Randonner proche de l'eau
Fieschertal panoramique
Fascinante chute du Leuenfall
Voyage dans le temps en Valais
Juste à temps pour vos projets de week-end, notre proposition de randonnée arrive dans votre boîte de réception chaque jeudi soir.
Randonnée aux chutes du Seerenbach
On accède au point de départ de cette randonnée en bateau, en traversant le lac de Walenstadt de Murg à Quinten. Le village n’est accessible qu’à pied, on n’y voit donc aucune voiture. Sis entre le lac et les Churfirsten, le lieu compte moins d’une quarantaine d’habitants et n’est pas sans rappeler les fjords scandinaves. De par sa situation sur la rive ensoleillée du lac, Quinten présente en revanche un climat méridional et une riche biodiversité, ce qui en fait un endroit idéal pour la vigne. La randonnée débute en sortant de Quinten et en longeant le lac. Après une petite demi-heure, le chemin monte en direction du ruisseau Fulenbach à travers une forêt mixte. On peut toujours apercevoir de-ci de-là le bleu profond du lac. Le sentier parcourt un terrain escarpé dont les passages difficiles sont sécurisés, à un endroit même au moyen d’une galerie. Le chemin entame alors une légère descente. À mi-chemin de Betlis, une jolie aire de grillade invite à la pause. Aux alentours de Seeren, le paysage se dégage peu à peu et les randonneurs atteignent les chutes du Seerenbach après une courte ascension. C’est impressionnant de voir l’eau tomber depuis l’une des chutes d’eau les plus hautes du monde. Les trois paliers de la cascade atteignent près de 600 mètres au total. Ils s’observent encore mieux sur la suite du chemin vers Betlis. Après l’auberge Paradiesli, une nouvelle ascension mène à Schöpfsagg, puis on passe le long d’un petit lac artificiel avant de rejoindre l’arrêt du car postal dans le virage de Lehni.
De Brugg au château d’eau de la Suisse
La randonnée commence par un voyage dans le temps, de l’époque actuelle à l’Antiquité. Le campus moderne de la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest, situé à la gare de Brugg, est plein de vie, de restaurants et de magasins. Quelques rues plus loin se trouvent les fondations de l’amphithéâtre romain de Vindonissa, qui pouvait accueillir près de 10 000 personnes. Au-delà de l’étonnement, un sentiment mitigé peut prévaloir puisqu’ici se tenaient surtout des combats d’animaux ou de gladiateurs. Les 40 premières minutes du parcours jusqu’à Dägerli, derrière Windisch, s’effectuent sur un revêtement dur, qu’il est possible d’éviter en se rendant en car postal de Brugg (ligne 363, direction Mellingen) à Windisch, Dägerli. D’ici, le sentier pédestre longe la Reuss dans un décor sauvage. Les rives sont creusées et des arbres gisent dans l’eau. Peu avant le pont de Birmenstorf, le restaurant Müli invite à une pause au bord de l’eau. Le magasin bio d’une ferme de Birmenstorf permet de compléter le pique-nique. Au-dessus du village, le sentier s’élève dans le vignoble. L’effort est rude par rapport au parcours sur les rives fraîches de la Reuss. Peu après, sur le Baldegg, il reste 170 marches à gravir pour rejoindre le château d’eau, une tour qui dépasse les cimes de la forêt proche. Par temps clair, la vue sur les Alpes et le Jura est magnifique, en particulier sur la chaîne des Lägern, derrière Baden. Le parcours conduit ensuite de Baldegg au Gebenstorfer Horn, un point de vue d’où l’on peut admirer le «château d’eau de la Suisse», le confluent des trois grandes rivières que sont l’Aar, la Reuss et la Limmat. Une descente par le flanc boisé mène assez vite à Turgi.
La mousse, reine des gorges de l’Orbe
En se promenant dans les gorges de l’Orbe par une belle journée de printemps, on voit qu’ici, le vert est roi. D’énormes blocs de roche moussus reposent dans la rivière et on dénombre quelque 80 espèces de mousse. Des fougères bordent le chemin, les feuilles des hêtres brillent, les violettes des bois et les gesses printanières colorent le lieu. Il est étonnant qu’une flore aussi variée s’épanouisse dans ce lieu humide et ombragé. Il est conseillé de faire d’abord un petit détour depuis la gare du Day jusqu’au barrage. Ensuite, le sentier longe la rivière et ses pierres moussues jusqu’au Saut du Day, où l’eau se jette dans un bassin par une dizaine de hauts paliers. Jusqu’en 1972, il y avait là une centrale dont l’électricité servait à fabriquer du chlorate de potassium pour les explosifs et les têtes d’allumettes dans une usine. Un vieux tunnel sombre passe toujours sous la cascade. On longe l’Orbe et on change de rive, toujours en montant, avec la rivière en contrebas. Ce n’est qu’avant Les Clées que le chemin redescend. Avant le premier pont, un panneau en bois indique la direction des marmites glaciaires. Il y a des millénaires, lorsque l’Orbe était gelée, l’eau s’incrusta profondément dans la pierre blanche. Des pierres tournoyant dans le tourbillon d’eau creusèrent des trous ronds. Depuis, de la mousse a poussé sur les rochers ... un lieu magique. Sur le versant nord, le chemin maintenant ensoleillé surplombe l’Orbe, la plupart du temps sans vue sur la rivière, puis descend jusqu’à un pont. Ici, on peut explorer les gorges sur quelques mètres par soi-même si l’on a de bonnes chaussures de marche et que l’on fait preuve de prudence. On passe une dernière fois sur le côté sud de l’Orbe pour grimper sur un chemin de randonnée de montagne. Personnes souffrant de vertige s’abstenir! Ici ou là, on aperçoit la rivière avant d’arriver à Orbe.