Randonner en été

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Mittelland N° 0488
Aeschi SO • SO

Mittelland

Là où le glacier du Rhône étendait sa langue froide il y a 20 000 ans, il est possible de faire aujourd'hui un agréable circuit à travers champs et forêts, idéal pour inaugurer la saison dans la flore printanière. Cette randonnée sur la frontière entre Soleure et Berne commence à Aeschi, sur la ligne de bus Soleure-Herzogenbuchsee. Peu après le départ, le petit lac idyllique Burgäschisee est atteint. But d'excursion apprécié des baigneurs en été, ce lac de tourbière était un site de lacustres à l'âge de la pierre polie. Les traces découvertes permettent de se faire une idée de la vie de ces agriculteurs d'antan. L'étape suivante conduit au plateau de Steinhof - une enclave soleuroise dans le canton de Berne. Il fait encore un froid hivernal dans l'église catholique, tandis qu'il règne à l'extérieur une température déjà agréable pour pique-niquer à proximité des impressionnants blocs erratiques. Le soleil, dont les rayons caressent aujourd'hui les trois blocs dénommés Grosse Fluh, Kilchlifluh et Menhir, était si puissant à la fin de l'ère glacière que le glacier s'est retiré vers les Alpes en abandonnant ici, sur le Plateau, les blocs qu'il avait charriés depuis le Valais. Le bloc erratique appelé Grosse Fluh (8 mètres de haut et 3'500 tonnes) a prêté son nom à l'auberge proche. Comme ses deux voisins, il est, selon la légende, une «Kindlistein» - une Pierre des nouveau-nés, c'est-à-dire un «fournisseur de bébés» en lieu et place de la cigogne. Depuis Steinhof, l'itinéraire parfaitement balisé descend à Riedtwil dans la vallée de l'Önz, où l'on peut interrompre la randonnée et prendre le bus, puis il remonte sur le Steinenberg, également riche en blocs erratiques, traverse les villages paysans de Grasswil et Seeberg, puis revient à Aeschi après être à nouveau passé par le lac Burgäschisee.
Chuderhüsi N° 0489
Röthenbach im Emmental — Stn. Bowil • BE

Chuderhüsi

Le village de Röthenbach est environné d'un paysage de collines richement boisées, typique de l'Emmental. Le chemin monte à travers les prés jusqu'au plateau de Würzbrunnen, où nous faisons un premier arrêt pour visiter l'église entourée de pâturages et de forêts. La première église a été édifiée ici il y a 1000 ans, mais celle que nous visitons aujourd'hui a été construite en 1495, après un incendie. L'église de Würzbrunnen, très appréciée pour les cérémonies de mariage, est aussi appelée «église de Gotthelf», car elle a servi de coulisses lors de l'adaptation à l'écran de différents ouvrages de Jeremias Gotthelf, notamment «Ueli der Knecht». Après un bref tronçon suivant la route, le chemin pédestre entre dans la forêt et monte en pente assez forte jusqu'au restaurant de Chuderhüsi. Chuderhüsi a la réputation méritée d'offrir l'un des plus beaux panoramas de la région bernoise. Depuis le confortable restaurant, la vue sur le Schrattenfluh, le Schibengütsch, le Hohgant et les sommets boisés de l'Emmental est effectivement superbe! Quant aux enfants, ils peuvent s'y ébattre sur une place de jeux. Un sentier forestier conduit à la tour panoramique de 42 mètres dont le sommet dépasse la cime des arbres. Les personnes qui osent y monter verront s'étendre devant elles un panorama allant de la Forêt‑Noire aux Alpes bernoises. Mais le coup d'oeil sur la forêt et la vue des minuscules personnes au pied de la tour valent aussi l'escalade! La randonnée se poursuit dans la forêt, passe par le hameau de Meienried et emprunte finalement un vieux chemin forestier creux, quelque peu inégal, pour descendre sur Bowil où il ne faut plus que quelques minutes, après être passé à côté du cimetière, pour rejoindre la gare.
La Voie Suisse N° 0563
Rütli — Bauen • UR

La Voie Suisse

Admirez la Marienhöhe depuis le balcon de Schiller, à Seelisberg, et vous aurez la même vue que les parlementaires helvétiques siégeant à Berne. En 1901, le peintre genevois Charles Giron immortalisa les lieux associés à l’histoire de Guillaume Tell dans une fresque qui orne depuis la salle du Conseil national, et c’est l’original que vous avez sous les yeux! Un lieu aussi chargé d’histoire méritait bien de figurer sur le tracé de la «Voie Suisse», l’un des plus populaires du pays depuis près de vingt ans. Cadeau des 26 cantons à leur population à l’occasion des 700 ans de la Confédération helvétique, il en retrace les grandes dates. Tout commence sur la prairie du Grütli, berceau de la Suisse des quatre cantons fondateurs (Uri, Schwytz, Nidwald et Lucerne). On y accède, ainsi qu’à une demi‑douzaine d’autres étapes sur les 35 kilomètres de la «VoieSuisse», par bateau, voire à bord de l’un des cinq vapeurs circulant sur lelac, comme le «Uri» (le plus ancien), le «Schiller» (le plus élégant), le «Gallia» (le plus rapide) ou le «Stadt Luzern» (le plus prestigieux). Armez‑vous de patience et d’endurance pour affronter les 850 marches qui montent jusqu’à Seelisberg. La descente sur Bauen est elle aussi moins facile qu’il n’y paraît, mais on est récompensé par un splendide panorama. A Bauen, qui jouit d’un climat presque méditerranéen grâce à son emplacement très protégé, vous verrez palmiers, figuiers et toutes sortes de plantes exotiques. Le village s’enorgueillit aussi d’avoir vu naître Alberik Zwyssig, compositeur du Cantique suisse, l’hymne national. Sa maison natale est d’ailleurs connue à double titre, puisqu’elle abrite aujourd’hui le Zwyssighaus, restaurant renommé.
Le Sentiero Verzasca N° 0564
Sonogno — Lavertezzo • TI

Le Sentiero Verzasca

Éminemment photogénique, avec son élégant pont aux airs romains, la rivière est fidèle à son nom: Verzasca, ou «vertes eaux». Ses plages de galets attirent à la belle saison les adeptes du bronzage, ses petits bassins naturels voient s’ébattre les nageurs et ses rives sont le lieu rêvé des randonneurs pour un piquenique avec vue sur le «Ponte dei Salti»: ce célèbre pont médiéval à une pile est devenu l’emblème de toute la vallée. C’est une randonnée à tout point de vue fabuleuse qui s’achève ici, éblouissante, à Lavertezzo. Au départ de Sonogno, le chemin longe constamment la rivière, dans un cadre idyllique, à travers forêts de bouleaux et de mélèzes. Puis viennent les marécages et, de Brione à Lavertezzo, une trentaine de sculptures et d’installations, qui font du «sentierone» un véritable sentier des arts, ou «sentiero per l’arte», comme si le paysage avait besoin de cette touche d’esthétique supplémentaire! Car le Val Verzasca, à la beauté aussi sauvage que romantique, est un endroit béni des dieux, avec ses villages paisibles, souvent restaurés avec soin, comme Frasco, ses ponts suspendus à vous donner le vertige, ses petites plages isolées et ses délicieux grotti où vous dégusterez un verre de merlot gouleyant, accompagné de préférence de l’une des nombreuses spécialités du Tessin: charcuterie, risotto, polenta, etc. La vie n’a pourtant pas toujours été aussi facile dans le Val Verzasca, comme en témoigne la passionnante exposition du musée de Sonogno. Mais ses habitants ont toujours eu de la ressource: il n’est qu’à voir la boutique «Pro Verzasca», qui vend de magnifiques produits d’artisanat local.
A la découverte du Jura tabulaire N° 0459
Sommerau — Läufelfingen • BL

A la découverte du Jura tabulaire

Depuis Olten, en un quart d’heure, la S9 amène les férus de randonnée à Sommerau. En 1858, lors de l’ouverture du tunnel du Hauenstein, cette ligne n’existait pas encore et Sommerau, seule gare entre Sissach et Läufelfingen, gagna en importance d’un seul coup. De nos jours, la ligne est encombrée aux heures de pointe mais pour les randonneurs, ce n’est pas un souci. Ils suivront le chemin de randonnée en direction de Rümlingen, revenant dans la direction d’Olten. Le chemin traverse ensuite les rails et longe le cours du Chrintelbach. L’on montera peu à peu, par des bois et des pâturages, passant par Egg, Chapf et Hofmatten pour parvenir sur le Wisenberg. Au sommet, il faut monter sur une tour pour dépasser les mille mètres d’altitude ! Pendant l’entre-deux-guerres, cette tour était une poste de veille. Au fil des ans, les arbres ont pris de la hauteur, et la tour aussi : l’on voit bien qu’elle a été construite en trois temps et en trois styles différents. De son faîte, on voit autant la Forêt-Noire et le Jura que les Alpes. La descente, avec quelques passages escarpés, mène à Bad Ramsach par la forêt. Envie de se détendre dans les bains thermaux - Ceux dont les jambes seront trop lourdes en sortant de l’eau pourront prendre la navette de l’hôtel jusqu’à Läufelfingen. Quant aux autres, ils partiront pour une nouvelle ascension, celle du Homberg, et en redescendant, ils tomberont sur la ruine de Homburg. Le comte Hermann von Froburg la fit ériger en 1240 pour surveiller le passage du Unterer Hauenstein. Il l’appela Neu-Homberg en hommage à son épouse. De là, on parvient assez vite à Läufelfingen, où le chemin de randonnée débouche à la gare. Retour par la S9, direction Olten ou Sissach.
Chemin des crêtes de Kreuzboden N° 0460
Stn. Kreuzboden — Saas Almagell • VS

Chemin des crêtes de Kreuzboden

De Viège, le randonneur rejoint en bus le départ des téléphériques de Saas Grund, chef-lieu de la vallée de Saas. En douze minutes, le téléphérique l’amènera à 2500 mètres (horaires : BHAG, tél. 027 958 15 80), où démarre cette randonnée. La coulisse en impose: Fletschhorn, Lagginhorn et Weissmies vous dominent de leurs quatre mille mètres ; plus loin s’étend la chaîne des Mischabel. L’on cheminera vers le sud jusqu’au point de vue de Triftgrätji, en contrebas du Trifthorn. Entre Kreuzboden et Saas Grund, l’on peut trouver 240 espèces de fleurs. Le chemin, appelé Alpenblumenpromenade, est bordé de panneaux expli-catifs agrémentés d’images. L’itinéraire se poursuit par une légère descente en traversée sous les pentes du Grundberg, puis passe au-dessus des rochers de Wyssi Flüe. Il descend par un flanc raide mais sans difficultés pour rejoindre l’Allmagellertal. L’Allmagellerhütte, encerclée de sommets dans cette vallée sau-vage parsemée de blocs de rocher, est gardée en été. Les marcheurs en profite-ront pour s’installer, commander à boire ou à manger, savourer quelques instants le paysage que leur offre la nature avant de poursuivre leur route en direction de la vallée. Jusqu’au pont – la Chüelbrunnji-Brücke – ils suivront l’Almagellerbach. Ensuite, la descente reprend en serpentines à travers une forêt de mélèzes, pour s’achever au parking en bas de la Bachschlucht, à Saas Almagell. Un bus relie Saas Almagell à Saas Grund une fois l’heure.
Tour du lac de Zurich N° 0461
Start point — Pfäffikon SZ • ZH

Tour du lac de Zurich

Richterswil, sur la rive sud du lac de Zurich, se situe à la frontière schwyzoise. Alentour s’étendent de douces collines. On est à une demi-heure seulement du centre-ville de Zurich. Le centre historique mérite d’être découvert, avec ses mai-sons à colombages et son jet d’eau qui, avec 101 mètres de haut, est la plus haute fontaine du monde qui fonctionne exclusivement grâce à la pesanteur. La randonnée proposée ici correspond à une étape de l’itinéraire régional n° 84 de « La Suisse à pied », le Zürichsee-Rundweg. Ainsi, l’on peut suivre les panneaux jaunes munis du symbole vert correspondant. Le point de départ est la jetée de Richterswil. Pour permettre aux randonneurs de quitter rapidement la zone construite, l’itinéraire suit les confins de Wollerau, traverse Silegg et, à Schindel-legi, il passe par la gare pour rejoindre la Sihl, cours d’eau qui provient du Drusberg, dans le canton de Schwyz. On le suit quelque temps. Près de Bleiken, on le traverse avant de s’en éloigner pour monter sur l’Etzel. Ce sommet est un but de randonnée apprécié ; plusieurs bunkers de la Deuxième Guerre mondiale y rappellent le tracé de la ligne fortifiée de l’Etzel. Depuis le sommet, la vue s’étend sur le lac de Zurich et les Alpes saint-galloises, glaronnaises et schwyzoises. Il faut s’arrêter pour tout admirer ! Ensuite, c’est la descente et assez rapidement, on aperçoit, au col de l’Etzel, la chapelle de St. Meinrad. Elle porte ce nom en hommage à Saint Meinrad, d’Einsiedeln, qui vécut en ce lieu entre 928 et 935. Par Luegetd, on parvient enfin à Pfäffikon. Ceux qui le souhaitent pourront couronner cette journée par une visite au parc aquatique d’Alpamare ou, plus simplement, s’attarder dans l’un des restaurants du bord du lac.
La petite Gilberte N° 0463
Courgenay — Alle • JU

La petite Gilberte

Cette randonnée démarre à la gare de Courgenay. Dès lors, c’est une évidence: il faut prendre un café au restaurant La Petite Gilberte, où la fille des tenanciers, devenue une icône connue dans toute la Suisse, a servi des milliers de soldats pendant la Première Guerre mondiale. Ensuite, c’est parti : la randonnée suit les panneaux jaunes en direction de l’église, dépasse la fontaine octogonale et poursuit vers Courtemautruy. Au centre de ce village se trouve la chapelle Saint Eloi, qui date de 1783. Peu après, l’on découvre le moulin de Paplemont, plus vénérable encore : il fut construit en 1691. Sa roue à aubes, de neuf mètres et demi, compte parmi les plus grandes de Suisse. Il faut dire qu’aujourd’hui, il fonctionne à l’électricité. A Cornol, ceux qui le souhaitent pourront étancher leur soif. Ils poursuivront ensuite le long de la route cantonale. Vers la sortie du village, ils emprunteront une route non goudronnée qui les mènera à travers la forêt jusqu’à Fregiécourt, où ils pourront aussi se restaurer. Ensuite, depuis le rond-point, suivre une petite route goudronnée jusqu’en haut d’une colline (point 533), puis à travers un petit bois et jusqu’au point 585. Tourner à gauche. Descendre à Charmoille par le chemin de randonnée pédestre, qui continue vers l’église. Les randonneurs ne s’y rendront pas, mais poursuivront tout droit, jusqu’à l’angle du bois appelé Mont de Miserez. Au point le plus haut, tourner à gauche et suivre le sentier forestier en direction de Miécourt. Plutôt que d’entrer dans le village, prendre la bifurcation pour Bellevue où, comme de juste, l’on découvrira une vue fort plaisante. Ensuite, à gauche toute ! C’est le retour à la gare – prudence en traversant les rails...
Eigertrail N° 0464
Kleine Scheidegg — Brandegg • BE

Eigertrail

De Grindelwald ou Lauterbrunnen, le chemin de fer monte à plus de 2000 mètres, à la Kleine Scheidegg, où commence cette randonnée spectaculaire caractérisée par des panoramas impressionnants. Pour réduire le temps de marche, l’on peut aussi poursuivre le trajet en train jusqu’à l’arrêt Eigergletscher. A la Kleine Scheidegg, l’on dépasse l’hôtel Bellevue pour accéder au sentier gravelé au-dessus du chemin de fer, parallèle à celui-ci. A Loucherflue, suivre le chemin de gauche, plus direct, qui monte en zigzaguant jusqu’à l’arrêt Eigergletscher. C’est là que commence l’« Eiger-Trail » – de grands panneaux l’indiquent clairement. A travers les pâturages en pente raide et les pierriers de l’Alp Wärgistal, on longe le pied de la célèbre face nord de l’Eiger. Trente mètres de plus, et l’Eiger serait un quatre mille ! Un panorama qui en impose... Ensuite, l’on descend peu à peu, le regard attiré par le Wetterhorn et la Grosse Scheidegg. Au niveau de la cascade, le chemin est plus accidenté. A un carrefour, un panneau indique les gorges («Gletscherschlucht»). L’on pourrait descendre à Grindelwald mais nous proposons de prendre à gauche le chemin pour Alpiglen, équipé de cordes par endroits. La terrasse ensoleillée du restaurant y attend ceux qui souhaitent encore profiter de la vue. Et ceux qui ont mal aux pieds pourront y prendre la Wengenalpb ahn, qui les ramènera confortablement à Grindelwald. Pour qui, au contraire, veut prolonger son séjour dans la nature, un chemin de randonnée balisé blanc-jaune-blanc commence par suivre les rails du train. Au prochain carrefour, il descend sur la droite à travers la forêt. Le chemin de gauche, lui aussi, mène à l’arrêt Brandegg, où l’on reprendra le train.
Walenpfad N° 0465
Brunnihütte SAC — Bergstation Bannalpsee • OW

Walenpfad

D’Engelberg, les randonneurs emprunteront un téléphérique, puis un télésiège (horaires irréguliers: se renseigner avant le départ, tél. 041 639 60 60/ 66) pour parvenir à la Brunnihütte, où ils pourront prendre un encas ou, s’ils souhaitent partir tôt le matin, passer la nuit. A côté de la cabane se trouve le Härzlisee, petit lac autour duquel chemine un sentier à parcourir pieds nus. Le sentier des chatouilles permet aux marcheurs de découvrir l’effet tactile de différents matériaux naturels. Marcher sans chaussures de randonnée: un rêve? Depuis la cabane, l’itinéraire descend le long de l’Ober Staffelberg et des Walenstücken en direction de la Walenalp. Les montagnes environnantes et la vue sur la vallée d’Engelberg sont grandioses. Sur la Walenalp, un emplacement équipé par la revue « Schweizer Familie » invite à faire des grillades – en l’absence de cervelas, on se contentera de savourer la vue qui, par ciel clair, s’étend jusqu’au Plateau. Ensuite, c’est la montée à la Walegg, point culminant de la randonnée, à 1951 mètres. Le Bannalpsee, but de l’excursion, est déjà visible. Pour le rejoindre, l’on suivra pourtant une vaste boucle tout autour de la vallée, dans un terrain rocailleux. Pour raccourcir l’itinéraire, l’on peut prendre un chemin qui descend tout droit, à la hauteur du milieu du lac, mais le tracé officiel du Walenpfad fait le tour du lac, passant par deux restaurants, Urnerstafel et Chrüzhütte, avant de rejoindre le téléphérique pour Oberrickenbach. Ensuite, l’on rejoint la gare de Wolfenschiessen en car postal.
Schwarzwasserbrücke N° 0467
Rüeggisberg — Stn. Schwarzwasserbrücke • BE

Schwarzwasserbrücke

Si l’on trace une ligne droite de Morat à Thoune, l’on trouvera, à mi-chemin environ, la commune de Rüeggisberg. Depuis le village, la vue s’étend sur le Plateau, la région des Trois-Lacs et le Jura, l’Emmental et le Säntis ainsi que les hautes cimes de l’Oberland bernois. L’itinéraire que nous proposons mène à l’ancien pont de Schwarzwasserbrücke. Le Schwarzwasser est un affluent de la Singine d’environ 23 kilomètres de long. Les deux cours d’eau ont creusé des gorges marquées dans le sol de grès, formant un paysage plein d’attrait. De l’arrêt du car postal, l’on montera sur une route qui mène à Hangebach. D’ici, l’on voit les Préalpes, de la Schrattenflue à l’Ochsen, et les Alpes en coulisse. L’itinéraire suit ensuite la direction de Schwandbachbrücke – au prix d’un petit détour, l’on découvrira aussi la Rossgrabenbrücke. Ces deux ponts ont été érigés par Robert Maillart (1872–1940). Après la montée à Hinterfultigen, le restaurant Linde se propose d’accueillir les marcheurs. Puis, le sentier s’engage dans une descente pierreuse et raide, offrant des points de vue impressionnants, jusqu’au Bütschelbachsteg. L’on suivra le cours d’eau, au fond des gorges, jusqu’à ce qu’il se jette dans le Schwarzwasser à Sackau. Voilà un autre point de vue notable: les barres rocheuses des gorges de Schwarzwasser. Le cours d’eau, ainsi que le chemin, parcourent les gorges en traçant des boucles généreuses. A la hauteur de l’ancien pont, les randonneurs grimperont jusqu’au pont moderne. Ils prendront le train ou s’arrêteront au restaurant de Schwarzwasserbrücke pour jouer au Pit Pat, une sorte de minigolf qu’on joue sur des tables de billard. Encore un moment dont ils se souviendront longtemps!
Viamala N° 0468
Bergstation Sesselbahn Mutta • GR

Viamala

Au sud-est de Coire, dans le cercle communal de Domleschg, district de Hinterrhein, Grisons, se trouve Feldis/Veulden, un charmant village de montagne qui s’érige à 1500 mètres environ sur un versant ensoleillé. De là, le randonneur apercevra des sommets comme le Piz Beverin, le Tödi ou le Calanda. Ce coin de pays mérite bien qu’on y passe la nuit. On y parvient, tout au long de l’année, soit en car postal, soit, une fois l’heure, en téléphérique LRF au départ de Rhäzüns. Le Mutta surplombe le village et c’est le point de départ de cette randonnée. Le télésiège qui y monte part à l’autre bout du village (horaires: SSF Feldis, tél. 081 655 10 00). Le circuit proposé ici n’est pas long, ni difficile, mais agréable et offre des panoramas impressionnants. Il commence vers 2000 mètres d’altitude, à l’arrivée du télésiège, et passe par le haut plateau de l’Alp da Veulden, à travers des paysages marécageux d’une grande beauté, où l’on foulera un sol agréablement moelleux. Au sud, l’on apercevra le Domleschg, au nord, l’on surplombera Coire, et à l’ouest s’étendront les contrées sauvages de Ruinaulta (les gorges du Rhin). L’on dépassera le refuge de Feldis, résistant peut-être à l’envie de faire une pause, puis l’Alp dil Plaun. Au carrefour de Term Bel, le refuge du ski-club d’Ems, ouvert le week-end, l’on pourrait prendre à droite pour descendre à Coire par Dreibündenstein et Brambrüesch, ou au milieu, pour aller à Domat/Ems ; l’itinéraire, lui, passe par le chemin de gauche, montant sur la butte de Tgom’ Aulta pour relier un petit lac, le Leg Paulus. Voilà un endroit qui plaira aux enfants ! Un dernier contour permet de revenir à Mutta, puis au télésiège pour Feldis.
Perspectives printanières N° 0479
Unterägeri — Zug • ZG

Perspectives printanières

Il faut au bus une petite demi-heure pour conduire le randonneur de la gare de Zoug à Unterägeri. Ce village, qui était encore un lieu de cures au XIXe siècle, n'est officiellement classé «que» d'importance régionale par la Protection des biens culturels, mais il n'en vaut pas moins la peine de visiter l'église de la Sainte-Famille, sur l'alte Landstrasse (ancienne route cantonale). Plus loin, l'itinéraire de cette randonnée conduit vers le sud-ouest pour rejoindre Zoug, le chef-lieu du canton, via Boden et Brunegg. Ce tronçon fait partie de l'itinéraire no 3 de La Suisse à pied (Chemin panorama alpin); il traverse forêts et prairies, longe des régions marécageuses comme le Zigermoos, et offre des aperçus attrayants et variés de cette région rurale du canton de Zoug qui porte, sinon, plutôt l'empreinte de l'économie. Une fois à Under Brunegg ou à Ober Brunegg, les amateurs de vues panoramiques peuvent prendre la direction du Zugerberg et, de là, descendre en quelques minutes avec le funiculaire vers Schönegg et Zoug. La randonnée suit par contre un itinéraire plus beau sur le plan du paysage et traverse de nouveau des zones de marécages, des prairies et des pâturages jalonnés de nombreux cerisiers, si beaux à cette saison quand ils sont en fleurs. Le chemin se poursuit en direction de Zoug via Urihof et Bilgerihof - une construction ancienne impressionnante. D'ici déjà, on jouit d'une belle vue sur la vieille ville et sur le lac. Au lieu-dit Steren, une route recouverte de gravier descend en pente assez forte jusqu'à la chapelle de Sankt Verena, qui abrite un grand nombre d'ex-voto. Ensuite, le marcheur suit le chemin de croix, passe par Rägeten et se retrouve en quelques minutes dans la vieille ville de Zoug où il pourra visiter des biens culturels d'importance nationale.
Perspectives printanières N° 0480
Osco — Anzonico • TI

Perspectives printanières

Les 45 kilomètres de la Strada alta, bien ensoleillés et ne dépassant jamais 1400 m d’altitude sur le flanc gauche de la Levantine, sont parfaits pour inaugurer la saison de randonnée au printemps. Ce chemin panoramique est généralement praticable dès le mois d’avril. Mais attention, les emplacements humides des espaces ombragés peuvent encore être glissants! La Strada alta s’étire entre Airolo et Biasca en traversant toute une série de villages et de hameaux sur les hauts de la vallée. Il s’agit, en fait, de l’ancien chemin muletier qui évitait les dangereuses gorges du talweg. Le tronçon médian, entre Osco et Anzonico, est le plus agréable pour la randonnée puisqu’il suit généralement des sentiers et est presque plat. Depuis Osco, le chemin traverse la forêt de sapins, de pins et de châtaigniers de la gorge de Sciresa, à la fois romantique et sauvage. L’étape suivante, après Calpiogna, est le village de Rossura, typique de la Levantine avec l’église de San Lorenzo qui mérite une visite. A Tengia, la Strada alta se subdivise: le chemin supérieur grimpe vers le belvédère des Monti di Cò, tandis que le chemin inférieur poursuit tranquillement à travers prés et bois jusqu’à Calonico. Ce n’est que peu avant Anzonico que les deux itinéraires convergent à nouveau. De l’église de Calonico, sise sur une véritable chaire dominant à pic la vallée, on aperçoit le fond de cette dernière dans laquelle s’écoule un trafic intense et bruyant. Le calme règne par contre sur le chemin panoramique. Dans la forêt de châtaigniers proche, l’agréable Grotto Pro Bell invite à faire une pause. Le chemin est ensuite le plus souvent ombragé jusqu’au village d’Anzonico, aux nombreuses maisons de bois bien conservées.
Sentier didactique du lac Ritom N° 0462
Stne Piora • TI

Sentier didactique du lac Ritom

Après un trajet en car postal jusqu’à Piotta, c’est un mode de déplacement moins ordinaire qui attend les randonneurs : ils vont prendre l’un des funiculaires les plus raides du monde. Il atteint une inclinaison de 87,8 pour cent, donnant l’impression de s’élever à la verticale. Sur la droite, on remarquera d’imposantes conduites qui acheminent l’eau du lac Ritom dans la centrale électrique appartenant aux CFF. Le sentier didactique démarre près du barrage, la Diga Ritom, à 25 minutes à pied de l’arrêt Piora. Au bout du barrage, une auberge attend ceux qui, avant d’attaquer le sentier, ont besoin d’un café. Il serait dommage d’aborder ces paysages sans être bien réveillé! Dans un terrain vallonné, le chemin se love entre le rivage et l’orée d’une forêt de pins, puis grimpe jusqu’à Fontanella. Là, la vue s’ouvre sur les roches arides du Giübin. Puis le chemin franchit le Mottone et descend tout droit; près du pont de Musinascia, il rejoint une route non goudronnée qui mène à la cabane Cadagno, gardiennée de juin à octobre. Les tables en pierre devant la cabane donnent envie de s’arrêter. C’est ensuite qu’on comprend véritablement pourquoi le sentier didactique passe par ici. La région de Piora - réputée par ailleurs pour son excellent fromage - se distingue par son centre de recherche alpine où l’on étudie l’écosystème particulier du lac Cadagno. Il s’agit d’un lac méromictique; c’est-à-dire que les eaux de surface et de profondeur ne se mélangent pas chaque année. Une fois le lac Cadagno contourné, le chemin revient sur les rives du lac Ritom et le longe, cette fois du côté de l’alpe Ritom, pour revenir au point de départ.
Littérature N° 0305
Saas Fee • VS

Littérature

Fuyant l'Allemagne nazie, la famille Zuckmayer a séjourné dans différents lieux de Suisse et des Etats‑Unis. C'est en 1938 que le couple voit Saas Fee pour la première fois, et c'est le coup de foudre. «Lorsque, ma femme et moi, lors d'une soirée de juillet 1938, nous nous rendîmes, sac au dos, sur le chemin des chapelles qui relie Saas Grund à Saas Fee, nous ne savions pas que nous rentrions à la maison», écrivit l'auteur Carl Zuckmayer (1896 - 1977) dans son récit autobiographique intitulé «Als wär's ein Stück von mir». Lorsqu'il y a de la neige, seule la partie supérieure du chemin entre Saas Fee et la chapelle de pèlerinage «Zur hohen Stiege» est ouverte. Mais cela vaut la peine de la découvrir, sur les traces de l'écrivain, pour se mettre dans l'ambiance de la randonnée qui suivra sur le sentier Zuckmayer. Il s'agit d'un tronçon du chemin que l'écrivain parcourait souvent. Il traverse une forêt de majestueux mélèzes séculaires qui avaient particulièrement séduit l'auteur: «C'est avec respect que je lève mon chapeau devant les très vieux mélèzes.» Carl Zuckmayer aimait les arbres et a d'ailleurs intitulé son recueil de poèmes «Der Baum», l'arbre. Le chemin commence au niveau de la maison Vogelweid, où vivait autrefois la famille Zuckmayer, et a été inauguré à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain. Le long du chemin, cinq pierres de serpentine sculptées par Urs Supersaxo, un artiste du lieu, comportent des citations de l'écrivain qui donnent à cette randonnée un aspect méditatif.
Littérature N° 0306
Cavigliano — Seghellina • TI

Littérature

La sortie de la vallée est inabordable. La tempête fait rage et un éboulement de terrain pourrait bien se produire. Monsieur Geiser sait que la catastrophe menace. Il tente désespérément de sauver la connaissance de l'humanité, écrivant sur des bouts de papier ce qu'il ne faut pas oublier. Dans un dernier sursaut d'énergie, il se dirige vers le Passo della Garina, mais finit par rentrer chez lui. L'existence humaine est à la fois insaisissable et infiniment petite face à la violence de la nature. L'être, l'individu, l'est encore plus. C'est dans le profond Val Onsernone, oublié du monde, que Max Frisch a trouvé son refuge. Il a rendu hommage à cette vallée en y plaçant l'action de son petit ouvrage paru en 1979, «L'homme apparaît au quaternaire», dont Monsieur Geiser est le personnage principal. Le vent a répandu les cendres de Frisch dans la vallée. A l'entrée de Berzona, sur le mur extérieur du cimetière, une plaque commémorative évoque le grand écrivain suisse. Le sentier pédestre monte en pente raide en direction de Nebi et de Gerbi. A la bifurcation, on part à gauche, par le versant ensoleillé, vers Ronconaia avant de descendre à Cresmino. Sur l'ancien sentier de la vallée, on se rend aisément à Auressio. Si la neige n'est pas encore de la partie, le sentier qui passe par Mulegn permet de suivre les traces littéraires de Monsieur Geiser. Il est déconseillé de suivre la route étroite en virages entre Auressio et Loco. Variante: d'Auressio à Berzona en car postal, puis passer devant la plaque commémorative, traverser le village et revenir à Loco, la localité principale. En hiver, le soleil quitte la vallée vers 14 heures déjà.
Les Verrières glacial N° 0309
La Brévine — Les Verrières • NE

Les Verrières glacial

Attention, débutants et frileux s'abstenir! Ceux qui sont prêts à se rendre en hiver dans la région la plus froide de Suisse doivent être bien équipés et ne pas craindre de marcher durant plusieurs heures dans un paysage naturel où les maisons ne sont pas légion. L'itinéraire qui parcourt le Jura neuchâtelois de La Brévine aux Verrières, en passant par Les Bayards, est certes balisé, mais demande une grande attention du fait du terrain, à la fois boisé et dénudé, qu'il traverse (carte indispensable, boussole recommandée) mais aussi des dangers inhérents au climat (verglas). En cas de problème, mieux vaut rebrousser chemin que courir des risques. Si les températures tombent souvent dès fin novembre déjà en-dessous de zéro dans cette haute vallée fermée, sans voie d'écoulement en surface, il faut souvent attendre la fin de l'année pour que tombe la neige. Au début de l'hiver, on peut donc parcourir l'itinéraire en chaussures de marche. Mais dès qu'une couverture blanche recouvre le paysage, conférant au lieu un véritable aspect sibérien, les raquettes s'imposent. La direction choisie pour cet itinéraire, celle du sud-ouest, permet de profiter des rayons du soleil, en face, et de recevoir de l'arrière les terribles coups de bise. Alors que la première et la troisième étapes se parcourent sur un terrain souvent dégagé, celle du milieu passe surtout par une forêt de conifères, qui protège du vent froid du nord-est, mais où, à l'ombre, on enregistre les températures les plus extrêmes (ne pas oublier d'emporter un thermomètre, pour se vanter au retour de son exploit!).
La Petit Emme enchanteresse N° 0310
Bushaltestelle Neuemsern-Rossei — Entlebuch • LU

La Petit Emme enchanteresse

Entre Wolhusen et Entlebuch, la Petite Emme (Kleine Emme) a dessiné un paysage varié propice à la marche et à la découverte même pendant la saison froide. L'idéal est de débuter la randonnée à l'arrêt Neuemsern‑Rossei, desservi par le car postal qui mène à Romoos. On longe brièvement la route en revenant en arrière jusqu'à ce qu'un pont permettre de rejoindre l'autre rive. A partir d'ici, on remonte la rivière et on parvient bientôt à l'une des plus belles parties de l'itinéraire. Le chemin s'élève bien au‑delà de la rive de l'Emme, traverse un petit bois et fait une boucle jusqu'à la Fontanne. L'orpaillage se pratique dans son cours supérieur. Après avoir traversé un petit pont et fait quelques contours, on parvient au confluent de la Petite Emme et de la Fontanne. En parvenant au pont «Kappelboden», on traverse à nouveau pour retrouver la rive orientale de la Petite Emme. Après quelques centaines de mètres apparaît une partie intéressante du lit de la rivière. L'Emme a creusé ici plusieurs fentes, presque de petites gorges, dans le sous‑sol de Nagelfluh. Le gel a figé l'eau qui a giclé en des formes étranges, qui collent aux parois latérales. En‑dessous, l'eau se fraie un passage là où elle le peut. Il faut observer ce spectacle depuis la rive boisée, car la présence de neige et de glace sur les pierres de la rive présente un grand danger! On parvient peu après à Ämmenmatt, où depuis les intempéries de 2005, la présence d'immenses éboulis témoigne de l'incroyable force de l'eau. Après un virage en S, on voit apparaître les premières maisons d'Entlebuch. Le chemin mène directement à la gare. Le restaurant suivant est situé un petit peu plus haut, à l'entrée du village.
Entre les dent de la vieille N° 0311
Monte Brè — Sonvico • TI

Entre les dent de la vieille

De Lugano, un funiculaire rejoint le sommet du Monte Brè, point de départ de cette randonnée. Une brève descente suffit pour se retrouver dans les ruelles pavées, bordées de maisons rustiques en pierre, du village de Brè. Après le foyer de grillages public, à l'extérieur du village, le sentier mène par un pâturage dans une forêt que l'hiver a dénudée. Après quelques contours, nous voilà sur la crête. On marche sur le versant occidental du Monte Boglia jusqu'à l'Alpe Bolla. Entre mi‑décembre et fin janvier, des centaines de roses de Noël y fleurissent! C'est à peine croyable de voir cette plante en fleurs en plein hiver! En choisissant la variante plus courte qui descend vers Cadro, on peut admirer encore plus longtemps les fleurs blanches de l'Alpe Bolla. Ceux qui optent pour l'itinéraire présenté et qui poursuivent sur la crête vers les Denti della Vecchia doivent profiter des quelques heures de lumière qui restent pour parcourir un trajet encore long. Le sentier serpente sur la crête, tantôt sur territoire suisse, tantôt du côté italien. Les roses de Noël en fleurs apparaissent entre les feuilles et les herbes desséchées. De beaux panoramas sur les montagnes lointaines alternent avec des vues plongeantes dans le Val Colla ou dans la plaine de Lugano. Après la Capanna Pairolo, fermée en hiver (mais il est possible d'obtenir la clé en s'organisant préalablement), commence la descente vers Sonvico. Le sol qui peut être gelé et les feuilles glissantes de châtaigniers exigent la plus grande concentration.
Littérature N° 0308
Stn. Glattfelden — Stn. Zweidlen • ZH

Littérature

Depuis 1995, l'itinéraire «Gottfried‑Keller-Dichterweg» permet aux promeneurs de faire plus ample connaissance avec les textes du grand homme de lettres suisse (1819‑1890) reproduits sur des panneaux en onze lieux. Si l'on visite en plus le centre Keller ouvert depuis 1985 au centre du village de Glattfelden, on dispose d'un bon aperçu de la vie et de l'oeuvre de l'écrivain. A la station RER située au sud‑est du village de Glattfelden, un panneau renseigne sur le tracé du chemin. On rejoint par Schachen et Cholplatz le pont couvert en bois «Hegstenbrücke» avant d'arriver, quelques minutes plus tard, au centre du village où se trouve l'église, le centre Gottfried‑Keller (exposition sur la vie et l'oeuvre de l'écrivain) et de vieux bâtiments imposants à colombages. La maison qui abrite le centre - qui date de 1526, mais qui a été transformée au XIXe siècle - est en outre un objet inscrit à l'inventaire des biens culturels d'importance nationale. Si ce lieu commémoratif est situé ici, c'est parce que les parents de Gottfried Keller étaient originaires de Glattfelden et qui lui‑même était bourgeois de la localité. Le jeune Gottfried Keller venait en outre souvent rendre visite à son oncle médecin, Heinrich Scheuchzer. De nombreux passages de «Henri le Vert», mais aussi des nouvelles du recueil «Les Gens de Seldwyla» évoquent le joli village d'origine de l'écrivain. Il faut compter une demi‑heure environ pour monter au Laubberg, d'où l'on a une vue dégagée sur la plaine de la Glatt. Le «Paradiesgärtli», un beau point de vue et lieu de repos, également évoqué dans le roman «Henri le Vert» constitue une autre étape de l'itinéraire. Le chemin descend en pente raide à travers la forêt vers Rheinsfelden, en direction de Zweidlen.
Eau minérale N° 0300
Romont (FR) — Lucens • FR

Eau minérale

Notre chemin au départ de Romont, sur la ligne CFF Berne - Fribourg - Lausanne, prend la direction du nord‑ouest. Il traverse bientôt la frontière cantonale qui sépare Vaud de Fribourg et fait des zigzags à travers le paysage harmonieux de champs et de forêts des communes de Dompierre et Seigneux. C'est ici que l'eau des précipitations s'infiltre dans le sous‑sol, à travers le grès à gros grains, pour venir alimenter les sources d'Henniez à peu près sept ans plus tard, après s'être enrichie de minéraux et d'oligo‑éléments, notamment de carbonate de calcium. La bonne réputation de la «Bonne fontaine» a débouché sur la construction d'un premier établissement de restauration en 1688 et, plus tard, du monumental Hôtel des Bains. Hormis l'ex‑bâtiment du personnel, il n'y a toutefois plus trace des luxueux bains d'antan. Quant aux randonneurs assoiffés, ils trouveront sur la route une fontaine qui leur servira gratuitement une boisson fraîche à 9° C! A proximité, des centaines de litres d'eau minérale sont embouteillées chaque heure pour la vente, dans une usine moderne. Pour préserver de toute atteinte le précieux liquide, l'exploitant - le groupe Nestlé depuis 2007 - entretient un parc naturel de 250 hectares reboisé. Le village d'Henniez, qui doit son nom à un propriétaire terrien romain dénommé Ennius, se trouve directement à l'ouest de la zone protégée des sources. Après la traversée de la plaine, notre itinéraire rejoint la rive de la Broye et bientôt le minuscule arrêt (utile aux personnes fatiguées) sur la ligne de chemin de fer Lausanne - Lucens - Payerne, dans la vallée de la Broye, après avoir obliqué au sud‑ouest. Les derniers kilomètres jusqu'à la bourgade historique de Lucens longent la rivière endiguée pour prévenir les inondations.
Risoux N° 0420
Le Brassus • VD

Risoux

Thal N° 0419
Passwang, Alpenblick — Mümliswil • SO

Thal