimes alentour comme l’Altmann ou le Säntis. L’itinéraire démarre sur un chemin d’altitude qui suit la crête et nécessite un pied sûr. À droite, les sommets alpins sont à couper le souffle et représentent une belle source d’inspiration pour une prochaine randonnée. Peu avant d’atteindre le restaurant «Staubern», l’oeil aguerri repérera, en hauteur, contre la paroi rocheuse, une boîte aux lettres jaune. Cette boîte se trouvait autrefois devant le restaurant. Pour la sauver des mesures d’économie, le restaurateur a simplement décidé de la fixer au rocher. Passé le restaurant, qui dispose d’une télécabine redescendant dans la vallée du Rhin st‑galloise, le nombre de randonneurs fléchit sensiblement. L’itinéraire, très agréable, se poursuit en hauteur jusqu’à Saxer Lücke, d’où on peut jeter un dernier coup d’oeil au Liechtenstein, avant d’entamer la descente qui mène au restaurant «Bollenwees» et à son petit lac. La pente descend toujours, on passe le Fälensee, pour atteindre un plat et le Sämtisersee, ainsi que l’auberge «Plattebödeli». À partir de là, une route raide rejoint Brülisau. Si l’on a les genoux fragiles, on sera bien inspiré d’utiliser ses bâtons de marche. À la sortie de la forêt, on repérera le point de départ de l’itinéraire, qui en constitue aussi l’arrivée: la station du téléphérique. Le restaurant à côté sera le lieu idéal pour se désaltérer après cette longue marche.
Schatzalp et Strelapass N° 0572
Schatzalp • GR

Schatzalp et Strelapass

À 300 m au‑dessus de Davos, la Schatzalp jouit d’une terrasse ensoleillée et orientée plein sud. Depuis Davos Platz, le funiculaire ne met que quatre minutes pour atteindre le sommet. À l’arrivée, l’imposant hôtel «Schatzalp», joyau d’art nouveau, rappelle une autre époque. Si l’on était en 1924, on y rencontrerait Thomas Mann, qui passait du temps dans ce sanatorium de luxe et venait y chercher l’inspiration pour son roman «La montagne magique». Mais aujourd’hui encore, ces aiguilles et ces cimes font rêver. Nos enta~ mons notre randonnée en direction de Podes~ tatenalp. Après un début facile, le sentier grimpe jusqu’à Latschüelfurgga. Heureusement, les champs et les grands espaces sont distrayants si bien qu’on ne souffre pas trop de l’ascension. D’autant qu’à chaque pas gravi, la vue se dégage un peu plus. Sur la droite, on aperçoit le dôme du Schiahorn, qui trône derrière le col de Strelapass et où de nombreux sentiers attirent les randonneurs. Arrivé à Latschüelfurgga, on a atteint le sommet de l’itinéraire: 2400 m d’altitude. Le chemin panoramique «Mittelbünden», qui commence à Davos, serpente jusqu’à Latschüel~ furgga, traverse la Furgga et redescend de l’autre côté, sur Arosa. Notre itinéraire, lui, demeure à la même altitude et bifurque vers le lac Strelasee, la Strelaalp pour atteindre finalement le Strelapass (étymologiquement, le col des sorcières). À présent, une pause bien méritée s’impose au restaurant, d’où la vue alpine, notamment sur le Schiahorn, est grandiose. On y observe même souvent des bouquetins. Ensuite, on redescend sur la Schatzalp. Gare à la pente, mieux vaut sortir les bâtons. Arrivé à la Schatzalp, on peut soit se féliciter d’avoir terminé la marche, soit s’essayer à la luge d’été. Émotions fortes garanties!
Chellenchöpfli et Passwang N° 0567
Bergstation Wasserfallen • BL

Chellenchöpfli et Passwang

Reigoldswil se love au fond de la vallée de Hinteren Frenke, dans le canton de Bâle‑Campagne. On y parvient en prenant le bus n°70 à Liestal et en s’arrêtant à «Reigoldswil Dorfplatz». Il suffit ensuite de suivre les panneaux jusqu’aux remontées mécaniques de Wasserfallen, dont les petites cabines jaunes s’élèvent sur les hauteurs du Jura bâlois, une région fort appréciée des randonneurs. Après le parc d’accrobranche et Vorder Wasserfallen, la randonnée peut démarrer sur Hintere Egg en direction de Chellenchöpfli. Traversant une forêt de feuillus, dont le camaïeu des couleurs automnales est éblouissant, le chemin grimpe jusqu’au point de vue, par la Hintere Egg, qui est aussi le lieu le plus haut du canton. En effet, le dépassant de quelques mètres, le Passwang se situe, lui, sur territoire soleurois. Au Chellenchöpfli, les cimes alpines se découpent sur l’horizon, derrière d’infinies collines et le Plateau, et un panneau permet d’en vérifier les noms. Le sentier forestier longe la crête pour atteindre le Passwang et encore un autre point de vue. N’hésitons pas à nous arrêter pour profiter une dernière fois du paysage à la hauteur de l’antenne téléphonique. Après, le chemin descend à travers des pâturages jurassiens jusqu’à l’auberge «Vogelberg», où l’on peut reprendre des forces. Encore une brève montée dans les pâturages et le chemin plonge dans la forêt du Schattberg, ressort sur un pâturage, passe par Hinter Wasserfallen et regagne finalement le point de départ. De là, on peut redescendre sur Reigoldswil soit en cabine, soit, pour les plus aventureux qui se remémorent des souvenirs de jeunesse, en dévalant la pente en trottinette (location aux remontées mécaniques).
Klewenalp N° 0592
Stn. Klewenalp — n • NW

Klewenalp

En dix minutes à peine, la télécabine s’élève de Beckenried au plateau de la Klewenalp, à 1600 mètres. Belle vue sur le lac des Quatre‑Cantons garantie! Après avoir bu un café, il est temps de parcourir le sentier pédestre, accessible aux fauteuils roulants et aux poussettes, autour du Klewenstock. Après être passé sous le télésiège, il suffit de poursuivre quelques instants pour voir, à sa droite, la maison des amis de la nature de Röten. Alors que le chemin tourne autour du Klewenstock apparaît déjà un drapeau dans le vent: les parasols de la terrasse de l’auberge de Tannibüel sont blancs et rouges, les couleurs du drapeau de Nidwald. Dans la petite vallée qui s’ouvre à l’arrière du Klewenstock, les marcheurs parviennent dans un monde où le rythme semble plus lent. On pourra emporter un morceau de fromage d’alpage de l’auberge avant de poursuivre son chemin, qui passe par des alpages en fleurs. La vallée devient plus étroite. Après une brève montée, une table de pique‑nique construite à partir d’imposants troncs d’arbres s’offre à notre vue sur la Twäregg, telle une vision biblique. De la Twäregg, le chemin descend en zigzag à la Stockhütte. Peu avant la station supérieure de la télécabine qui permet d’éviter la descente à pied à Emmetten, une nouvelle place de pique‑nique a été installée à la lisière de la forêt. Ici, sur notre gauche, un chemin raide monte au Stock. Des panneaux informent sur le rôle de protection des arbres contre les avalanches, les chutes de pierres, les éboulements et les coulées de boue. Jetons un dernier coup d’oeil au Stock avant de redescendre à Emmetten.
Hôtels romantiques N° 0617
Sachseln — n • OW

Hôtels romantiques

Le nom de Flüeli‑Ranft évoque Nicolas de Flüe. Cet itinéraire, à effectuer toute l’année, mène en effet à plusieurs endroits liés à l’histoire du saint. Son but principal est l’ancienne maison de cure de Nünalphorn, l’actuel hôtel Paxmontana, qui rouvre ses portes en décembre 2011 au terme d’une restauration complète menée en étroite collaboration avec la Conservation des monuments. De l’extérieur déjà, cet «hôtel romantique» n’usurpe pas son nom, mais c’est l’intérieur «Jugendstil» qui donne au bâtiment son caractère particulier. La randonnée commence à la gare de Sachseln. Après quelques minutes de marche apparaît déjà l’église paroissiale et de pèlerinage Saint‑Théodule (XVIIe siècle). Des deux côtés de la porte d’entrée, des mosaïques représentent Saint‑Nicolas, dont les ossements et la robe d’ermite sont exposés dans l’église. La chapelle adossée au clocher contient son tombeau. Le chemin traverse un nouveau quartier, monte par Endi jusqu’à Flüeli‑Ranft, où l’on admire la vue sur la chapelle Saint‑Borromée qui trône sur une colline. Les maisons où Frère Nicolas est né et a vécu se trouvent dans ce même village (ouvertes d’avril à octobre). Il faut descendre dans le ravin de Ranft pour rejoindre la grotte de l’ermite ainsi que les deux chapelles (Obere et Untere Ranftkapellen). Après être remonté, on passe sous la belle pergola qui mène à l’Hôtel Paxmontana. Si l’on ne veut pas y dormir, on poursuivra jusqu’à la Hohe Brücke. Construit en 1943 à l’emplacement d’un premier pont datant de 1893, ce pont situé à 100 mètres au‑dessus de la Melchaa serait le plus haut d’Europe. En longeant la gorge de la Melchaa, on rejoint une grotte qui rappelle celle de Lourdes, puis, peu après, nous voilà à Sarnen.
Le monde perdu N° 0470
Réclère — t • JU

Le monde perdu

En Haute-Ajoie, à la frontière française, se dissimule un monde merveilleux et souterrain. Les grottes de Réclère nous emportent dans un voyage à travers le temps, tandis que le parcours didactique du Préhisto-Parc nous apprend comment le monde animal s’est développé sur la Terre. Tant les grottes que le parc des dinosaures conviennent pour les enfants de tous âges. Attention toutefois: ce ne sont pas Petit-Pied et ses amis du film « Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles » qui se cachent derrière les arbres, mais des dinosaures et des raptors en taille réelle! Dès les premiers pas dans les grottes, on est époustouflé par un impressionnant amphithéâtre illuminé. On se croirait presque dans le « Voyage au centre de la Terre » de Jules Verne. On apprend, durant la visite guidée, que les stalagmites et les stalactites sont des formations calcaires et que les plus spectaculaires d’entre elles ont un nom. Ainsi le dôme, la plus grande stalagmite connue en Suisse, avec ses 15 mètres de haut. Au bout d’une heure, on ressort à la lumière du jour et, en s’aventurant dans le Préhisto-Parc voisin, on se voit projeté dans un univers d’une autre ère. Éblouis, les enfants contemplent la forêt jurassienne et se lancent à la recherche de leurs créatures préférées : où se cache Petit-Pied, le petit apatosaure? Un stégosaure se dresse en bordure du chemin, un ptéranodon est perché dans les arbres et un énorme platéosaure captive le regard des enfants émer­veillés. Un pont suspendu permet de traverser le lac et d’observer deux ichthyosaures au combat avant de déboucher sur les effroyables et fascinantes bêtes tant attendues : un oviraptor, un deinonychus et un tarbosaure monstrueux. Heureusement que nous sommes au Préhisto-Parc et non dans Jurassic Park.
Le sensorium de Rüttihubelbad N° 0471
Worb — n • BE

Le sensorium de Rüttihubelbad

Distinguer diverses textures en marchant pieds nus, faire résonner le bois et la pierre, plonger dans le monde de l’obscurité… Voilà quelques~ unes des nombreuses expériences qui attendent les enfants au sensorium de Rüttihubelbad. Même les plus jeunes y trouveront du plaisir. De Worb, les panneaux de randonnée jaunes indiquent Worbberg. Après seulement 45 minutes de marche, on arrive déjà à Rüttihubelbad. Là où se dressait autrefois un centre de cure, on peut s’essayer aujourd’hui à l’épanouissement des sens dans 40 stations ludiques et variées. Mais par où commencer? Peut-être par les tuyaux d’écoute, qui interceptent les fréquences, ou par les boules à impulsions, qui rendent tangibles le rythme et la puissance? Il y a aussi les bols chantants, étourdissants, ou le grand gong. Il faudra alors conjuguer concentration et intuition pour produire des sons harmonieux. L’idée d’un sensorium émane du philosophe allemand Hugo Kükelhaus. Pédagogue et artiste, ce dernier créait des jouets en bois dans les années 30 déjà, d’où une prédominance du bois dans l’exposition. On peut ainsi observer le contraste entre le dendrophone, en bois, qui émet des sons chauds, et le lithophone, en pierre, avec ses sons froids. Sans oublier le « chemin des pieds nus », que l’on parcourt les yeux bandés, foulant une surface recouverte successivement de matériaux divers: cailloux, copeaux de bois, laine ou sable. Toute l’attention du marcheur se porte ainsi sur le contact du pied avec le sol. Après une stimulation des sens, on se remet en route en direction de Walkringen (35 min. de marche d’après le panneau jaune). L’allée à suivre invite à une véritable promenade, évoquant l’époque des cures de jadis. On poursuit jusqu’à Wikartswilmoos, puis on longe la rivière jusqu’à Walkringen, d’où partent train et bus en direction de Worb et de Berne.