Propositions de randonnées • Suisse Rando

1615 entrées ont été trouvées
La crête au-dessus d’Adelboden N° 0788
Tschentenalp — Sillerenbühl • BE

La crête au-dessus d’Adelboden

La recherche de la Vogellisi débute sur la Tschentenalp. Sur un chemin qui doit être du goût de cette ancienne herboriste: il passe par une région sauvage et délaissée. Un remède secret contre les genoux flageolants serait le bienvenu sur le flanc sud du Gsür. La randonnée franchit transversalement l’énorme entonnoir du Stigelbach sur la pierre de schiste qui tombe abruptement. L’ascension vers l’Albristhore débute vers la Furggialp, d’abord par un pré raide, puis, à partir du col de Furggeli, par un grand champ d’éboulis. Ici, le sentier n’est plus marqué, et l’on doit faire soi-même des choix à certains endroits. Par moments, il faut également faire usage de ses mains, ce qui n’est pas pour les alpinistes novices. Les efforts dépensés durant l’ascension sont récompensés par le panorama superbe offert par le point le plus élevé de la chaîne du Niesen. La randonnée continue jusqu’au Lavey, sur la crête qui plonge vers Stigelschwand et d’où le parcours effectué est visible à tout moment. Au Seewlehore, on aperçoit le chemin quelques dizaines de mètres en contrebas, sans toutefois apercevoir le tracé qui descend. Le chemin de la crête se termine sur la crête du Lavey, où l’on peut poursuivre vers le col du Hahnenmoos ou vers la télécabine du Sillerenbahn. Les précipices sont à présent derrière. La Vogellisi a connu une fin différente: lors d’une journée d’octobre où le foehn soufflait, l’herboriste, âgée de plus de 90 ans, a soudain vu trouble, a trébuché et est tombée dans le précipice. Cela a brisé le cœur de son fier corbeau en plein vol, et l’oiseau magnifique est tombé de la crête d’Aemmerten avec la Vogellisi. Cette crête peut également être visitée sur le sentier Aeugi-Lowa.
Randonnée de l'après-midi à Zurich N° 0827
Albisrieden — Albisgütli • ZH

Randonnée de l'après-midi à Zurich

L’Uetliberg, avec ses innombrables chemins de randonnée, est une zone récréative de proximité variée. La plus connue est la randonnée panoramique sur le «Chemin des planètes», depuis la station Uetliberg de l’Uetlibergbahn jusqu’à la station de montagne du téléphérique d’Adliswil–Felsenegg. Ce chemin, adapté aux poussettes et aux sandales d’été, est très fréquenté. Mais tous ceux qui recherchent le calme en pleine nature ne le trouveront que là où aucun train ne les mène. Le point de départ de cette randonnée sur l’Uetliberg, sur des sentiers peu empruntés, est la station terminus du tram d’Albisrieden. Le chemin de randonnée monte en direction de la forêt et longe celle‑ci sur la droite. Ici déjà, une jolie vue sur la ville s’offre aux randonneurs. Pourtant ces derniers lui tournent le dos et montent de manière abrupte sur les hauteurs à travers la forêt, en passant sous la route et en traversant les rails du train Uetlibergbahn. Une grande aire de jeux avec un emplacement pour grillades et des tables invitent les randonneurs à faire une pause. Ceux qui n’ont pas emporté de pique‑nique pourront se ravitailler à la buvette «Teehütte Fallätsche» (ouverte dimanches et jours fériés). La grande montée est désormais terminée. A partir de là, le chemin monte tranquillement et l’on peut voir la ville et le lac en contrebas. Quelques marches conduisent à la tour panoramique et à l’Hôtel‑Restaurant Uto Kulm qui porte fièrement la mention «Top of Zurich». En fonction du temps, le randonneur pourra s’offrir une vue sur le lac et la région ou bien observer le sommet de l’Uetliberg se dresser au soleil au‑dessus de la mer de brouillard. Les randonneurs empruntent à présent une partie du «Chemin des planètes» pour quitter ce dernier et sa foule presque aussitôt et s’attaquer à la descente abrupte sur le Laternenweg. Les lanternes qui ont donné leur nom à ce sentier fonctionnaient à l’origine au gaz et n’ont été électrifiées qu’en 2003. Le but de cette randonnée est la station terminus du tram d’Albisgüetli.
Le Säntis: non-sportifs s’abstenir! N° 0779
Brülisau — Ebenalp • AI

Le Säntis: non-sportifs s’abstenir!

Avec son altitude de 2502 mètres, le Säntis domine toute la région du lac de Constance. C’est un passage obligé si l’on effectue un itinéraire de deux jours dans le massif de l’Alpstein! La randonnée débute à Brülisau, mène par une pente raide au r estaurant du Plattenbödeli, puis au lac de Sämtis, où les marcheurs peuvent se rafraîchir. Le chemin passe ensuite par la Widderalp et sa cabane, où l’on peut reprendre des forces, puis par la croupe de la Widderalpsattel pour rejoindre l’auberge du col du Rotstein. Le lendemain, il s’agit d’affronter l’ascension du Säntis par le Lisengrat. Le passage par cette crête magnifique a été creusé dans la montagne en 1904 et 1905, et exige du marcheur qu’il ait le pied sûr et ne souffre pas du vertige. Du sommet du Säntis, par beau temps, six pays sont visibles: la Suisse, bien sûr, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la France et l’Italie. Après une pause bien méritée, il faut descendre en pente raide, par le Öhrli, vers le Schäfler, un site panoramique. Le but de la randonnée de deux jours, l’Ebenalp, dont la télécabine descend à Wasserauen, est proche.
Passage de la Hundwiler Höhi N° 0780
Hundwil — Appenzell • AR

Passage de la Hundwiler Höhi

Le pays d’Appenzell est en fête cette année. Il y a 500 ans, il était le 13e canton à rejoindre la Confédération. Les Appenzellois célèbrent ce demi‑millénaire avec une série de fêtes et d’événements. La randonnée de Hundwil à Appenzell commence à la place de la Landsgemeinde de Hundwil (qui se prononce «Hondwil»), là où sera représenté le spectacle musical «Le Treizième Lieu». La montée vers la Hundwiler Höhi met les mollets à rude épreuve, mais vaut la peine non seulement pour la vue sur l’Alpstein et les vertes collines appenzelloises, mais aussi pour la récompense culinaire: une saucisse à bouillir appenzelloise que l’on ne saurait manquer de déguster. Sur le sommet proprement dit de la Hundwiler Höhi, juste à côté de l’auberge, la borne indique que l’on quitte Rhodes‑Extérieures pour fouler le sol de Rhodes‑Intérieures. Par une longue arête qui offre des deux côtés une vue dégagée sur les vallées, le sentier descend par Himmelberg et ses fermes dispersées, pour atteindre finalement le village affairé d’Appenzell. Le chemin aboutit directement sur la place de la Landsgemeinde qui, contrairement à son pendant de Hundwil en Rhodes‑Extérieures, est toujours utilisée.
Un chemin à parcourir pieds nus N° 0781
Jakobsbad — Gontenbad • AI

Un chemin à parcourir pieds nus

Depuis près de 400 ans, les personnes en quête de repos fréquentent les établissements de cure de l’Appenzell. Le chemin à parcourir pieds nus entre Jakobsbad et Gontenbad passe devant deux bâtiments historiques, et tient lieu lui aussi de cure de bien‑être pour nos pieds. Composé de copeaux de bois, de bains Kneipp, de passages dans une douce prairie et de boue dans laquelle on s’enfonce, ce chemin convient à toute la famille. Son point de départ se situe à la station inférieure de la télécabine du Kronberg. Bien indiqué, on ne peut guère le manquer. Au niveau du «Toobeschopf» (un musée gratuit sur l’extraction de la tourbe pratiquée autrefois en ces lieux), on peut aussi tremper ses bras dans un bain rafraîchissant aménagé selon la méthode du Dr Kneipp. L’itinéraire se poursuit par des prairies tendres en direction du golf, puis vers Gontenbad. A l’arrivée, on se lave les pieds dans un bassin installé sur la place située devant le home pour personnes âgées. La gare se trouve juste à côté. Cette excursion se combine bien avec une visite de la petite ville d’Appenzell ou, pour les plus sportifs, avec un parcours de cordes à la station inférieure de la télécabine de Kronberg.
L'arrière-pays de Delémont N° 0773
Delémont — Soyhières • JU

L'arrière-pays de Delémont

Au début de la randonnée qui traverse les quartiers de Delémont, difficile d’imaginer que quelques kilomètres et gouttes de sueur plus loin, on se retrouvera dans un paysage complètement isolé. Après avoir dépassé la dernière maison, on emprunte un chemin forestier qui monte jusqu’à l’arête de La Haute Borne. Sur les pâturages, les cloches des vaches carillonnent et les chats chassent les souris. L’ascension est derrière soi, la suite de l’itinéraire s’effectue à plat ou à la descente. Devant le restaurant, quelques hôtes sont déjà installés sous les arbres et invitent à s’asseoir à son tour à l’une des tables. Après une agréable pause, il est temps de s’attaquer à la pente raide à travers la forêt, qui descend à la ferme du Grand Brunchenal. Dans cette petite vallée, Delémont semble déjà bien loin. On n’entend pas le moindre bruit, à l’exception des aboiements du chien de la ferme. En longeant la lisière de la forêt, on rejoint en quelques minutes la combe du Vivier. Cette gorge boisée nous entraîne dans un autre univers, plus sombre. Entre les hauts arbres recouverts de lierre et de mousse, le sentier court le long du ruisseau qui gargouille. La localité suivante semble bien loin, et on ne rencontre guère d’autres marcheurs. Ce n’est pas le lieu idéal pour se raconter des histoires inquiétantes … Mais nous voilà au bout de la combe. Nous quittons l’ombre de la forêt pour retrouver le soleil. Les dernières centaines de mètres se font le long de la route jusqu’à ce que l’on rejoigne l’arrêt de bus à Soyhières.
Des hauteurs à la rive du Doubs N° 0774
St-Brais — St-Ursanne • JU

Des hauteurs à la rive du Doubs

A la vue des grandes armoiries dessinées sur le sol, devant la fontaine du village de St‑Brais, aucun doute ne subsiste: nous voilà dans le canton du Jura. Non loin du village, à gauche dans le sens de la marche, apparaissent d’impressionnants rochers dans la forêt. Dans les grottes situées en contrebas, différents objets datant du paléolithique, mais aussi de l’ère du bronze ont été découverts. On y a notamment trouvé des os d’ours des cavernes et une dent d’un homme de Néandertal. On suit d’abord la route peu fréquentée, avant de rejoindre une longue et impressionnante allée d’érables sycomores. Puis, un chemin longe l’arête, passant par des paysages variés de prairies et de forêts. Sur la gauche, on voit la large crête du Clos du Doubs. De ces hauteurs, la rivière, au fond de la vallée, n’est pas visible. A droite s’étalent les chaînes de collines boisées des Franches-Montagnes, et l’on voit la vallée de la Sorne, plus peuplée, entre Glovelier et Delémont. Entre prairies et pâturages, voici le village de Montmelon Dessus. Le chemin pédestre passe à quelques centaines de mètres de la petite localité qui ne possède aucun restaurant. Nous voici bientôt sur la rive du Doubs qui s’écoule calmement. Lors des chaudes journées d’été, de nombreux canoës glissent sur l’eau. La gare de St‑Ursanne est située à quelques minutes à pied, au‑dessus de la cité. Avant d’entamer la petite montée, on ira se balader dans cette charmante localité. La présence de nombreux touristes donne l’impression d’être en vacances, et les nombreux restaurants et magasins invitent à s’attarder dans ces lieux.
Le printemps sur le Seerücken N° 0776
Weinfelden — Altnau • TG

Le printemps sur le Seerücken

Lorsqu’avril touche à sa fin et que le mois de mai pointe le bout de son nez, que pommiers et poiriers se transforment en grands dômes blancs lumineux et que les collines du Seerücken sont enveloppées de myriades de petits points, la saison des randonnées est arrivée. Ce spectacle exceptionnel, mais bref, mérite le déplacement. Il faut bien choisir son jour et sa destination. Cette randonnée à travers la Thurgovie, «pays des pommes», débute à Weinfelden, aisément accessible en train. En traversant la petite ville le long de la Rathausstrasse, un petit crochet par la Frauenfelderstrasse vaut la peine: c’est ici que sont implantés les plus beaux bâtiments de la localité. A la sortie de la ville, le chemin monte vers l’Ottebärg. Là se dévoile un beau panorama, avec les Alpes encore recouvertes de neige, du Vorarlberg au Säntis en passant par la Suisse centrale. Et, devant ce paysage encore hivernal, les vastes collines qui s’étalent vers la frontière de la Thurgovie jusqu’au canton de Saint‑Gall. On traverse quelques villages coquets avant de poursuivre sur le Seerücken, sans aucune ascension ou pente digne d’être mentionnée. A l’entrée ouest de Birwinken, le chemin de randonnée traverse le verger d’Ueli Glauser, qui a remporté plusieurs prix pour son verger d’arbres à haute tige cultivés dans le respect de la nature. La dernière étape du tour, avant l’arrivée à Altnau, permet de distinguer l’immense surface du lac de Constance entre les pommiers. En fonction de son envie, le randonneur peut poursuivre sa route jusqu’au lac, d’où il peut prendre le train ou le bateau.
Parcours viticole de Lavaux N° 0777
Lutry — Vevey • VD

Parcours viticole de Lavaux

Les vignobles en terrasses de Lavaux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont sillonnés de nombreux itinéraires bien balisés offrant une vue époustouflante sur le lac Léman, les montagnes vaudoises et valaisannes, ainsi que sur les Alpes savoyardes. Une traversée de cet univers de la vigne relie le village de pêcheurs de Lutry à Vevey. Le chemin serpente par monts et par vaux d’un village vigneron à l’autre, sur les chemins d’exploitation qui ont été goudronnés pour faciliter le travail des vignerons. L’itinéraire monte d’abord à Aran, puis, plus haut, vers Grandvaux et ses hautes maisons anciennes. La descente passe ensuite par Riex, puis Epesses, le royaume du Calamin Grand Cru. De grandioses panoramas et des places de pique‑nique romantiques parsèment le chemin. Les domaines viticoles Clos des Moines et Clos des Abbayes, où mûrissent les raisins produisant le Dézaley Grand Cru, étaient habités au Moyen Age par des moines qui ont aménagé les premières terrasses permettant la plantation de vignes. C’est à la tour de Marsens, visible au~ dessus du chemin, qu’ils auraient cherché refuge contre la persécution. Un embranchement du chemin monte à Chexbres, l’une des rares grandes localités dans les vignobles de Lavaux. Lieu de départ du Lavaux Panoramic, on peut y déguster un verre de vin frais sur la route panoramique de l’Hôtel de la Poste en jouissant de la vue magnifique. Après ce petit détour, le chemin descend vers St‑Saphorin en passant par l’aire de pique‑nique Vigne à Gilles qui évoque l’écrivain local Jean Villard Gilles. Le chemin vers Vevey est indiqué au‑dessus de l’ancienne église. Au bord du lac à Vevey se trouve la statue de Charlie Chaplin, dont la localité voisine de Corseaux abrite la maison.
Chemins forestiers autour de Winterthour N° 0778
Pfungen — Winterthur Breiti • ZH

Chemins forestiers autour de Winterthour

De la gare de Pfungen, l’itinéraire passe sous la ligne CFF et mène au coeur du village. Bientôt, le panneau propose de monter vers le Multberg que l’on atteint en gravissant de nombreuses marches d’escaliers. Un agréable chemin d’altitude conduit au Berenberg. Dans la clairière, la ruine de l’ancien couvent invite à une halte. Après un passage à travers les prés et un peu de route asphaltée, on parvient au hameau de Neuburg. L’école et son ancien clocher créent avec les maisons à colombages un sentiment d’idylle rurale qui s’apprécie aussi au restaurant.Le chemin grimpe de nouveau en direction de la ruine de Hoh Wülflingen. En traversant la forêt, on perçoit peu à peu le bruit de l’autoroute proche. Une descente conduit directement sur Töss, où passe le bus urbain pour la gare de Winterthour. L’itinéraire quitte alors la route fréquentée pour emprunter un chemin romantique le long de la Töss, en direction du passage supérieur. C’est là que se trouve le «Pünt» (jardin familial) de Wyden. Celui qui le souhaite peut prendre un bain rafraîchissant dans la Töss. Après l’étroite passerelle, le chemin remonte un ruisseau en direction du pont Tugbrüggli et continue vers le parc animalier Bruderhaus. Cerfs, bisons, loups et de nombreux autres animaux assurent l’animation et le divertissement, en plus d’une vaste place de jeux et d’un restaurant. Une demi‑heure de marche jusqu’au prochain arrêt de bus termine l’itinéraire. Pour ceux qui souhaitent poursuivre la promenade, Eschenberg et sa tour panoramique valent assurément le détour d’une bonne demi‑heure de marche. De là, on redescend sur Seen ou Breiti pour retourner en bus à la gare de Winterthour.
Nachmittagswanderung Frauenfeld N° 0828
Dingehart • TG

Nachmittagswanderung Frauenfeld

De Dingehart, petit hameau près de Frauenfeld, à Dingehart. Cette balade en boucle, balisée à souhait, résume la campagne thurgovienne avec ses champs, ses arbres fruitiers, ses grandes fermes, ses villages aux maisons à colombage. Mieux vaut faire la randonnée dans le sens des aiguilles de la montre. Cela permet de monter (encore) allégrement les 148 marches de la tour d’observation située près l’arrêt de bus Stählibuck, point de départ de la balade. L’effort en vaut la peine. Le panorama sur Frauenfeld est splendide. On part en direction est, le village de Thundorf servant de repère. On y tournera tout autour, sans y passer. Contrairement à Lustdorf, petit localité que l’on aborde par le nord. Le décor? Un clocher qui attend les cigognes, de belles demeures à colombage, un restaurant pour faire une pause. Ce village passé, il faut aller plein sud. Le chemin traverse les champs, passe à proximité de grandes exploitations agricoles, caractéristiques de la région. De là, commence un épisode forestier. Après un coup de barre résolu à l’ouest et une petite montée, le tracé suit la crête d’où l’on découvre une nouvelle vue sur la campagne thurgovienne.Le chant des oiseaux accompagnent le randonneur. Celui des oiseaux du coin, celui aussi des oiseaux, bien plus gros, partis de Kloten … A la sortie de la forêt, une surprise. Le magnifique château de Sonnenberg est là. Rénovation oblige, il est toutefois fermé au public. Tant pis, on reviendra … Le chemin reste plaisant. Varié, tantôt dans les champs, tantôt en forêt, en descente, puis en montée. C’est le dernier effort, Dingehart réapparaît. La boucle est bouclée.
Randonnée de l'après-midi: Bâle N° 0826
Bubendorf — Reigoldswil • BL

Randonnée de l'après-midi: Bâle

Des collines, des arbres fruitiers, des maisons historiques sont quelques‑unes des caractéristiques du Jura bâlois. C’est un bel aperçu de ce paysage varié, vallonné et surprenant qu’offre la randonnée de Bubendorf à Reigoldswil. Celle‑ci démarre à la station de bus Bubendorf Steingasse. Après un petit passage entre les villas, on entre rapidement dans le vif du sujet. Une montée en palier amène tout d’abord le randonneur au magnifique château de Wildenstein. La balade pourrait s’arrêter là, mais il y a encore d’autres surprises le long de ce tracé bien balisé. A l’entrée de la forêt, prendre le chemin qui part à flanc de coteau et qui, soudain, devient sentier. Bordé de houx et d’arbres longilignes, il épouse les formes d’un profond ravin avant de déboucher sur un groupe d’habitations: «Arxhof, le pays des cerises». Une petite descente dans un champ, une montée en forêt, une grande ferme et la vue se dégage sur les nombreuses collines environnantes. A partir de là, les panoramas seront légion. On appréciera en particulier la vue depuis le Gugger, point culminant de la randonnée (692 m). On atteint ce petit sommet après une montée assez raide. Celle‑ci débute à la route qui relie Arboldswil à Lampenberg. La balade se poursuit, agréable, à flanc de coteau, jusqu’au village de Titterten. Ce dernier traversé, une dernière surprise attend le randonneur. Après avoir longé quelques petits étangs en terrasse, le chemin se transforme un sentier. Et pour cause. Une gorge profonde le happe jusqu’au lit de la rivière. Magnifique et surprenant passage. A son extrémité et juste avant d’arriver à Reigoldswil, on passe près des ruines du château de Rifenstein dont l’histoire est racontée sur les panneaux d’un chemin didactique.
Les Alpes du Val Bedretto N° 0762
Pesciüm — Ronco • TI

Les Alpes du Val Bedretto

Une randonnée au Tessin résonne comme une promesse de beau temps, ce que l’on vérifiera à peine le tunnel du Gothard franchi. C’est en effet à Airolo que nous quittons le train pour emprunter un bus qui dessert la station inférieure de la télécabine d’Airolo-Pesciüm. Pourquoi ne pas retarder un peu son départ vers les hauteurs et entrer dans la fromagerie de démonstration Caseificio del Gottardo? C’est là que sont fabriqués des fromages corsés à pâte mi-dure ainsi que du beurre, de la crème et du fromage à tartiner. On pourra compléter son pique-nique en achetant un fromage local au magasin du restaurant attenant. Le long de l’itinéraire, les lieux se prêtant à l’arrêt ne manquent pas. De l’Alp Pesciüm, la randonnée sur les crêtes suit la route des Alpes dans le Val Bedretto, dont l’un des points forts est la vue superbe sur l’ancienne route toute en contours du col du Gothard, dite de la Tremola. Au-delà de cette curiosité de caractère historico-culturel ainsi que des alpages rencontrés chemin faisant, le Val Bedretto séduit aussi par ses charmants lacs de montagne entourés de pâturages et de buissons de myrtilles. Au niveau de l’Alpe di Valleggia, l’itinéraire quitte le chemin des crêtes pour descendre dans la vallée, puis dans le petit village de Ronco. L’arrêt du car postal qui nous ramène à Airolo est situé au milieu du village. Juste en face, le ristorante Stella Alpina propose une délicate cuisine des Alpes telle qu’un risotto aux myrtilles ou une assiette froide composée de fromages d’un alpage de Bedretto et de différents jambons crus. On ne saurait conclure le repas sans goûter à une célèbre spécialité locale, la Pastefrolle, un sablé croquant en forme de S qui se vend jusqu’à Milan!
Une randonnée mystérieuse N° 0763
Trubschachen — Trub • BE

Une randonnée mystérieuse

Simon Gfeller, un auteur qui rédigeait en dialecte de l’Emmental, écrivit en octobre 1932 que le vent soufflait à l’arrière du Napf d’une tout autre manière. On comprend vite ce qu’il entendait par là en effectuant la randonnée entre Trubschachen et Trub, qui passe par la Risisegg. Après une montée de 50 minutes à la Vorder Risisegg, on suit une petite route droite tracée sur la croupe de la colline qui s’étire en longueur. On rejoint bientôt la Mittler Risisegg. C’est dans l’imposante ferme de ce lieu que le «Stauffenjutzi», un yodleur maléfique, sévit dans les années 60. Ce valet de ferme qui avait assassiné trois femmes n’avait pas trouvé le repos éternel et venait effrayer les habitants de la Risisegg. Si l’on emprunte le chemin en direction d’Altgfääl par un temps pluvieux, on perçoit assez bien cette ambiance inquiétante: le brouillard s’accroche aux collines, le petit village de Trub, en bas dans la vallée, semble mystérieux et délaissé, le vent frais souffle dans les cimes des sapins. Mais par une belle journée de printemps, l’impression est tout autre. Il fait doux et le soleil brille sur la chaîne de collines. Après une heure et demie de marche, une pause à l’Ober‑Altgfääl s’impose. La famille Zaugg, qui souffrit autrefois des méfaits du «Stauffenjutzi», exploite ici de mai à octobre une buvette temporaire équipée d’un foyer. Il faut ensuite revenir sur ses pas avant d’entamer la descente qui passe par le Risiseggchnubel. Une fois que l’on a rejoint le lieu‑dit Sandgrabe, il suffit de suivre le chemin qui longe la rivière Trueb pour parvenir au village de Trub.
Gorges profondes et vieux tunnels N° 0764
Schangnau — Langnau im Emmental • BE

Gorges profondes et vieux tunnels

De Schangnau, il ne faut même pas une heure pour rejoindre le Räbloch. C’est là, dans la gorge de l’Emme, que de hautes parois rocheuses se rejoignent et forment un passage naturel. De l’eau ruisselle et jaillit de partout, dans les profondeurs. Selon une légende, durant l’hiver, le serpent de l’Emme se réfugie ici, entre les écueils, pour s’évader au printemps en sifflant, avant de gonfler et d’inonder la vallée. Après ce détour par le Räbloch, on revient sur le chemin pédestre en direction d’Eggiwil, chemin qui bifurque assez vite dans la gorge suivante, le Schopfgraben. On y pénètre par la réserve naturelle de Pfaffenmoos avant que le chemin ne s’étire sur les pentes raides, de ravine en ravine. Au niveau de Sorbach, l’itinéraire rejoint l’Emme et la longe sur une petite route goudronnée jusqu’à Eggiwil. Après avoir passé la nuit dans les environs, on poursuit la randonnée en passant par la chaîne de sommets du Gyrsgrat‑Hohwacht, qui constitue aussi l’itinéraire n°2 de Suisse à pied, baptisé Trans Swiss Trail. Une vue à couper le souffle! A nos pieds, un patchwork de champs et de forêts et, ici et là, une imposante ferme isolée. Au premier plan, la chaîne des Préalpes, du Hohgant au Stockhorn, et au second plan, les géants de glace de l’Oberland bernois. L’Emmental dans toute sa beauté! Sur le Gyrsgrat, l’itinéraire passe par le Hegeloch, l’un des plus anciens tunnels de Suisse. En 1839/40, des paysans l’avaient percé dans une roche de conglomérat avec le soutien financier de l’hôpital bernois de l’Ile qui possédait des terrains dans la région. De l’autre côté des rochers se trouve la croupe de Hüpfebode et sa fromagerie. L’occasion d’acheter un morceau d’emmental avant de poursuivre vers la Hohwacht, un point de vue qui doit son nom à un ancien poste de signalisation. Comme prévu, on bénéficie ici d’une vue dégagée sur la vallée de l’Ilfis. La randonnée se termine par une descente en pente douce vers Langnau.
Le long de la Jogne 1 N° 0767
Rellerligrat — Musersbergli • BE

Le long de la Jogne 1

La Jogne naît dans un lieu paisible. Sa tranchée commence sur une butte, près de Hinderi Schneit, délimitée à droite par un chemin et à gauche par un chemin de randonnée. Tel un point d’exclamation, un sapin trône, seul, en haut du Jaungrund. L’endroit est marécageux et, plus bas, l’eau s’amoncelle, formant un petit ruisseau qui disparaît vers Abländschen. Le randonneur laisse la Jogne couler dans la vallée car elle longe, un peu plus loin, la route, pas très attirante pour une balade. L’itinéraire est spectaculaire. Il longe la face sud des versants des Gastlosen. Pour faire ce tronçon, il y a le choix entre un circuit au départ de Jaun et un itinéraire depuis l’Oberland bernois (comme au départ de la station supérieure Rellerli/Schönried, par ex.). Le chemin du Jaungrund y est agréable et en grande partie en descente, avec de superbes points de vue (sur une mer de brouillard, selon le temps). Après le Jaungrund, il reste deux montées raides: celle qui mène à la Grubenberghütte, puis celle de Wolfs Ort, le long de la Wandflue. Ces deux efforts sont récompensés par un panorama époustouflant. De Wolfs Ort, il est également possible de rejoindre Jaun par le Chalet du Soldat. Au printemps et à la fin de l’automne, il est recommandé d’emprunter le flanc sud, où la neige fond plus rapidement. Là, le chemin suit les formations rocheuses abruptes du Sattelspitzen et des Gastlosen. La force des parois rocheuses et des dents qui s’élèvent dans le ciel est très palpable. La randonnée s’achève par une halte à la petite buvette Grat avant de redescendre avec le Gastlosen‑Express.
Le long de la Jogne  N° 0768
Charmey — Gruyères • FR

Le long de la Jogne

La randonnée de Charmey à Gruyère via Broc est très variée et convient tout à fait aux enfants. Le premier point culminant est le pont suspendu qui relie la presqu’île à la rive du lac de Montsalvens. Ensuite, le chemin, très varié, monte et descend le long de la rive du lac. Entre les bois, il y a toujours la possibilité de jeter un coup d’œil sur le lac dans toute sa longueur et sur la Dent de Broc, massive, qui se dresse au fond. Plusieurs places de pique‑nique et de baignade invitent à faire une pause. A l’extrémité ouest, le lac est stoppé par le barrage construit entre 1919 et 1921. Cet endroit offre une vue sur les gorges, 115 mètres en contrebas. La vue des escaliers et des passerelles installés aux murs et aux parois rocheuses est à couper le souffle, mais ces installations ne sont pas accessibles au public. La partie à travers les gorges sera la préférée des enfants: de petits ponts se balancent en rythme au passage du randonneur. Les passerelles mènent directement au‑dessus de la rivière. Plusieurs tunnels sombres confèrent à cet itinéraire un côté secret. Celui qui n’aime pas trop l’obscurité emportera une lampe de poche. Le chemin qui mène à Gruyères passe par la chapelle des Marches datant de 1705 et le pont qui Branle, un ouvrage en bois recouvert de bardeaux, qui ne balance plus comme son ancêtre. A Gruyères, la randonnée peut s’achever par une visite du château et un goûter sur les terrasses avec vue des restaurants de la vieille ville.
Des tulipes rares près de Bâle N° 0769
Oberwil, Hüslimatt — Basel, Neuweilerstrasse • BL

Des tulipes rares près de Bâle

A partir de la mi‑mars et jusqu’au début avril, de nombreuses tulipes sauvages fleurissent sur ce chemin de randonnée. Il faut toutefois avoir un peu de chance pour s’y trouver au bon moment. Le chemin qui mène à la mer de tulipes commence à l’arrêt de tram à Oberwil. Quelques minutes plus tard, le randonneur se retrouve au vert et suit le court d’eau de la petite rivière Birsig. On aperçoit déjà au loin les premières tulipes jaunes dans les buissons de la rive. Des centaines de tulipes sauvages fleurissent même dans les vignes de la Bernhardsberg, dans les prés et entre les petits arbustes. Fleur méditerranéenne, la tulipe préfère les endroits chauds, ensoleillés, avec peu de végétation au sol. En Suisse, il n’y a pratiquement que dans les vignes qu’elle peut bénéficier de ces conditions. Sur le coteau au‑dessus du vignoble, la vue s’ouvre sur la vallée de Leimental et sur la chaîne de collines du Blauen. Sur la Bielhübel, le chemin passe près de cerisiers en fleurs, et le jaune du colza commence à illuminer les champs. Pendant la randonnée, il vaut la peine de scruter le ciel. Avec un peu de chance, on pourra observer des cigognes, majestueux voyageurs noirs et blancs. Il ne s’agit pas seulement des cigognes du Zoo de Bâle qui viennent chercher de la nourriture dans les champs autour d’Oberwil, mais aussi de celles qui sont revenues d’Afrique où elles ont passé l’hiver. Passé le «Paradieshof», le chemin de randonnée plonge dans une petite vallée, serpente autour des hêtres et suit le cours de la rivière par plusieurs passerelles dans la réserve naturelle d’Herzogenmatt. On continue le long de la Dorenbach en direction du hameau d’Allschwiler, puis on atteint les abords de la ville de Bâle.
Biens culturels dans le Bas-Valais N° 0770
St-Maurice — Martigny-Bourg • VS

Biens culturels dans le Bas-Valais

La randonnée de Saint‑Maurice à Martigny offre de nombreuses possibilités de visites de biens culturels de différentes époques, mais aussi des spectacles naturels comme la cascade Pissevache déjà décrite par Goethe en 1779 ou les gorges du Trient. L’itinéraire passe par un tronçon de la Via Francigena, l’un des douze itinéraires culturels élaborés par l’organisation ViaStoria en Suisse. A hauteur de Vernayaz, le chemin est coupé par la ViaCook. Cette route suit le parcours emprunté par le pionnier anglais du tourisme, Thomas Cook avec son groupe en 1863 lors de son premier voyage en Suisse. Les randonneurs intéressés par l’aspect culturel et historique arriveront de préférence la veille à Saint‑Maurice afin d’effectuer une visite guidée de l’abbaye¹ construite en 515 et de découvrir son trésor¹, l’un des plus précieux d’Europe. Les fouilles archéologiques¹ et les archives¹ sont tout aussi intéressantes. Un peu plus loin au nord, on peut visiter l’ancienne douane¹ et le château¹ abritant le musée militaire¹. Depuis la gare de Saint‑Maurice, la randonnée conduit à travers le Bois Noir en direction d’Evionnaz en passant par Les Emonets, puis le long du versant par La Balmaz et Miéville en direction de Vernayaz. Malheureusement, une grande partie du chemin s’effectue sur un revêtement en dur avec un passage difficile après La Balmaz, tout près de la route et de la voie ferrée. La suite du parcours composée de la cascade Pissevache et des merveilleux sentiers dans la forêt est toutefois très attrayante. Une courte pause s’impose après Vernayaz: on peut admirer les gorges en empruntant une passerelle en bois au‑dessus de laquelle des grillages protègent le randonneur des chutes de pierres. La plupart des chemins de randonnée conduisent à Martigny où l’on peut visiter le château de la Batiaz¹, les sites romains ou la Fondation Gianadda¹.
Randonnée printanière au tilleul d’Aspi N° 0765
Biglen — Lützelflüh • BE

Randonnée printanière au tilleul d’Aspi

La randonnée de Biglen à Lützelflüh offre un panorama spectaculaire sur la région vallonnée si joliment décrite dans les livres de Jeremias Gotthelf, pasteur et poète. Mais c’est encore depuis l’Aspiegg, point le plus haut, que l’on a la meilleure vue sur l’Högerland. Lorsque le ciel est dégagé, les hautes Alpes resplendissent au sud, tandis qu’on distingue la chaîne du Jura au nord. Au loin, vers le nord‑est, apparaissent les châteaux de Trachselwald et Sumiswald et à l’ouest, on peut voir le Lützelflüh. Avec son tilleul et ses deux petits bancs rouges posés au sommet, l’endroit invite le randonneur à s’attarder et à philosopher. Les excursionnistes peuvent faire part de leurs impressions dans un livre, soigneusement protégé dans une boîte.Le randonneur a bientôt effectué la montée de la gare de Biglen en passant par Änetbach et Baldisthal (Bulestel) jusqu’à l’ancienne maison de vacances Gumm de la ville de Berne. Le parcours, qui suit des sentiers puis la route, est fait de légères montées et de légères descentes qui se succèdent jusqu’à Hammegg où se trouve le monument commémoratif du poète dialectal Karl Grunder. Un petit crochet par la droite conduit au restaurant Löchlibad. Passant dans des cours, à proximité d’arbres fruitiers, puis à travers bois, le chemin de randonnée conduit à Aspiegg. Deux variantes s’offrent au randonneur pour la descente: par Schafhausen ou par Otzeberg. Nous optons pour la deuxième possibilité, un peu plus courte, et atteignons la vallée de Goldbach près du hameau d’Öli et plus tard le village de Gotthelf. Il nous reste ainsi assez de temps pour visiter le musée fraîchement rénové dédié à la vie et aux oeuvres du poète.
Le Monastère de Tous-les-Saints N° 0825
Beggingen — Hemmental • SH

Le Monastère de Tous-les-Saints

L’église de Tous‑les‑Saints (ancienne cathédrale) de Schaffhouse est considérée comme le plus grand édifice religieux d’architecture romane de Suisse. L’impressionnante basilique à trois nefs a été érigée dès 1090 sur les fondations prévues au départ pour accueillir une cathédrale à cinq nefs. Au milieu du 11e siècle, le pape Léon IX avait consacré les sols situés au nord du Rhin; la nouvelle abbaye bénédictine de Tous‑les‑Saints devient alors un poste stratégique de Rome dans la bataille qui a fait rage à la fin du 11e siècle entre le pouvoir temporel et l’Eglise. Il s’agissait du droit à l’investiture accordé aux ecclésiastiques, appelée Querelle des Investitures. Il existe peu de témoignages de ces querelles du moyen‑âge dans les anciens monastères. Bien au contraire. Le grès de la galerie procure une atmosphère de calme bienfaisant et les fins arcs en plein cintre laissent entrevoir la cour du cloître: l’endroit qui, après la dissolution du monastère, servait de lieu de sépulture aux familles aristocratiques de la ville au cours de la Réforme, est aujourd’hui composé d’arbres noueux regardant vers le ciel autour desquels grimpe le lierre sauvage. En passant devant la «cloche de Schiller», laquelle a inspiré le «chant de la cloche» au poète allemand, le randonneur arrive au nouveau jardin d’herbes médicinales. L’abbaye de Tous‑les‑Saints est un lieu d’énergie. On peut aussi faire le plein d’énergie sur le Randen, là où le village d’Hemmental et la forêt constituaient l’une des propriétés les plus importantes du monastère. Depuis le village de Beggingen, le chemin monte d’abord de manière abrupte. Du haut de la Hagenturm, point culminant de la ville de Schaffhouse, un panorama spectaculaire sur la cime des arbres s’offre au randonneur. Des chemins de calcaire s’étendent à travers la forêt et les clairières en direction de Hemmental dont les maisons sont joliment regroupées autour de la vieille place du village.
Emmental N° 0824
Burgdorf — Grünenmatt • BE

Emmental

Une randonnée dans la région des anabaptistes autour de Sumiswald et de Trachselwald permet de relier Burgdorf (Berthoud) à la Lueg. Depuis la gare de Burgdorf, suivre les panneaux indicateurs en direction de la Gysnauflüe; après le passage sous la voie de chemin de fer, marcher le long de l’Emme et continuer jusqu’au pont extérieur de Wynigen. Suite de la randonnée sur la Via Jacobi (Rorschach-Genève) par Egg en direction de Kaltacker. Contourner le talus en direction du hameau de Gärstler (plus vieil if de Suisse en lisière de forêt) et se promener en direction des fermes et des vergers de Heimismatt. Le chemin passe le long de la route Burgdorf–Lueg, puis monte en zigzags une colline boisée et abrupte. Au sommet, poursuivre la randonnée dans la plaine jusqu’à l’auberge de Lueg (bus sur appel), puis jusqu’au monument en mémoire des soldats. Vue spectaculaire sur les Alpes bernoises avec les sommets Eiger, Mönch et Jungfrau ainsi que sur les collines et ravins autour de Sumiswald où se cachaient autrefois les anabaptistes des autorités de Berne. Suivre le Chemin de Saint-Jacques jusqu’au hameau de Junkholz; quitter le chemin des pèlerins et une fois passé le hameau de Schnabel, prendre le chemin à travers bois et prairies en direction d’Affoltern i. E. Flâner devant la fromagerie de démonstration à travers les collines jusqu’à l’école Neuegg (revêtement entièrement en dur). A 200 m au sud, bifurquer au croisement en direction de la gare de Gammenthal. Un chemin escarpé passe le long de la route au centre du village de Sumiswald où, à hauteur de l’église, on peut entamer le sentier didactique dédié aux anabaptistes. Sur le parcours, le randonneur a le choix de passer par la ferme Haslebacher (où a vécu le célèbre prédicateur anabaptiste Hans Haslebacher en 1571) ou bien de passer par le château de Trachselwald (cachot) jusqu’à la gare de Grünenmatt.
Le Jura et les traces de l’ère primaire N° 0771
Damvant — Rocourt • JU

Le Jura et les traces de l’ère primaire

A Damvant, plus rien n’évoque l’époque où l’Ajoie connaissait un climat tropical, où les dinosaures faisaient trembler le sol sous leurs pas, où poussaient d’immenses fougères et d’autres plantes primaires et où la mer n’était guère éloignée. Aujourd’hui, le chemin pédestre passe devant des prairies et des champs, et les animaux les plus impressionnants que l’on puisse voir chemin faisant sont des… vaches! Après un bref passage à travers une forêt agréablement ombragée, on parvient près des maisons de Réclère dans un endroit qui grouille de visiteurs. En parcourant la boucle aménagée dans la forêt, on rencontre plusieurs reproductions de dinosaures grandeur nature et d’autres animaux. Les enfants sont immortalisés à leurs côtés par leurs parents. Les fougères, sur le sol, sont les dernières descendantes de la fougère géante qui poussait à l’époque des dinosaures. Sur le chemin, on peut gravir l’escalier en colimaçon d’une petite tour panoramique proche de la frontière française. Les grottes et leurs fascinantes concrétions calcaires méritent aussi une visite. Contrairement au parc des dinosaures qui se visite librement, le tour des grottes se fait obligatoirement avec un guide. On se retrouve seuls en parcourant la suite du chemin dans la forêt. Plus qu’une trentaine d’habitants peuplent encore le petit village de Roche‑d’Or. D’ici, on peut voir, d’un côté, la France et sa vallée boisée et verte du Doubs. De l’autre côté, c’est l’Ajoie suisse, sa mosaïque de forêts, de champs et de prairies. Rocourt, le but de l’excursion, est tout proche.
Des Franches-Montagnes à Delémont N° 0772
La Chaux-des-Breuleux — Delémont • JU

Des Franches-Montagnes à Delémont

Au départ de La Chaux‑des‑Breuleux, la première étape commence par la traversée d’une forêt de sapins, parsemée de fourmilières, jusqu’à l’étang de la Gruère. Les nuages se reflètent sur la surface du lac de tourbière, calme et protégé du vent. Le paysage rappelle la Scandinavie avec ses marais, ses bouleaux et ses sapins au bord de l’eau. Sur le chemin qui suit les contours du lac, il n’est pas rare de rencontrer des promeneurs ou, à la belle saison, des élèves en course d’école. En sondant l’étang, des chercheurs de l’Université de Berne ont découvert des grains de pollen qui ont amené de nouvelles connaissances sur l’histoire du climat. Il y a quelque 6000 ans, le lieu était planté de frênes, de tilleuls, de chênes, d’ormes et de noisetiers, mais pas encore de sapins. La promenade se poursuit vers le Pré Petitjean par de vastes pâturages où s’élèvent souvent de grands arbres isolés sous lesquels les animaux trouvent ombre et refuge. Le sentier passe au bord de petits lacs qui évoquent également un paysage nordique, puis longe la voie ferrée en descendant. Dans la combe de Tabeillon, des herbes hautes luxuriantes ourlent les chemins de forêt. Peu avant Glovelier, on marche quelques minutes sur de l’asphalte. La deuxième étape suit d’abord une route longeant plusieurs étangs, puis traverse l’autoroute avant que le chemin de randonnée ne s’enfonce à nouveau dans la forêt. C’est à travers un charmant vallon boisé que l’on arrive aux étangs poissonneux des Lavoirs. Après une ascension dans la forêt, on découvre une vue surprenante sur les hauteurs du petit village agricole de Develier Dessus. Delémont est entourée d’autres chaînes de collines qui invitent à la randonnée. On gagne la capitale jurassienne peu après en passant par le château de Domont.