Propositions de randonnées • Suisse Rando

1615 entrées ont été trouvées
Hohwacht N° 0247
Melchnau — Langenthal • BE

Hohwacht

Cette randonnée sur le plateau, dans la Haute‑Argovie bernoise, est pleine de surprises. Au point de départ, Melchnau, il ne faut pas manquer la brève ascension du Schlossberg. On y trouvera les ruines de deux châteaux dont les seigneurs comptaient parmi les plus influentes familles de la région au Moyen‑Âge. A l'époque, ces constructions devaient vraiment en imposer! De l'église de Melchnau, on monte à travers le village, puis on longe les champs pour arriver à l'aire de repos de Pauli. Tables, bancs et un foyer sont tapis à l'ombre des arbres. Une petit sentier s'engage dans la forêt sur la gauche et monte jusqu'à Hohwacht, où on allumait jadis des feux d'altitude. Différents points comme celui‑ci étaient utilisés pour donner l'alarme ou transmettre des messages en allumant des feux. Aujourd'hui, on trouve ici une tour panoramique de 21 mètres de haut. La vue est spectaculaire. Au pied de la tour se trouve un restaurant. A la descente, les panneaux jaunes nous indiquent le chemin de Gutenburg par le hameau de Bürgisweier et par Rappechopf. A Gutenburg, des bains drainaient dans le temps un public nombreux mais comme dans d'autres installations du même genre, après la Première Guerre mondiale, les visiteurs se sont faits rares. La belle époque des cures thermales était révolue. Qui plus est, la source s'est tarie. Pourtant, l'eau reste très présente entre Lotzwil et Langenthal, car on y trouve des « Wässermatten » réactivées. Ce système d'irrigation semblable aux bisses valaisans fut construit, dans le temps, par les moines du couvent de cisterciens de St. Urban. Il constitue un monument historique exceptionnel dont la découverte est, en même temps, une agréable promenade.
Bas-lac de Constance N° 0248
Ermatingen — Mammern • TG

Bas-lac de Constance

Cette randonnée sur les berges sud du bas‑lac permet de découvrir un secteur magnifique du lac de Constance : rives naturelles, criques idylliques, petites villes, châteaux qui s'élèvent sur les hauteurs boisées - ces derniers, en grande partie, ne se voient pas du chemin. A la notable exception du château d'Arenenberg : construit au milieu du XVIe siècle, il fut acquis en 1817 par Hortense de Beauharnais qui y vécut avec son fils Louis Napoléon, devenu plus tard l'empereur Napoléon III. Aujourd'hui, le château et ses fantastiques jardins appartiennent au canton de Thurgovie et abritent un musée sur Napoléon. Les châteaux de Salenstein et d'Eugensberg, eux, ne sont pas accessibles au public, qui n'a d'autre option que de redescendre au bord du lac pour admirer les maisons à colombage caractéristiques de Berlingen. Il y en a d'autres à Ermatingen. Le chemin pour Steckborn, ensuite, est magnifique, la vue, splendide et sur les rives, les tourelles et les toitures du château de Turmhof s'élancent dans le ciel. Toujours sur le bas‑lac, on peut suivre la Via Rhenana. Un carré vert muni du numéro 60 indique, sur les panneaux, ce « point fort » de « La Suisse à pied ». L'itinéraire suit la voie d'eau, jadis très importante, du bas‑lac et du Rhin supérieur. Stein am Rhein, où le lac devient Rhin, mérite une visite. La vieille ville compte de belles maisons à colombages, des encorbellements et des peintures murales. A 192 mètres au‑dessus de la ville trône le château de Hohenklingen, d'où la vue porte très loin. Se laisser porter par le courant: voilà une idée qui mérite d'être mise en pratique! En bateau, entre Stein am Rhein et Schaffhouse, on découvrira l'un des plus beaux tronçons de fleuve d'Europe.
Rheinfelden N° 0249
Magden — Rickenbach (BL) • AG

Rheinfelden

Les points forts de cette randonnée dans le Jura bâlois et argovien sont la tour panoramique du Sunnenberg et la ruine de Farnsburg. On s'y rend depuis Rheinfelden, la plus ancienne ville fondée par les Zähringer enSuisse. Son histoire est mouvementée : en 1844, on y construisit deux salines et peu après, on institua les bains dans la saumure naturelle. Aujourd'hui, l?espace bien‑être "Sole uno" invite à la détente, alors que le musée du Fricktal révèle une foule de connaissances sur l?histoire de la région. Les ruelles de la vieille‑ville invitent à s'y attarder et par l'ancien pont sur le Rhin, on peut passer la frontière pour faire un crochet dans la Rheinfelden allemande. Quelques minutes en car postal et c'est l'arrivée à Magden. L'ascension, qui commence dans les vignes, débouche sur le Sunnenberg, un but d'excursions prisé. Par temps clair, la vue depuis la tour s'étend du Jura aux Vosges, en passant par la Forêt noire. Le dimanche et les jours fériés, les Amis de la nature de Möhlin ouvrent la buvette du Turmstübli. Au Chlei Sunnenberg, nous bifurquons vers le sud et longeons l'orée de la forêt de Schönenberg jusqu'au petit village de Buus. Ensuite, nous découvrirons la ruine de Farnsburg, qui surplombe l'auberge du même nom et ses pâturages où broutent des boeufs Galloway et des bisons. Le château de Farnsburg, érigé en 1330, était jadis l'un des forts les plus importants de la région. Pour les enfants, en sillonner les vestiges revient à être transporté à l'époque des chevaliers et des gentes dames. Par un escalier rocheux en colimaçon, on accède aux remparts d'où, tels des vigiles, on épie ce qui se passe loin à la ronde. Enfin, en 40 minutes, on rejoint Rickenbach, d'où part le car postal pour Rheinfelden.
Au-dessus de Davos N° 0250
Jakobshorn — Davos Platz • GR

Au-dessus de Davos

« ... Le train serpentait sur un étroit replat. L'on apercevait les wagons et la locomotive qui crachait, dans l'effort, des nuages de fumée verte et noire.». Pour aller à Davos, comme Hans Castorp dans «La montagne magique» de Thomas Mann, nous prenons les chemins de fer rhétiques. Mais de nos jours, la locomotive n'est plus à vapeur. A 1560 mètres d'altitude, Davos est la ville la plus élevée d'Europe. Soleil, petit vent frais et panoramas garantis. Pour ces derniers, on optera pour le Jakobshorn, qu'on rejoint en quelques minutes par téléphérique. De ce point à 2590 mètres d'altitude, on a la vue sur Davos et le Weissfluhgipfel, en face. C'est parti pour suivre l'arête, sur un chemin étroit, jusqu'au Jatzhorn. Les vues sont admirables, notamment sur le Dischmatal et l'arrivée du téléphérique. Le chemin est balisé blancrouge‑ blanc. Il contourne le gendarme appelé Witihüreli (passage exposé) pour rejoindre la Tällifurgga, où l'on passe du Dischmatal au Sertigtal. On croirait une carte postale! Au pied du Mittaghorn, de la Plattenflue et du Hoch Ducan, dans la vallée, se trouvent Sertig Sand et Sertig Dörfli, où l'on peut visiter une église qui date de 1699. «L'eau s'écoulait du flanc droit de la montagne dans un lit de rivière plat et pierreux. Elle franchissait en moussant des blocs en terrasses et poursuivait, apaisée, son chemin vers la vallée en passant sous un pont à la balustrade grossièrement travaillée.» Rien n'a changé depuis que Thomas Mann a écrit sa description. Au fond de la vallée bruisse une cascade; le Sertigbach serpente dans la vallée. En 1h ¼, nous descendons de la Tällifurgga dans le Sertigtal, puis nous rejoignons Davos par Clavadel. En cas de fatigue, on peut aussi attendre le bus à Sertig Dörfli ou Clavadel.
Cabane Britannia N° 0252
Felskinn — Stn. Plattjen • VS

Cabane Britannia

La cabane Britannia, malgré l'altitude à laquelle elle se trouve, est l'une des plus fréquentées des cabanes du CAS. Ou peut‑être son altitude (3030 m) en fait‑elle justement l'attrait - Deux téléphériques permettent aux randonneurs, eux aussi, d'y entreprendre une excursion sur les hauteurs. L'« Alpin‑Express » mérite bien son nom : ses cabines relient très vite Saas Fee à la station de Felskinn. De là, on peut prendre le Metro Alpin, un funiculaire sous‑terrain, pour un détour par Mittelallalin, avec sa grotte glaciaire et son restaurant tournant. Pour suivre le chemin de randonnée alpine (marquage blanc‑bleu‑blanc) qui traverse de Felskinn jusqu'à Britannia, en passant par le glacier de Chessjen, on n'a pas besoin d'équipement particulier. Mais il ne faut pas quitter le chemin. Après un repos devant la cabane, une bâtisse en pierres massive, nous recommandons une montée au Klein Allalin (½ h, 3070 m), d?où la vue est époustouflante : Alphubel, Täschhorn, Dom, Lenzspitze, Nadelhorn. Toute la lignée des spectaculaires 4000 de Saas Fee est à portée de main. Dans la vallée repose le lac du barrage de Mattmark, au‑delà duquel se trouve l'Italie. En quelques minutes, on redescend à la cabane. Le chemin poursuit en ligne droite sur le glacier de Chessjen et descend dans une cuvette où des petits lacs scintillent entre la pierraille. Les blocs de rocher du Heidefriedhof offrent un contraste saisissant avec l'eau et la glace. Le chemin, muni de cordes fixes dans ses passages délicats, longe ensuite les pentes du Mittaghorn et rejoint Plattjen à une hauteur vertigineuse, au‑dessus du Saastal. A 1000 mètres en‑dessous, Saas Almagell est surmontée de la Weissmies, un autre membre de la famille des 4000 locaux. Depuis Plattjen, un téléphérique redescend à Saas Fee ? les plus endurants descendront à pied en 1 h ½ environ.
Randonner et luger N° 0202
Sparenmoos • BE

Randonner et luger

En parcourant le Simmental, on passe près de quelques biens culturels importants. A Wimmis, à l'entrée de la vallée: l'église et le château qui trône sur sa colline. A Erlenbach: la paroisse et l'église ainsi que l'Agensteinhaus, qui abrite aussi un musée. A Därstetten, Oberwil et Boltigen, on admirera d'imposantes fermes puis, à Zweisimmen, l'église protestante et la paroisse. Mais pour une fois, l'itinéraire proposé ne veut pas mettre l'accent sur les biens culturels. Il vise à conjuguer une randonnée d'hiver avec une descente en luge. Pour ce faire, on emprunte à la Place de la gare le bus qui monte de Zweisimmen à l'hôtel Sparenmoos. Les randonneurs amateurs de luge suivent alors, dans le sens des aiguilles d'une montre, le chemin balisé qui passe par Hüsliberg, Neuenberg, Schiltenegg et Tolmoos et revient à l'hôtel. Après quelques minutes déjà, on peut profiter d'une vue splendide, près d'un banc ou assis sur celui-ci? Le panorama est d'ailleurs magnifique tout au long de cette promenade en boucle sur un plateau situé à 1650 mètres. Un prospectus décrivant l'itinéraire est disponible à l'office du tourisme ou sur le site Internet. Si les conditions d'enneigement sont bonnes, les marcheurs peuvent louer une luge à la fin de leur balade et descendre à Zweisimmen. Cette aventure est particulièrement belle de nuit. Le soir, la piste est éclairée pour permettre aux amateurs de sensations fortes de glisser jusqu'à 22 heures 30 (se renseigner préalablement auprès de l'office du tourisme ou de l'hôtel Sparenmoos!).
Le long de la Sarine N° 0204
Marly — Grangeneuve • FR

Le long de la Sarine

La promenade se déroule au sud de Fribourg, le long de la Sarine, sur des chemins longeant la rive ou sur des collines de calcaires surplombant les méandres de la rivière. Le plus simple est de se rendre en bus de la gare de Fribourg à Marly, jusqu'à l'arrêt Marly Cité. Après quelques centaines de mètres à travers des quartiers d'habitation apparaît la rive de la Gérine que l'itinéraire suit en aval. Avant l'embouchure dans la Sarine, un pont franchit la Gérine. Peu après, le sentier se poursuit le long de la Sarine, mais vers l'amont cette fois-ci. Des bancs de gravier permettent ici et là de s'approcher de l'eau. La rive opposée se caractérise par des pentes boisées et raides ainsi que des formations calcaires peu accessibles. A un coude de la rivière, le chemin passe devant une centrale hydraulique et débouche, après un pont, près de l'abbaye d'Hauterive. Ce couvent cistercien se visite, mais uniquement sur rendez-vous. Sa boutique vend des livres et des brochures sur la spiritualité mais aussi des spécialités culinaires telles que des biscuits ou de la liqueur. Le chemin se poursuit sur des formations rocheuses et à travers la réserve forestière de La Souche. A La Truffière, on change de rive et on part en direction de l'aval de la rivière. La promenade le long de l'autre rive offre une perspective tout à fait nouvelle sur le paysage de la Sarine. Après les Prés d'en Bas, le chemin monte en pente douce vers Grangeneuve, où l'on rejoint l'arrêt de bus en traversant le domaine de la station de recherches agricoles Agroscope.
La Vue des Alpes N° 0205
Vue des Alpes • NE

La Vue des Alpes

Dans le Jura, le col de la Vue des Alpes relie les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire le chef-lieu du canton et la ville horlogère. Deux randonnées balisées à effectuer en raquettes débutent sur le parking du col. L'accès est donc aisé et le lieu convient bien aux personnes qui chaussent des raquettes pour la première fois. On peut en effet louer raquettes et bâtons à l'office du tourisme situé sur place. Une boucle facile passe par la Tête de Ran. Du parking, on monte d'abord, sur quelques mètres, en haut du skilift. Puis, en suivant les indicateurs rose vif «Sentiers Raquettes», on entre dans la forêt. Les panneaux indicateurs de l'itinéraire national n°5, le «Chemin des crêtes» nous mettent eux aussi sur la bonne voie. De la forêt enneigée, située sur la crête, la vue porte ici et là sur les sommets jurassiens mais aussi, plus bas, jusqu'à La Chaux-de-Fonds. Après une heure et demie de randonnée environ, on rejoint l'hôtel de la Tête de Ran, au pied de l'élévation du même nom. Par beau temps, les repas sont servis sur la grande terrasse, d'où l'on a une belle vue sur le Chasseral. Du sommet de la Tête de Ran, la vue alentour est tout simplement grandiose. Devant soi, on voit même la France. Mais ce panorama se mérite puisque l'ascension jusqu'au point le plus élevé, à 1422 mètres, dure un bon quart d'heure. Le chemin du retour passe d'abord le long du sentier de randonnée d'hiver, près de la route, puis arrive au restaurant «Les Gümmenen». Là, le promeneur en raquettes opte soit pour l'itinéraire qui suit le sentier de randonnée d'hiver, soit monte, à droite, une pente raide sur quelques mètres pour retrouver le sentier pour raquettes balisé. Celui-ci retourne par la crête et la forêt jusqu'au col de la Vue des Alpes.
Le long de la Thur N° 0177
Frauenfeld — Stn. Müllheim-Wigoltingen • TG

Le long de la Thur

La randonnée commence près de la gare de Frauenfeld et suit l'indicateur brun «Thurweg». Sur la rive gauche de la Murg, on marche jusqu'au pont militaire, puis par l'Allmend jusqu'à la Thour. En cas de tirs, un détour est possible. Le chemin suit la Thour en montant par la forêt alluviale jusqu'au pont près de Pfyn, où commence le sentier des castors. Bientôt, des arbres rongés et des tas de branchages dans l'eau prouvent la présence des castors. Pour observer ces animaux, commencez à les chercher de préférence juste avant le crépuscule, car les castors sont des animaux nocturnes. En tous les cas, une lampe de poche doit se trouver dans votre sac. Sur plus de 450 castors de Suisse, une centaine vivent en Thurgovie, où ils ont été implantés voici 35 ans en provenance de Norvège dans le lac de Nussbauer tout proche. De 20 à 30 animaux habitent le biotope traversé par cette randonnée. Il est possible que des têtes de castors glissent sans bruit dans l'eau. 12 panneaux le long de deux circuits des deux côtés de la Thour informent le visiteur sur la vie de ces habitants aquatiques craintifs et sur leurs habitudes. Celui qui n'est pas trop tard peut se rendre en bus de la station Biberpfad à Frauenfeld. Une demi heure suffit pour atteindre à pied la gare de Felben. Il vaut la peine de continuer la randonnée le long de la rivière jusqu'au pont du chemin de fer près de Müllheim. En longeant la voie, on atteint en quelques minutes la gare de Müllheim, où jusque tard le soir le S-Bahn rejoint Frauenfeld ou plus loin Winterthour et Zurich.
Göscheneralp N° 0190
Göschenen — Göscheneralp • UR

Göscheneralp

Une randonnée de deux jours dont les étapes peuvent aussi être effectuées sans problème séparément ouvre l'idyllique vallée de Göschenen, une vallée transversale de la vallée de la Reuss d'Uri montant en direction de l'Ouest vers le massif glaciaire du Dammastock. Le premier jour, on monte de Göschenen au lac Göscheneralpsee. La deuxième partie, un peu plus courte et avec moins de dénivellations, fait le tour du lac artificiel. Tout l'itinéraire passe par des roches granitiques, ce qui offre la chance de trouver en chemin un éclat de cristal de montagne étincelant. Après une heure de mise en route aisée entre des flancs de montagne très élevés, voici le détour dans le Voralptal, l'une des vallées les moins connues et les plus isolées de Suisse centrale: 300 mètres de montée jusqu'à un plateau près de Sand, où un arrêt prolongé entre des blocs de rochers près de la Voralpreuss est une récompense pour les efforts de la montée. Après le repos, suit le retour de Sand à travers le Voralptal jusqu'à la vallée de Göschenen, puis la randonnée vers le barrage continue. Depuis 1962, le glacier se mire dans le lac artificiel, qui a submergé la Göscheneralp. A cette époque, a aussi sombré l'auberge «Dammagletscher» légendaire pour les alpinistes; son successeur plus grand et plus moderne - idéal pour passer la nuit - a été construit à l'extrémité nord du barrage long de 540 mètres. Le tour du lac s'effectue sans grande difficulté et permet ainsi de jouir pleinement du cadre majestueux de cette montagne pratiquement sans arbres. La deuxième étape de l'expédition peut se faire aussi indépendamment de la montée par la vallée de Göschenen: de la gare de Göschenen, des cars postaux montent jus-qu'au barrage de la Göscheneralp.
Autour du Gantrisch N° 0136
Gurnigel, Wasserscheidi — Untere Gantrischhütte • BE

Autour du Gantrisch

Pour découvrir la diversité de la région de Gurnigel-Gantrisch en un jour, il est recommandé de parcourir le circuit du Gantrisch. Cette boucle appréciée réserve à chacun quelque chose: chalets d'alpage pour se restaurer, chemins traversant les prairies, arêtes rocheuses étroites, cols des Préalpes offrant de beaux panoramas; on peut même escalader le Gantrisch. Depuis la ligne de partage des eaux de la Gürbe et de la Singine, on entre sans peine sur un large chemin pédestre dans la vallée encaissée du Nünenenberg. A main gauche, on a une vue plongeante sur les vallées de l'Aar et de la Gürbe, à droite dans la vallée de la Singine. Pourtant ce qui domine sont les pentes abruptes de la Nünenenflue et du Gantrisch, qui se dressent peu après l'alpage d'Obernünenen devant le chemin pédestre. Une brèche sépare les deux montagnes, le col de Leiteren. Autrefois, il fallait grimper par des échelles, aujourd'hui, un chemin en zigzags y conduit. Le chemin de montagne balisé fait le tour du Gantrisch, s'étire, avec de beaux coups d'oeil sur le Stockhorn et le Niesen, jusqu'au belvédère de la Schibenspitz (point culminant du circuit si on ne monte pas au Gantrisch). La vue est encore plus étendue, un étage plus haut, au sommet du Gantrisch. Ce dernier est accessible en une demi-heure depuis la Schibenspitz. Les montagnards au pied sûr y grimpent déjà depuis le col de Leiteren (corde fixe). La vue s'étend du Wetterhorn jusqu'au Wildhorn et loin en-dessous se trouve le lac Gantrischseeli. La descente passe par une arête rocheuse semée d'herbes et des pâturages, puis par le col de Morgete sur un chemin facile jusqu'aux rives du lac idyllique. D'ici, jusqu'à l'Obere- et l'Untere Gantrischhütte resp. jusqu'à l'arrêt du car postal sur la route du col, il ne faut compter que quelques minutes.
Au Klöntalersee N° 0137
Rhodannenberg — Innerthal • GL

Au Klöntalersee

Deux lacs d'accumulation se trouvent au début et à la fin de cet itinéraire assez long, mais sans difficulté, passant par un col du pays de Glaris au canton de Schwytz. Le Klöntalersee est un lac naturel, formé par des éboulements de montagne, et dont le niveau a été un peu relevé par une digue, voici un siècle. Le Wägitalersee en revanche a inondé une vallée de montagne autrefois agricole pour fournir de l'électricité à la plaine. En été, les deux lacs invitent à la baignade. Arrivée et retour vers l'itinéraire de l'excursion s'effectuent le mieux en car postal, mais la ligne Klöntal - Glaris n'est desservie qu'en été. La montée, avec son altitude d'à peine 1600 mètres, le Schwialppass peut être emprunté plus tôt que d'autres passages dans les Alpes, s'effectue en deux étapes, interrompue par le replat de la Richisau, où passe également la frontière cantonale. Dans la descente vers le Wägital, côté soleil, quand il brille dans le dos, il fait scintiller le lac avec les montagnes qui s'y reflètent. Contrairement au Klöntalersee avec ses imposantes parois rocheuses, plus jeune et moins spectaculaire, le Wägitalersee n'a pas donné lieu à l'enthousiasme littéraire. Tant pis, le principal ce sont les truites: fraîchement pêchées et servies sur la terrasse du restaurant, elles aident à régénérer rapidement les forces dépensées.
Auberge de l'Onde, St-Saphorin N° 0128
Lutry — St-Saphorin • VD

Auberge de l'Onde, St-Saphorin

Autrefois lieu de rendez‑vous favori de Charlie Chaplin, l'Auberge de l'Onde jouit aujourd'hui d'une popularité notoire auprès des randonneurs qui s'aventurent dans le bourg viticole et romantique de St‑Saphorin. En 2007, le plus grand terroir vinicole de Suisse romande entre au classement du patrimoine mondial de l'humanité. Le vignoble en terrasses constitue un unique et magnifique paysage culturel, qui fut construit de toutes pièces il y a 800 ans dans le seul but de produire du bon vin. On y trouve des villages pittoresques, des ruelles étroites et sinueuses encadrées de murs de pierres sèches et de somptueux points de vue. Un peu partout, des pintes et des caves invitent à la dégustation. La route qui mène de Lutry à St‑Saphorin traverse trois propriétés viticoles, puis il y a Chardonne. Et, bien sûr, Villette, Epesses, Dézaley, des noms qui cachent une riche histoire. Surtout Dézaley qui comporte les vignes les plus escarpées et les plus anciennes. L'aménagement en terrasses, par les moines cisterciens, remonte en effet au XIIe siècle. Mais les trois autres noms profitent eux aussi des « 3 soleils » de Lavaux : le soleil qui brille dans le ciel, les rayons de lumière, reflétés par le lac, et la chaleur dégagée par le sol. C'est en ces termes que l'auteur Ferdinand Ramuz a décrit le coin, probablement autour d'un verre de vin au milieu de St‑Saphorin. Et c'est justement là que se trouve notre destination gastronomique. La plaisante Auberge de l'Onde propose une cuisine du terroir raffinée. La pinte accueille le client en lui proposant du corégone du lac Léman, de l'entrecôte grillée, du tartare, diverses salades, assiettes froides ou de charcuterie avec de la tomme épicée, fabriquée en Suisse romande. Il convient d'indiquer que le chemin proposé est une route asphaltée. Cela n'empêche que le site est consiréré comme un joyau de la Suisse Romande.
Mont Tendre N° 0083
Le Pont — Col du Marchairuz • VD

Mont Tendre

Les chemins des crêtes du Jura suisse offrent aux randonneurs un vaste réseau d'itinéraires sans grande difficulté. Sur six cents kilomètres, on peut être en route entre Zurich et Genève. Avec ses 1679 mètres, le Mont Tendre représente le sommet le plus haut du Jura suisse. Sur tout le Jura, il n'est dépassé que de 40 mètres par le sommet du Crêt de la Neige en France. De magnifiques chemins étendus mènent aux environs du lac de Joux à travers forêts et prairies parsemées de calcaire par des crêtes assez douces jusqu'à son sommet. Des fermes de montagne vous invitent à entrer, les vaches font la haie et quelquefois barrent aussi le passage. Couronnement d'une randonnée sur le chemin des crêtes du Jura entre Vallorbe et le col du Marchairuz, le sommet du Mont Tendre offre par temps clair des vues splendides sur le lac Léman et les Alpes de Savoie. Si vous désirez pratiquer la marche dans cette région, il faut bien vous informer sur les liaisons des transports publics parfois assez rares. Une ligne de chemin de fer relie Vallorbe au Pont et au Brassus au bord du lac de Joux. Les fins de semaines seulement, il existe une ligne de bus entre le col du Marchairuz et Le Brassus, qui mène à Nyon. Pour passer la nuit à l'Hôtel Col du Marchairuz, il vaut mieux s'annoncer à temps. Une nuit intermédiaire permet de vraiment goûter pleinement les grands espaces des hauteurs du Jura. Diverses possibilités s'offrent ensuite pour continuer son chemin.
Weissenstein N° 0100
Stn. Oberdorf — Kurhaus Weissenstein • SO

Weissenstein

Autrefois la mer couvrait le Jura ; aujourd'hui, le brouillard élevé flotte en automne au pied du Jura sud. Au-dessus, s'élève la montagne des Soleurois, le Weissenstein aux pentes baignées de soleil. Cette randonnée classique, nous voulons la parcourir sur un itinéraire peu fréquenté, mais très intéressant par ses paysages: de la gare d'Oberdorf (Ligne Soleure - Gänsbrunnen - Moutier) par la Steinig Chlus, un passage dans les rochers , jusqu'à l'auberge Hinter Weissenstein. Avant la montée, on effectue un détour par la carrière Steingrueben, où dans des plaques calcaires inclinées de nombreuses traces de dinosaures ont été découvertes. Vieilles de 145 millions d'années, les empreintes d'herbivores pesant 50 tonnes forment un site géologique sensible sous protection et peuvent être observées depuis une plate-forme avec des panneaux d'informations. Le chemin en zigzags qui suit se dirige rapidement vers la hauteur et à cette époque de l'année émerge souvent du brouillard gris dans un magnifique temps d'automne sous un ciel d'un bleu profond. Trois auberges aux terrasses ensoleillées invitent alors à un repos bien mérité au Weissenstein. Près du Kurhaus riche en traditions, mais modernisé, situé vers la station d'arrivée du télésiège, au-dessus de la mer de brouillard s'ouvre le panorama alpin de 400 kilomètres entre le Säntis à l'est et le Mont Blanc à l'ouest. La vue est encore plus spectaculaire depuis le proche Röti à 1395 mètres, où la vue circulaire s'étend aussi aux hauteurs du Jura voisines. Après le retour par le même chemin jusqu'au Kurhaus, on redescend dans la vallée par le télésiège aéré jusqu'à la gare d'Oberdorf.
Promenade à l’Alp Grindel N° 2212
Gschwandtenmaad • BE

Promenade à l’Alp Grindel

Ce circuit facile dans la vallée de Rychenbach n’a certes pas de sommet pour destination, comme c’est souvent le cas, mais offre une vue grandiose sur l’arène spectaculaire des montagnes du Rosenlaui. L’itinéraire évolue sur le versant ensoleillé de la vallée. En 1970, une route en longs virages et partiellement bitumée a été construite pour desservir l’Alp Grindel: idéale pour les véhicules, mais moins attrayante pour les randonneuses et randonneurs. Les anciens chemins pédestres de la région d’alpage, eux, sont vite tombés dans l’oubli. Un changement s’est heureusement amorcé après 2020: la commune de Schattenhalb, sur laquelle se trouve l’alpage, s’est rappelé ces anciens sentiers, les a dégagés et en a refait des chemins de randonnée. Depuis, il est possible d’emprunter de jolis chemins historiques à l’Alp Grindel, qui se fondent harmonieusement dans le paysage et grimpent sur les hauteurs en nombreux lacets. Au lieu de randonner sur un revêtement dur ou sur le gravier monotone, les marcheuses et marcheurs traversent désormais des prairies fleuries et des forêts au sol tapissé de racines. Ce projet a été récompensé par le Prix Rando 2024. De l’arrêt de car postal au fond de la vallée, le chemin monte d’abord en douceur jusqu’aux refuges de Rufeneschärm puis se fait toujours plus raide à travers les alpages et la forêt jusqu’à Mettlen. Avant le chalet d’alpage, il faut bifurquer pour prendre le chemin de randonnée balisé en direction de Chrüteren. Ce chemin d’altitude mène hors de la vallée en alternant petites montées et descentes. Le passage clé du circuit est le fossé Chrüterengraben. Le lit du ruisseau est parsemé de grosses pierres. Il n’existe pas vraiment de chemin pour le franchir, mais une chaîne en métal tendue au-dessus du fossé permet de se tenir pour arriver de l’autre côté. La randonnée passe peu après devant un autre chalet d’alpage à Untere Chrüteren puis redescend dans la vallée. La descente par Schwendeli offre des vues magnifiques sur la silhouette dentelée des Engelhörner, de l’autre côté de la vallée.
Églises et chapelles dans le Val Capriasca N° 2210
Lamone-Cadempino • TI

Églises et chapelles dans le Val Capriasca

La chapelle San Zeno se dresse sur le mont du même nom, au-dessus de Lamone, à 562 mètres d’altitude. Ce sera la seule montée notable du jour. D’ici, la vue s’étend sur le Val d’Agno, l’aéroport, l’autoroute et la zone industrielle. Non loin de ce monde affairé, cette randonnée marquée par le silence est consacrée aux villages et aux églises du Val Capriasca. De la chapelle San Zeno, on traverse une forêt de bouleaux et de châtaigniers jusqu’à l’église San Giorgio e Maria Immacolata, bâtie en 1647. On quitte le lieu par un escalier majestueux en direction d’Origlio et on gagne un peu d’altitude en montant vers Ponte Capriasca et sa remarquable église Sant’Ambrogio. Le parcours se poursuit vers Vaglio et son église de style Art nouveau dei Santi Antonio di Padova, Giacomo e Filippo, construite en 1916. Par la petite route «in Altràda», on rejoint le chemin qui mène, par la forêt, à l’église San Clemente. Lors de longues périodes de sécheresse, on y priait autrefois pour qu’il pleuve. Non loin se trouve la tour médiévale Torre di Redde. Sur un beau chemin forestier, on descend ensuite vers Origlio et son lac. Sur la rive ouest opposée, on dévale une pente raide vers Lamone avec, au-dessus de soi, le Monte San Zeno.
De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar N° 2209
Messen, Dorfplatz — Büren an der Aare

De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar

De paisibles fermes et, devant elles, des tas de fumier... L’image est trompeuse car Messen, dans la vallée soleuroise de la Limpach, est bien plus qu’un village agricole. Il s’agit même du cœur économique de la vallée. On y trouve un centre médical, une boulangerie et un supermarché, des entreprises artisanales, des restaurants et une piscine. On y pratique aussi une agriculture intensive. En passant devant l’église et en longeant le ruisseau Messibach, strictement canalisé, on marche à travers de vastes champs. Seule une route vient perturber cet ordre rectiligne. Elle traverse la plaine en direction d’Oberramsern. C’est là que mène la randonnée, qui quitte maintenant la plaine de la Limpach pour monter vers le Bucheggberg. À Lüterswil, on laisse aussi derrière soi le canton de Soleure pour se diriger, par le Grabenöli, vers le village bernois d’Oberwil, où l’on fabrique du fromage emmental. Enfin, en passant par Eichwald, on arrive à Büren an der Aare. La petite ville, autrefois un nœud de communication grâce à son pont en bois de 108 mètres de long, est aujourd’hui bien plus tranquille.
Le paysage varié du parc du Jura argovien N° 2208
Zeihen, Stauftel — Schinznach Dorf, Oberdorf • AG

Le paysage varié du parc du Jura argovien

En gare de Zeihen, un train de marchandises passe en trombe tandis que les camions et les voitures s’engouffrent bruyamment dans le tunnel du Bözberg. Moins d’une minute plus tard, la marche se déroule déjà au calme. La jeune Sissle s’écoule en gargouillant doucement. Un peu plus haut, l’eau s’élance le long d’une paroi rocheuse de 5,4 mètres de haut. C’est la plus haute cascade du canton d'Argovie. Le début de cette randonnée surprend et la suite offre de la variété. Voici d’abord le village-rue de Linn, où se trouve le bureau du Parc du Jura argovien. Il est étonnant de trouver ici des étangs, des tas de bois et des murgiers, des arbres à hautes tiges et des haies, autant de structures qui témoignent d’une gestion soigneuse de la nature. Mais le point fort de Linn est son tilleul, vieux de 800 ans. Le parcours se poursuit vers le Linnerberg, d’où la vue porte sur l’Argovie industrielle. Dans la clairière de Möösere, le regard se pose sur les collines couvertes de forêts de hêtres d’où émergent les ruines de châteaux médiévaux. Enfin, un chemin soutenu par des murs en calcaire du Jura mène le long des vignobles au village de Schinznach et à l’arrêt de bus. Il est conseillé de visiter le village avant de repartir.
Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen N° 2207
Obersaxen, Meierhof Post — Obersaxen, Friggahüs • GR

Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Sur un chemin historique dans le Muotatal N° 2205
Hoch-Ybrig, Talst. Laucheren — Oberberg St. Karl • SZ

Sur un chemin historique dans le Muotatal

Certaines voies de communication s’empruntent depuis la nuit des temps. L’une d'entre elles est l’«Alte Schwyzerweg», qui mène d’Einsiedeln à Schwytz. Cette randonnée hivernale la suit entre Oberiberg et l’Ibergeregg. En été, le chemin traverse des zones marécageuses entourées de forêt. Il est donc sécurisé par des structures spéciales. Mais en hiver, il est couvert de neige. Les marais offrent alors un abri à la faune sauvage. Des panneaux rappellent de respecter l’habitat des animaux et de ne pas quitter les pistes et les chemins. Sur l’Ibergeregg, les familles s’adonnent au ski avec grand plaisir. L’ «Alte Schwyzerweg» mène directement à Schwytz tandis que cette randonnée hivernale, offrant de belles vues, conduit à St. Karl en passant par Oberberg et s’achève par deux trajets en téléphérique. Le premier relie la station supérieure de St. Karl à Illgau, d’où une courte marche permet de rejoindre la station supérieure du téléphérique Illgau-Ried.
Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés N° 2204
Zweisimmen, Sparenmoos — Zweisimmen, Site Alp • BE

Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés

Zweisimmen est la porte d’entrée de la région mondialement connue de Gstaad-Saanenland. Au-dessus de ce joli village se trouve le site de Sparenmoos, sur une terrasse aux collines allongées. La randonnée hivernale sur le haut-marais, qui offre de belles vues, commence à l’arrêt de bus de Zweisimmen, Sparenmoos. Elle monte légèrement en direction de Hüsliberg. De ce tronçon, la vue sur le Simmental, le Saanenland et les Alpes vaudoises est spectaculaire. En suivant le chemin qui s’élève vers le Hüsliberg, on voit l’imposante crête du Hundsrügg se dresser devant soi. C’est le premier tournant de la randonnée. Des hauts-marais et d’imposants sapins en habits d’hiver s’offrent au regard. Le long de la forêt et à travers des tourbières enneigées, on revient à l’arrêt de bus Sparenmoos et on suit la crête du même nom jusqu’au Site Alp, un endroit idéal pour une pause agréable. Le restaurant, aménagé de façon rustique et confortable, sert des spécialités typiques comme la fondue au fromage. D’ici, on jouit d’une vue magnifique sur les sommets enneigés du Wildstrubel, du Wildhorn et des Diablerets et l’on est proche du but de la randonnée, l’arrêt de bus Zweisimmen, Site Alp.
En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois N° 2202
Les Paccots, Les Rosalys • FR

En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois

La région des Joncs – Corbetta plaît à toutes les générations. Les enfants aiment y luger et apprendre à skier tandis que les plus expérimentés d’entre eux se font tirer par une assiette jusqu’au-dessous du sommet de la Corbetta. C’est là que les adultes grimpent en raquettes depuis le sud. Le parcours en raquettes montant à la Corbetta est agréable. Depuis le terminus du bus Les Rosalys, il s’élève vers le restaurant du même nom. On entend vite des voix d’enfants qui trahissent la proximité du domaine skiable. Peu après le parking, l’itinéraire quitte la route sur la droite et traverse les champs. Là où l’on voit un chalet d’alpage, il emprunte la trace à gauche, descend vers la forêt puis suit la petite route à droite vers la cabane d’alpage de la Tornare. Une centaine de mètres plus loin, il monte en ligne droite jusqu’à celle de la Vuichouda et continue jusqu’au sommet. La vue s’étend maintenant du Moléson au Mont-Blanc et au Chablais en passant par la Dent de Lys. Lors de la descente de la Corbetta, le parcours passe par le domaine skiable et ses remontées mécaniques puis se poursuit vers le lac des Joncs. On rejoint la station de bus en passant par Les Rosalys.
En hiver sur les traces du dahu N° 2201
Anzère, télécabine

En hiver sur les traces du dahu

Le dahu est une créature mythique. Il ressemble aux chamois et se caractérise avant tout par la longueur inégale de ses pattes, qui sont plus courtes sur une moitié du corps et lui permettent de bien tenir sur les pentes montagneuses. La légende distingue les dahus gauchers (lévogyre) des dahus droitiers (dextrogyre). Ici, à Anzère, une randonnée hivernale est consacrée à cet étrange animal. Elle débute et se termine au terminus de la ligne de bus Sion-Anzère. Parfaitement balisé, le parcours suit les routes forestières et alpines enneigées jusqu’aux alpages d’Ayent et d’Arbaz tout blancs. L’itinéraire revient finalement au point de départ, à Anzère, en passant par Les Grillesses. Le long du parcours, les personnes pratiquant différents sports d’hiver se partagent la même voie. Le chemin de randonnée hivernale traverse régulièrement les pistes et la prudence est alors de mise. Selon les conditions d’enneigement, ces tronçons de piste peuvent en effet être durs et gelés. Il est alors préférable d’utiliser des bâtons ou des crampons.