Le bonheur au sommet
Le bonheur au sommet
En route pour le panorama! Ces dix propositions de randonnées sont pleines de défis. L'ascension peut être exigeante, mais la récompense vaut chaque effort : savourez votre triomphe, le panorama et la joie au sommet. Une sensation incomparable! Relevez-vous le défi?
Vers le Gällihore
Tout droit vers le Gonzen
Sommet tessinois en famille
Juste à temps pour vos projets de week-end, notre proposition de randonnée arrive dans votre boîte de réception chaque jeudi soir.
Randonnée alpine dans le Toggenbourg
Sur le versant sud, la paroi rocheuse de la chaîne montagneuse des Churfirsten descend presque à la verticale vers le lac de Walenstadt. À l’inverse, sur le versant nord, les chemins de randonnée de montagne du Toggenbourg mènent vers les sommets à travers des flancs raides. Seul un chemin de randonnée alpine mène jusqu’au Zuestoll. Son ascension est considérée comme une prouesse quand il est question des Churfirsten. La randonnée démarre à l’hôtel de montagne Alp Sellamatt. Selun, Frümsel, Brisi, Zuestoll et Schibenstoll: les sommets majestueux des Churfirsten forment un panorama impressionnant. D’un pas tranquille, le randonneur traverse de plats pâturages en direction de Zinggen. Il oblique ensuite vers la droite et emprunte la route alpine en direction de Lüchern, sur laquelle il est possible de se servir en boissons fraîches et diverses glaces. Après la ferme Langlitten, le terrain devient plus rocailleux et plus raide. À Rüggli, le sentier se divise en deux. Le randonneur prend ici à droite et suit le chemin de randonnée alpine balisé en blanc-bleu-blanc. Il emprunte ensuite les marches de pierres et gravit le premier passage clé de la randonnée pour atteindre le dos verdoyant du Zuestoll. Le sentier monte en légers zigzags jusqu’à la crête vertigineuse. Le deuxième passage clé est aisément réalisable grâce à la sécurisation par des câbles en acier. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus sur un tronçon de chemin exposé avec vue sur le Schibenstoll, avant d’atteindre la croix sommitale du Zuestoll. La vue plongeante sur le lac de Walenstadt, qui n’apparaît qu’au tout dernier moment, est spectaculaire, tout comme la vue sur les Alpes glaronnaises et grisonnes. L’itinéraire est le même pour le retour.
Les mythiques Tours de Leysin
Cette excursion difficile qui passe par deux sommets des Alpes vaudoises doit se faire par beau temps. Un grand moment est celui lorsque l’on rejoint la Tour de Famelon. Sur les derniers mètres, la montée est si raide que l’on s’aide d’une chaîne, mais le panorama est grandiose. Le chemin vers la Tour de Mayen traverse le paysage austère et changeant des lapiaz de Truex. On oublie alors la première heure de marche monotone sur une petite route en gravier vers la Pierre du Moëllé. De profonds sillons se sont creusés dans la roche, percée de nombreux trous ronds. Le karst s’étend sur plus de 15 kilomètres. Les spéléologues ont découvert ici des grandes grottes, des cavités s’étendant sur plus de 100 mètres ainsi que des glacières et ont répertorié 320 cavités. L’un des «gouffres», situé à 504 mètres au-dessous du niveau de la mer, est l’un des plus profonds de Suisse. L’un des effets de ce beau paysage est qu’il rend toute prévision de durée peu fiable. Le recours aux mains est souvent indispensable pour ne pas perdre l’équilibre et, pour monter, il faut franchir des petites fissures et contourner des blocs de rochers. Il est conseillé de garder un œil sur les balisages pour ne pas quitter le bon chemin. Cette partie de l’itinéraire n’est pas recommandé lors de temps pluvieux car il y a risque de glissade. En haut, sur l’arête, on admire le lac Léman. Le chemin se poursuit à une altitude constante, passe près du lac Segray, puis s’élève vers la Tour de Mayen. La voie, raide, est assurée par des chaînes sur un long passage. Elle est déconseillée aux personnes souffrant de vertige. Les efforts sont payants: une fois arrivé sur le large sommet, on a droit à un panorama à 360 degrés qui va de Montreux au Cervin et au Mont Blanc. Un arrêt prolongé s’impose avant d’entamer la descente.
Le Pilate par les crêtes
Avant de partir, les randonneurs ont intérêt à évaluer si leur projet de marche est faisable ou non. Un seul bref passage peut suffire à le rendre impossible. La randonnée exigeante qui appelle à ce type de réflexion est celle qui part de l’Eigental vers le Pilate via les sommets du Rottosse et du Widderfeld. L’arrivée ne se fait qu’au bout d’un long tronçon vertigineux qui n’est pas du goût de tout le monde. Mais hormis ce passage, cette randonnée particulièrement variée constitue une magnifique expérience pour qui a le pied sûr. Elle démarre depuis Eigenthal par un tronçon tout à fait plat le long du ruisseau Rümlig. Un petit kilomètre plus loin, juste après l’auberge, le chemin bifurque sur une route forestière en direction de la vallée pour se transformer en chemin de randonnée de montagne après seulement deux lacets. Ce chemin raide muni de marches conduit élégamment jusqu’à une crête. Puis on continue jusqu’à Oberalp et on vient à bout de quelques nouveaux passages raides jusqu’au Rottosse, qu’on laisse à sa droite pour cheminer en direction du Widderfeld, une colline verdoyante sur laquelle on ne grimpe pas: le chemin tourne à gauche. Vient ensuite un tronçon vertigineux le long de crêtes avec un passage d’escalade facile. A partir de Gemsmättli, le chemin longe un flanc de montagne abrupt pour arriver au Tomlishorn. Il faut profiter de ce sommet avant d’emprunter le chemin de tourisme pédestre menant à la station supérieure du Pilate.
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