• Suisse Rando HomeRandonner au Tessin

123 entrées ont été trouvées
Gridone N° 0658
Cortaccio — Mergugno • TI

Gridone

Le Gridone, situé entre les Centovalli et le lac Majeur, a droit à tous les superlatifs. On voit déjà son sommet arrondi lors du trajet entre Bellinzone et Locarno. Les randonnées les plus faciles passent par son versant oriental. On s'épargne en effet près de 800 mètres de dénivellation en partant de Cortaccio ou de Mergugno. La combinaison des deux itinéraires, qui suppose une nuit au Rifugio Al Legn, permet d'admirer des paysages variés. La montée vers la «cabane panoramique» dure deux heures. L'approche par Cortaccio offre de belles vues sur l'Italie et Canobbio, tandis que l'itinéraire partant de Mergugno traverse le «bosco sacro», riche en cytises des Alpes. Ceux qui le souhaitent se reposeront sur la terrasse ensoleillée de la cabane avant de monter à travers les rhododendrons jusqu'au Gridone (1 h 10). Après la Bocchetta di Valle, les chemins se séparent. La voie la plus courte et la plus difficile emprunte le flan nord-oriental et un terrain parsemé de rochers; la plus facile monte par une côte jusqu'au point 2138, puis suit sur la crête les sentiers des chevriers jusqu'à la croix du sommet du Gridone (2188 m). Les marcheurs ont alors le souffle coupé à la vue du panorama grandiose sur le groupe du Mont Rose et tout l'arc alpin. Peut‑être le dernier tronçon passant par des rochers escarpés jusqu'au sommet (T3) explique‑t‑il aussi cet état?
Monte Brè N° 0660
Castagnola — Monte Brè • TI

Monte Brè

Le Monte Brè, qui surplombe Lugano, à l’est, est l’un des sommets offrant les plus belles vues panoramiquesdu Tessin, mais aussi un but de randonnée idéal en hiver. Trois étapes très différentes permettent de rejoindre son point culminant, à 925 mètres. Au terminus du bus 1, à Lugano Castagnola, commence une balade le long de la rive, sur le Sentiero dell’olivo, vers Gandria. Le long de ce sentier didactique, 18 panneaux en plusieurs langues sont consacrés à ce fruit. En hiver, Gandria, au climat tempéré, est beaucoup plus calme que durant la haute saison. C’est de cette localité située à la frontière avec l’Italie que l’on monte en moins de deux heures, à travers la forêt dénudée et par d’étroits sentiers, au village de Brè (Brè Paese), situé dans une dépression à l’est du Monte Brè. Un chemin mène ensuite au sommet en une demi‑heure. Belle vue garantie sur Lugano, son lac et, audelà, la couronne de montagnes. Le funiculaire qui redescend en ville (dans la banlieue, à Cassarate) circule jusqu’au 31 décembre, puis dès le 1er mars. S’il n’est pas exploité pour cause de révision en janvier et en février, il ne reste plus qu’à redescendre à pied à Brè Paese pour emprunter le bus qui retourne à Lugano.
Sentiero del Castagno, Malcantone N° 0661
Arosio • TI

Sentiero del Castagno, Malcantone

Le Sentier de la châtaigne part d’Arosio, le village le plus haut du Malcantone. Cette boucle de 11 kilomètres peut être interrompue à différents endroits, car tous les villages situés le long du chemin sont desservis par un bus qui rejoint Lugano.Une châtaigne figure sur les panneaux indicateurs de ce sentier qui traverse un paysage façonné par la nature et par l’homme, marqué par ce fruit. En huit lieux, les promeneurs s’informent sur l’importance de la châtaigne, les processus de transformation qu’elle subit et l’utilisation du bois. Des lézards se promènent dans les feuillages des châtaigniers, d’un vert tendre printanier. Entre les grandes feuilles, on distingue les coques, encore petites et vertes, qui ne bruniront qu’en mûrissant. A partir des charmants villages de Mugena et Fescoggia, les promeneurs ont une jolie vue sur la plaine de Caroggio ou, vers le haut, sur les versants boisés de la chaîne des Gradiccioli. En chemin, on passe également devant un étang qui sert de réserve d’eau en cas d’incendie de forêt et qui rappelle que le risque de feu est élevé dans la région.Pour en revenir aux châtaignes, pourquoi ne pas terminer la randonnée par une dégustation de vermicelles ou un morceau de gâteau aux marrons? En hiver surtout, de nombreux restau~ rants du Malcantone proposent des spécialités à base de châtaignes, mais on peut aussi profiter au printemps de mets confectionnés avec la récolte de l’année précédente. Les magasins de la région vendent toute l’année des marrons sous toutes leurs formes.
Strada alta N° 0662
Osco — Anzonico • TI

Strada alta

Les 45 kilomètres de la Strada Alta, bien ensoleillés et ne dépassant jamais 1400 m d’altitude sur le flanc gauche de la Vallée de la Léventine, sont parfaits pour inaugurer la saison de randonnée au printemps. Ce chemin panoramique est généralement praticable dès le mois d’avril. Mais attention, les endroits humides des espaces ombragés peuvent encore être glissants! La Strada Alta s’étire entre Airolo et Biasca en traversant toute une série de villages et de hameaux sur les hauts de la vallée. Il s’agit, en fait, de l’ancien chemin muletier qui évitait les dangereuses gorges du talweg. Le tronçon médian, entre Osco et Anzonico, est le plus agréable pour la randonnée puisqu’il suit généralement des sentiers et est presque plat. Depuis Osco, le chemin traverse la forêt de sapins, de pins et de châtaigniers de la gorge de Sciresa, à la fois romantique et sauvage. L’étape suivante, après Calpiogna, est le village de Rossura, typique de la Levantine avec l’église de San Lorenzo et Agata qui mérite une visite. A Tengia, la Strada Alta se subdivise: le chemin supérieur grimpe vers le belvédère des Monti di Cò, tandis que le chemin inférieur poursuit tranquillement à travers prés et bois jusqu’à Calonico. Ce n’est que peu avant Anzonico que les deux itinéraires convergent à nouveau. De l’église de Calonico, sise sur une véritable chaire dominant à pic la vallée, on aperçoit le fond de cette dernière dans laquelle s’écoule un trafic intense et bruyant. Le calme règne par contre sur le chemin panoramique. Dans la forêt de châtaigniers proche, l’agréable Grotto Pro Bell invite à faire une pause. Le chemin est ensuite le plus souvent ombragé jusqu’au village d’Anzonico, aux nombreuses maisons de bois bien conservées.
Sentierone Verzasca N° 0664
Sonogno — Lavertezzo • TI

Sentierone Verzasca

Eminemment photogénique, avec son élégant pont aux airs romains, la rivière est fidèle à son nom: Verzasca, ou «vertes eaux». Ses plages de galets attirent à la belle saison les adeptes du bronzage, ses petits bassins naturels voient s’ébattre les nageurs, et ses rives sont le lieu rêvé des randonneurs pour un pique‑nique avec vue sur le «Ponte dei Salti»: ce célèbre pont médiéval à une pile est devenu l’emblème de toute la vallée. C’est une randonnée à tout point de vue fabuleuse qui s’achève ici, éblouissante, à Lavertezzo. Au départ de Sonogno, le chemin longe constamment la rivière, dans un cadre idyllique, à travers forêts de bouleaux et de mélèzes. Puis viennent les marécages et, de Brione à Lavertezzo, une trentaine de sculptures et d’installations, qui font du «sentierone» un véritable sentier des arts, ou «sentiero per l’arte», comme si le paysage avait besoin de cette touche d’esthétique supplé~ mentaire! Car le Val Verzasca, à la beauté aussi sauvage que romantique, est un endroit béni des dieux, avec ses villages paisibles, souvent restaurés avec soin, comme Frasco, ses ponts suspendus à vous donner le vertige, ses petites plages isolées et ses délicieux grotti où vous dégusterez un verre de merlot gouleyant, accompagné de préférence de l’une des nombreuses spécialités du Tessin: charcuterie, risotto, polenta, etc. La vie n’a pourtant pas toujours été aussi facile dans le Val Verzasca, comme en témoigne la passionnante exposition du Musée de Sonogno. Mais ses habitants ont toujours eu de la ressource: il n’est qu’à voir la boutique «Pro Verzasca», qui vend de magnifiques produits d’artisanat local.
La descente du Monte Generoso N° 0678
Monte Generoso — Bellavista • TI

La descente du Monte Generoso

Qui ne se souvient pas des cakes triangulaires fourrés à la crème du Monte Generoso? Notre randonnée débute justement sur cette montagne. Bleu­orange comme les emballages de cake, le train à crémaillère qui part de Capolago nous permet d’atteindre ce sommet italo‑suisse. Et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Migros a baptisé un cake de son nom : en 1940 Gottlieb Duttweiler avait, en effet, sauvé le train à crémaillère de la faillite. C’est grâce à ce geste que les randonneurs peuvent encore se promener aujourd’hui sur cette montagne, dont les versants sud et ouest sont helvétiques et le flanc nord italien. Par temps clair, on aperçoit tout l’arc alpin jusqu’à la Bernina, une vue qu’il vaut la peine d’admirer en sirotant un café au Restaurant panoramique Vetta ou au bar situé au rez‑de‑chaussée. Quelle beauté et quelle surprise! Qui aurait pensé trouver ici un paysage si sublime? Nous descendons en direction de l’Alpe Nadigh. Cette montagne, que les indigènes appellent «Calvagione», est connue pour la diversité de sa flore. On remarquera aussi les nombreuses chèvres de toutes les couleurs qui semblent bien se plaire ici. Elles grimpent autour des maisonnettes en pierres sèches, typiques de cette contrée. En vérité, ce sont des silos à neige, ou «neveres», ancêtres des réfrigérateurs, que les vachers utilisaient jadis pour stocker leur lait. Enterrée aux deux tiers, leur structure ne laisse apparaître qu’un petit espace réservé à la porte. Après l’Alpe Génor et un passage escarpé, notre chemin traverse la voie de chemin de fer qu’il longe ensuite jusqu’à la gare de Bellavista.
De Carona à Montagnola N° 0705
Carona — Montagnola • TI

De Carona à Montagnola

«Jamais cependant je n’ai eu une aussi belle maison qu’au Tessin (...) et l’un de mes livres intitulé ‹Pro­menades› n’est rien d’autre qu’un chant de louange adressé à ses paysages. Ils sont devenus pour moi comme une terre natale», écrivait Hesse en 1954. Ces mots montrent l’effet salutaire qu’ont eu sur lui le climat, le paysage et la culture de cette région. Notre randonnée nous emmène sur les traces du poète. Au centre de Carona, l’église paroissiale San Giorgio mérite une visite; on notera en particulier la fresque du Jugement dernier dans le choeur. Hesse décrit ce village pittoresque dans son récit «Le dernier été de Klingsor»; on reconnaîtra par exemple une maison flanquée de deux petits balcons et d’un perroquet peint sur le pignon. A la sortie du village, on tombe sur le Grotto del Pan Perdü, puis dans la forêt, sur une fontaine ornée de gueules d’animaux et sur l’église de la Madonna d’Ongero, lieu de pèlerinage: autant de monuments également décrits par Hesse. L’église l’a particulièrement séduit: quand arrive l’heure où le soleil se couche, le parvis du petit sanctuaire forestier est, selon lui, la plus belle chose à voir dans toute la région. A côté de l’ancien couvent de Santa Maria Assunta di Torello, désaffecté dès 1389, le chemin descend dans la forêt ombragée en direction de Figino, puis remonte de l’autre côté, sur la Collina d’Oro, en passant par Agra et jusqu’à Montagnola. Ici, on trouve un sentier dédié à Hesse, qui comporte plusieurs stations et possède sa propre signalisation. On recommandera aussi une visite du Musée Hesse dans la Casa Camuzzi, où le poète a vécu pendant 12 ans.
Le long des crêtes N° 0604
Ossasco — Robièi • TI

Le long des crêtes

Lorsque le train sort du tunnel du Gothard, à Airolo, le ciel est souvent déjà nettement plus bleu. Mais on n’est pas encore aux palmiers du lac Majeur. Le charmant itinéraire qui y mène passe par la montagne. D’Ossasco, le deuxième village en remontant le Val Bedretto, on rejoint le Passo di Cristallina par le Val Torta. Depuis le nord, on découvre la Capanna di Cristallina, construite en 2001/02, posée telle une boîte à chaussures sur le col. Elle peut accueillir 120 hôtes dans des chambres confortables de 4 à 8 lits: une cabane cinq étoiles, qui a créé une nouvelle référence, jusqu’à ce que la nouvelle cabane du Mont Rose la détrône en terme de confort. Des vestiges de l’ancienne cabane détruite par une avalanche sont encore visibles en dessous du col. La terrasse de la cabane et les baies vitrées de la salle à manger offrent un panorama à vous couper le souffle sur le glacier du Basòdino. La deuxième plus haute montagne du Tessin, la Cima di Lago, n’est plus très loin. Pour atteindre ce sommet, on emprunte un sentier peu fréquenté, qui bifurque, un peu en dessous de la cabane, du sentier vers Robièi. Balisé en rouge et passant par des murets de soutènement et d’anciens pavages, ce sentier nous mène sur une arrête, d’où le regard plonge sur le Val Bedretto. Ceux qui osent s’aventurer jusqu’au sommet (vers la fin sur quelques traces de sentier) pourront voir les impressionnants lacs de barrage de Robièi, au sud. Depuis les années 1960, les Forces motrices de la Maggia ont construit là des bassins d’accumulation et les ont reliés par des conduites creusées sous la montagne. La cabane de Cristallina en tire également son eau potable et son alimentation électrique.
Val di Campo N° 0613
Lukmanier Passhöhe — Campo (Blenio) • TI

Val di Campo

Le car postal ne franchit qu’en été le col du Lukmanier, le moins élevé des Alpes suisses. Depuis l’arrêt, le chemin passe derrière l’hospice, vers l’est, monte un peu dans la prairie, où le vent couvre déjà le bruit des voitures circulant sur la route du col. Vers le sud, on voit des sommets aux pierres grises, comme le Pizzo del Sole, quidélimitent la Leventina au nord. Le trajet passe devant le Vallone di Casaccia, aux roches claires de dolomites brillant au soleil, qui forme une profonde entaille dans le paysage. Au Passo di Gana Negra, par contre, les pierres sont noires. L’herbe est parsemée de morceaux d’ardoise effrités. Au niveau des trois plus gros blocs, un chemin bifurque vers le sud vers le Pizzo di Cadrèigh et la crête qui sépare le Val di Campo de la Valle Santa Maria et de la route du Lukmanier. Un chemin plus agréable mène à l’Alpe di Bovarina: on entre dans la paisible vallée latérale en passant devant un petit lac et par de vastes prairies où sont disséminés d’autres morceaux d’ardoise. Apparaît alors le Rheinwaldhorn ou l’Adula (nom italien et rhéto‑roman de cette montagne) qui donne son nom au nouveau parc national en création. La Capanna Bovarina, située à l’extrémité inférieure de l’alpage homonyme, est un bon point de départ pour un itinéraire de plusieurs jours, de cabane en cabane, au coeur du parc. Sur l’autre versant de la vallée, l’itinéraire descend vers Campo, dans le Val Blenio, en passant par Orsàira.
Bellinzone N° 0600
Bellinzona — Giubiasco • TI

Bellinzone

On quitte Bellinzone par la passerelle qui surplombe la gare et les voies ferrées pour monter, en suivant le balisage jaune, jusqu’à l’église d’Artore. D’ici, on a une vue étendue sur la ville. Le chemin passe devant le petit lavoir, s’élève jusqu’aux dernières maisons où il rejoint un ancien sentier muletier. On monte régulièrement, dans l’ombre de la forêt de châtaigniers, en direction de Monti di Artore. Le chemin carrossable plat conduit ensuite à Monti di Ravecchia. Au niveau de la petite église, la vue est très belle: on voit la plaine de Magadino et même le lac Majeur. Par temps très dégagé, on distingue les Alpes valaisannes et le massif du Mont Rose. Après avoir repris des forces au grotto tout proche, on descend le chemin raide à travers la forêt pour rejoindre la route au niveau de Monti di Pedevilla, que l’on suit jusqu’à Paudo. Le car postal monte jusqu’ici. Si l’on a assez de temps, on descendra à pied à Pianezzo, car il est possible d’éviter en grande partie la route, grâce à un bon balisage. Pianezzo, qui compte plutôt des maisons modernes, possède également une église de la fin du Moyen Age avec des fresques peintes des deux patrons Giacomo et Filippo. Une dernière descente raide par Lôro permet de rejoindre Giubiasco. On y trouve la Piazza Grande, redessinée par Lorenzo Custer, où se dresse l’église San Maria Assunta qui accueille des expositions d’art. La gare n’est située qu’à quelques minutes à pied. Les lignes S 10 et S 20 circulent toutes les demi‑heures en direction de Bellinzone.
Le soleil du Monte Bré N° 0573
Monte Brè — Castagnola • TI

Le soleil du Monte Bré

Devant la gare de Lugano, le bus n°2 permet de gagner Cassarate, d’où part le funiculaire qui se hisse sur le Monte Brè. Perché à 925 m d’altitude, la montagne luganaise est l’un des lieux les plus ensoleillés de Suisse et accessoirement un point de départ idéal pour entamer une randonnée sur le Monte Boglia ou même aux Denti della Vecchia. Il suffit de gravir quelques marches pour atteindre le sommet et le point de vue. On peut s’y laisser caresser par les rayons du soleil et contempler le panorama avant d’amorcer la descente. D’abord, une longue rampe en paliers traverse la forêt et mène à la bourgade de Brè, nichée sur le flanc est de la montagne et peuplée de 300 âmes. Ensuite, le sentier longe les vignes avant de replonger dans la forêt, où il devient raide et tortueux jusqu’à Gandria, sur les bords du Lago di Ceresio. Dans cet ancien village de pêcheurs suspendu à la montagne, les ruelles serpentent autour des maisons, lesquelles sont imbriquées les unes dans les autres. Un décor qui vaut le coup d’oeil. C’est ici que commence le sentier de l’olivier, indiqué par le symbole d’un olivier, qui longe la rive jusqu’à Castagnola. On est immergé dans une atmosphère méditerranéenne, avec des hameaux et des bistros pittoresques qui se succèdent, un environnement rappelant la course poursuite sur la route du littoral dans «La main au collet». Néan­moins, ici, aucune traque ne viendra brusquer le promeneur, dont le loisir sera de consulter les 18 panneaux explicatifs, apportant des informations sur l’histoire, la botanique et la plantation de l’olivier, sans oublier l’utilisation de son fruit. Lugano Turismo offre un prospectus gratuit sur le sujet et vend une brochure plus détaillée pour les plus assidus. À Castagnola, le bus n°1 retourne à Cassarate, et le n°2 à la gare.
Les châteaux de Bellinzone N° 0475
Bellinzona • TI

Les châteaux de Bellinzone

Inscrits au patrimoine mondial de l’humanité, les châteaux de Bellinzone témoignent de l’importance de l’architecture militaire au Moyen Âge. Ils sont reliés par d’étroites ruelles et des sentiers sinueux, et leur visite offre une excursion passionnante aux enfants de tout âge. Le plus vieux, Castelgrande ou Castello Grande, trône au centre de la place forte, perché sur un éperon rocheux. Des deux tours, seul le donjon, la Torre Bianca (27 m de haut), se visite. Et quelle vue imprenable! À l’ouest du château, une double muraille s’étend jusqu’à la ville. Pourquoi ne pas s’engouffrer dans le couloir voûté puis remonter sur le chemin de ronde par l’escalier? En contrebas, la vieille ville de Bellinzone est confinée dans le petit espace entre les collines fortifiées. Une bonne glace redonnera des forces au visiteur pour grimper jusqu’au Castello di Montebello. Voilà un terrain de jeu paradisiaque: avec ses tours, ses murs d’enceinte crénelés, ses chemins de ronde et son pont‑levis, Montebello demeure un véritable château fort. Le périple se poursuit avec une ascension menant au Castello di Sasso Corbaro, à 230 mètres au‑dessus de la ville. Construit en 1479, ce château s’érige au milieu d’une forêt, sur un rocher isolé, une situation privilégiée d’où la vue s’étend jusqu’au lac Majeur. L’expédition nous replonge à une époque où les chevaliers en armure s’affrontaient en duel ou en joutes, munis de lances. Avec un peu d’imagination, on se prendrait presque pour Ivanhoé, Robin des Bois ou l’un des Trois Mousquetaires.
Val Lavizzara N° 0515
Fusio • TI

Val Lavizzara

Le circuit qui passe par le Lago di Mognola, tout au fond du Val Lavizzara, est prometteur de changement. L'Alp Vacarisc, où le randonneur peut voir les fromagers à l'oeuvre et s'approvisionner, est atteinte après trois quarts d'heure de montée. Ardu, le chemin continue via les alpages de Corte di Mezzo et Corte del Sasso jusqu'au bisse de Canà, restauré récemment. Construit en plaques de pierre et même partiellement creusé dans le rocher, il servait jadis à l'irrigation des alpages arides. L'itinéraire traverse ensuite un paysage intact poncé par le glacier jusqu'au Lago di Mognòla, idéal pour le pique-nique et pour un bain rafraîchissant, avant de commencer la pénible descente en zigzag à partir du bout du lac. Le premier tronçon, pentu, longe une cascade pour descendre jusqu'à la plaine de Corte Mognòla. La suite traverse de belles forêts de mélèzes au sous-bois riche en myrtilles! A l'embranchement, il faut reprendre la direction de Vacarisc, d'où l'on rejoint rapidement le coquet village de montagne de Fusio, en contrebas, avec sa belle Osteria et un petit magasin. Encore envie de marcher? Le petit tronçon supplémentaire jusqu'à Mogno, le village en aval, est récompensé par la visite de l'église conçue par le célèbre architecte Mario Botta!
Sculptures et architecture N° 0530
Ligornetto — Chiasso • TI

Sculptures et architecture

Le car postal de Mendrisio laisse les randonneurs à Ligornetto. Après une petite montée, nous nous retrouvons déjà devant le musée et l'ancien lieu d'activité du sculpteur et homme politique Vincenzo Vela. Vela était l'un des sculpteurs européens les plus importants du XIXe siècle; il créa de nombreuses statues pour des monuments, en partie funéraires. Ses moulages en plâtre sont empreints d'humanité et d'émotion. Ils donnent une idée saisissante de la diversité de son oeuvre. La fontaine du village et sa sépulture au cimetière en font également partie. Puis la randonnée mène à Genesterio, le lieu de naissance de Mario Botta, le célèbre architecte tessinois. On peut y admirer l'une de ses premières oeuvres, à l'église, contre laquelle il construisit le presbytère de façon très respectueuse. La façade ocre moderne est toutefois une question de goût. Le panneau nous indique Stabio, en passant à gauche des bâtiments industriels, le long de la frontière avec l'Italie, puis Prella et enfin Brusata. Ce petit village est célèbre pour avoir été le lieu de naissance de l'architecte baroque romain Carlo Fontana, qui vécut au XVe siècle. Après une petite montée, nous arrivons à Monte Marello, le point culminant de la randonnée et l'un des derniers prolongements des Alpes avant la plaine du Pô. Puis le chemin descend vers Novazzano. L'itinéraire traverse ce village pittoresque et conduit aux bâtiments commerciaux près de Pobbia. Il est possible de terminer la randonnée à Balerna. Ceux qui ont envie de marcher encore une petite heure peuvent suivre le rail ou l'orée du bois jusqu'à Chiasso.
Le Sentiero Verzasca N° 0564
Sonogno — Lavertezzo • TI

Le Sentiero Verzasca

Éminemment photogénique, avec son élégant pont aux airs romains, la rivière est fidèle à son nom: Verzasca, ou «vertes eaux». Ses plages de galets attirent à la belle saison les adeptes du bronzage, ses petits bassins naturels voient s’ébattre les nageurs et ses rives sont le lieu rêvé des randonneurs pour un piquenique avec vue sur le «Ponte dei Salti»: ce célèbre pont médiéval à une pile est devenu l’emblème de toute la vallée. C’est une randonnée à tout point de vue fabuleuse qui s’achève ici, éblouissante, à Lavertezzo. Au départ de Sonogno, le chemin longe constamment la rivière, dans un cadre idyllique, à travers forêts de bouleaux et de mélèzes. Puis viennent les marécages et, de Brione à Lavertezzo, une trentaine de sculptures et d’installations, qui font du «sentierone» un véritable sentier des arts, ou «sentiero per l’arte», comme si le paysage avait besoin de cette touche d’esthétique supplémentaire! Car le Val Verzasca, à la beauté aussi sauvage que romantique, est un endroit béni des dieux, avec ses villages paisibles, souvent restaurés avec soin, comme Frasco, ses ponts suspendus à vous donner le vertige, ses petites plages isolées et ses délicieux grotti où vous dégusterez un verre de merlot gouleyant, accompagné de préférence de l’une des nombreuses spécialités du Tessin: charcuterie, risotto, polenta, etc. La vie n’a pourtant pas toujours été aussi facile dans le Val Verzasca, comme en témoigne la passionnante exposition du musée de Sonogno. Mais ses habitants ont toujours eu de la ressource: il n’est qu’à voir la boutique «Pro Verzasca», qui vend de magnifiques produits d’artisanat local.
Perspectives printanières N° 0480
Osco — Anzonico • TI

Perspectives printanières

Les 45 kilomètres de la Strada alta, bien ensoleillés et ne dépassant jamais 1400 m d’altitude sur le flanc gauche de la Levantine, sont parfaits pour inaugurer la saison de randonnée au printemps. Ce chemin panoramique est généralement praticable dès le mois d’avril. Mais attention, les emplacements humides des espaces ombragés peuvent encore être glissants! La Strada alta s’étire entre Airolo et Biasca en traversant toute une série de villages et de hameaux sur les hauts de la vallée. Il s’agit, en fait, de l’ancien chemin muletier qui évitait les dangereuses gorges du talweg. Le tronçon médian, entre Osco et Anzonico, est le plus agréable pour la randonnée puisqu’il suit généralement des sentiers et est presque plat. Depuis Osco, le chemin traverse la forêt de sapins, de pins et de châtaigniers de la gorge de Sciresa, à la fois romantique et sauvage. L’étape suivante, après Calpiogna, est le village de Rossura, typique de la Levantine avec l’église de San Lorenzo qui mérite une visite. A Tengia, la Strada alta se subdivise: le chemin supérieur grimpe vers le belvédère des Monti di Cò, tandis que le chemin inférieur poursuit tranquillement à travers prés et bois jusqu’à Calonico. Ce n’est que peu avant Anzonico que les deux itinéraires convergent à nouveau. De l’église de Calonico, sise sur une véritable chaire dominant à pic la vallée, on aperçoit le fond de cette dernière dans laquelle s’écoule un trafic intense et bruyant. Le calme règne par contre sur le chemin panoramique. Dans la forêt de châtaigniers proche, l’agréable Grotto Pro Bell invite à faire une pause. Le chemin est ensuite le plus souvent ombragé jusqu’au village d’Anzonico, aux nombreuses maisons de bois bien conservées.
Sentier didactique du lac Ritom N° 0462
Stne Piora • TI

Sentier didactique du lac Ritom

Après un trajet en car postal jusqu’à Piotta, c’est un mode de déplacement moins ordinaire qui attend les randonneurs : ils vont prendre l’un des funiculaires les plus raides du monde. Il atteint une inclinaison de 87,8 pour cent, donnant l’impression de s’élever à la verticale. Sur la droite, on remarquera d’imposantes conduites qui acheminent l’eau du lac Ritom dans la centrale électrique appartenant aux CFF. Le sentier didactique démarre près du barrage, la Diga Ritom, à 25 minutes à pied de l’arrêt Piora. Au bout du barrage, une auberge attend ceux qui, avant d’attaquer le sentier, ont besoin d’un café. Il serait dommage d’aborder ces paysages sans être bien réveillé! Dans un terrain vallonné, le chemin se love entre le rivage et l’orée d’une forêt de pins, puis grimpe jusqu’à Fontanella. Là, la vue s’ouvre sur les roches arides du Giübin. Puis le chemin franchit le Mottone et descend tout droit; près du pont de Musinascia, il rejoint une route non goudronnée qui mène à la cabane Cadagno, gardiennée de juin à octobre. Les tables en pierre devant la cabane donnent envie de s’arrêter. C’est ensuite qu’on comprend véritablement pourquoi le sentier didactique passe par ici. La région de Piora - réputée par ailleurs pour son excellent fromage - se distingue par son centre de recherche alpine où l’on étudie l’écosystème particulier du lac Cadagno. Il s’agit d’un lac méromictique; c’est-à-dire que les eaux de surface et de profondeur ne se mélangent pas chaque année. Une fois le lac Cadagno contourné, le chemin revient sur les rives du lac Ritom et le longe, cette fois du côté de l’alpe Ritom, pour revenir au point de départ.
Littérature N° 0306
Cavigliano — Seghellina • TI

Littérature

La sortie de la vallée est inabordable. La tempête fait rage et un éboulement de terrain pourrait bien se produire. Monsieur Geiser sait que la catastrophe menace. Il tente désespérément de sauver la connaissance de l'humanité, écrivant sur des bouts de papier ce qu'il ne faut pas oublier. Dans un dernier sursaut d'énergie, il se dirige vers le Passo della Garina, mais finit par rentrer chez lui. L'existence humaine est à la fois insaisissable et infiniment petite face à la violence de la nature. L'être, l'individu, l'est encore plus. C'est dans le profond Val Onsernone, oublié du monde, que Max Frisch a trouvé son refuge. Il a rendu hommage à cette vallée en y plaçant l'action de son petit ouvrage paru en 1979, «L'homme apparaît au quaternaire», dont Monsieur Geiser est le personnage principal. Le vent a répandu les cendres de Frisch dans la vallée. A l'entrée de Berzona, sur le mur extérieur du cimetière, une plaque commémorative évoque le grand écrivain suisse. Le sentier pédestre monte en pente raide en direction de Nebi et de Gerbi. A la bifurcation, on part à gauche, par le versant ensoleillé, vers Ronconaia avant de descendre à Cresmino. Sur l'ancien sentier de la vallée, on se rend aisément à Auressio. Si la neige n'est pas encore de la partie, le sentier qui passe par Mulegn permet de suivre les traces littéraires de Monsieur Geiser. Il est déconseillé de suivre la route étroite en virages entre Auressio et Loco. Variante: d'Auressio à Berzona en car postal, puis passer devant la plaque commémorative, traverser le village et revenir à Loco, la localité principale. En hiver, le soleil quitte la vallée vers 14 heures déjà.
Entre les dent de la vieille N° 0311
Monte Brè — Sonvico • TI

Entre les dent de la vieille

De Lugano, un funiculaire rejoint le sommet du Monte Brè, point de départ de cette randonnée. Une brève descente suffit pour se retrouver dans les ruelles pavées, bordées de maisons rustiques en pierre, du village de Brè. Après le foyer de grillages public, à l'extérieur du village, le sentier mène par un pâturage dans une forêt que l'hiver a dénudée. Après quelques contours, nous voilà sur la crête. On marche sur le versant occidental du Monte Boglia jusqu'à l'Alpe Bolla. Entre mi‑décembre et fin janvier, des centaines de roses de Noël y fleurissent! C'est à peine croyable de voir cette plante en fleurs en plein hiver! En choisissant la variante plus courte qui descend vers Cadro, on peut admirer encore plus longtemps les fleurs blanches de l'Alpe Bolla. Ceux qui optent pour l'itinéraire présenté et qui poursuivent sur la crête vers les Denti della Vecchia doivent profiter des quelques heures de lumière qui restent pour parcourir un trajet encore long. Le sentier serpente sur la crête, tantôt sur territoire suisse, tantôt du côté italien. Les roses de Noël en fleurs apparaissent entre les feuilles et les herbes desséchées. De beaux panoramas sur les montagnes lointaines alternent avec des vues plongeantes dans le Val Colla ou dans la plaine de Lugano. Après la Capanna Pairolo, fermée en hiver (mais il est possible d'obtenir la clé en s'organisant préalablement), commence la descente vers Sonvico. Le sol qui peut être gelé et les feuilles glissantes de châtaigniers exigent la plus grande concentration.
Locarnese N° 0418
Loco, Paese — Intragna • TI

Locarnese

Canton du Tessin N° 0281
Rancate • TI

Canton du Tessin

Le Mendrisiotto souffre quelque peu de l'ombre que lui font les régions touristiques du Lac de Lugano et du Lac majeur, ce qui est fort injuste car 300 kilomètres de chemins pédestres balisés permettent d'explorer les collines de cette région. Les vignes qui poussent sur ces sols minéraux et très ensoleillés donnent des vins riches. Un circuit consacré à ces derniers et à leur tradition, avec 11 panneaux d'information, a été aménagé à partir du village de Rancate, où il s'achève aussi. On y arrive en quelques minutes avec le car postal au départ de la gare CFF de Mendrisio. De village en village, l'itinéraire traverse des vignobles et des fourrés parsemés de châtaigniers sur des chemins vicinaux ou sur d'étroits sentiers. Ce paysage très compartimenté est riche en changements et les enfants ne s'y ennuient pas non plus. Il est recommandé d'emporter, en plus de la carte au 1:50 000, la feuille au 1:25 000 no 1373 Mendrisio. Le chemin thématique consacré principalement à la viticulture a été intitulé «Viticoltura e Territorio». Un autre thème de la région est l'histoire de la Terre, par exemple aux carrières de marbre peu avant Arzo, et il vaut aussi la peine de visiter le musée des sauriens, à Meride. Un petit crochet par‑dessus la frontière, jusqu'à Clivio, en Italie, fait prendre conscience à quel point le Mendrisiotto est étroitement lié à cette dernière. Le dernier tronçon jusqu'à Rancate longe la plaine en suivant une pente exposée au soleil du sud, d'où l'on perçoit le bruit de la circulation et des activités industrielles.
Le printemps à Tesserete N° 0260
Dino — Stne Lamone-Cadempino • TI

Le printemps à Tesserete

Le soleil printanier du Tessin est encore timide dans les régions de collines du Sottoceneri, mais moins qu'au nord des Alpes! Cet attrayant itinéraire se faufile dans un paysage riche en forêts et en verdure, dans une succession de montées et de descentes entre Dino, le Val Colla, Tesserete, Origlio et la gare de Lamone‑Cadempino, sur la ligne CFF du Gothard. Après avoir quitté à Dino du bus venant de Lugano, le randonneur descend vers la rivière Cassarate, dans le Val Colla, puis remonte vers la station de cure d'air de Tesserete. La deuxième étape, qui mène au lac d'Origlio, sera l'occasion d'admirer trois bâtiments historiques, deux églises et une ancienne tour, en pleine forêt. On ne rencontrera de toute manière que peu de gens à cette saison, même dans les espaces densément peuplés. Des «buon giorno» ou «buona sera» de promeneurs retentiront tout au plus sur le chemin qui fait le tour du lac d'Origlio. Un arrêt à l'église de San Giorgio pour jouir de la vue superbe et reposante sur la région du lac d'Origlio sera aussi l'occasion de reprendre des forces pour la dernière partie de ce tour printanier au Tessin - une excursion sans difficultés mais d'une longueur à ne pas sous‑estimer en ce début de saison. La troisième étape conduit à la chapelle de San Zenone, un belvédère sur les hauts du Vedeggiotal, puis elle descend en pente raide à Lamone. Il est aussi possible de démarrer cette randonnée à Tesserete ou, au lac d?Origlio, de se rendre directement à Lamone, le but de la journée, en suivant un vallon. Les deux variantes raccourcissent la randonnée d'environ une heure.
Églises et chapelles dans le Val Capriasca N° 2210
Lamone-Cadempino • TI

Églises et chapelles dans le Val Capriasca

La chapelle San Zeno se dresse sur le mont du même nom, au-dessus de Lamone, à 562 mètres d’altitude. Ce sera la seule montée notable du jour. D’ici, la vue s’étend sur le Val d’Agno, l’aéroport, l’autoroute et la zone industrielle. Non loin de ce monde affairé, cette randonnée marquée par le silence est consacrée aux villages et aux églises du Val Capriasca. De la chapelle San Zeno, on traverse une forêt de bouleaux et de châtaigniers jusqu’à l’église San Giorgio e Maria Immacolata, bâtie en 1647. On quitte le lieu par un escalier majestueux en direction d’Origlio et on gagne un peu d’altitude en montant vers Ponte Capriasca et sa remarquable église Sant’Ambrogio. Le parcours se poursuit vers Vaglio et son église de style Art nouveau dei Santi Antonio di Padova, Giacomo e Filippo, construite en 1916. Par la petite route «in Altràda», on rejoint le chemin qui mène, par la forêt, à l’église San Clemente. Lors de longues périodes de sécheresse, on y priait autrefois pour qu’il pleuve. Non loin se trouve la tour médiévale Torre di Redde. Sur un beau chemin forestier, on descend ensuite vers Origlio et son lac. Sur la rive ouest opposée, on dévale une pente raide vers Lamone avec, au-dessus de soi, le Monte San Zeno.
Le long de la Calancasca dans le Parco Val Calanca N° 2181
Arvigo, Paese — Rossa • GR

Le long de la Calancasca dans le Parco Val Calanca

Le Parco Val Calanca dans le Val Mesolcina est le premier parc naturel du territoire italophone et le plus petit du pays. Il se caractérise par une nature sauvage et intacte, harmonieusement associée à un paysage cultivé séculaire. Les champs en terrasses bordés de murs en pierres sèches, les châtaigneraies et les habitations traditionnelles témoignent du pénible travail des ancêtres et sont soigneusement entretenus. Cette randonnée simple et agréable commence à Arvigo, un lieu où l’on extrait depuis plus de cent ans du gneiss dont l’on fait des tables et des bancs résistants pour les jardins. D’ici, on suit un étroit sentier, bordé de saisissants blocs de roche, jusqu’à Selma. Le chemin de randonnée, partiellement asphalté, traverse la forêt et des pâturages et longe des rochers impressionnants jusqu’à la cascade proche d’Augio. Le matin déjà, le soleil automnal réchauffe agréablement, alors que la partie inférieure de la vallée est encore à l’ombre. Le bruit de la rivière Calancasa accompagne la marche, toujours sur la route de plaine, jusqu’à Rossa. Une fois le petit village atteint, un tour dans les ruelles bordées de jolies maisons en pierre est de mise. C’est ici que pousse l’unique tilleul du Val Calanca, baptisé tilleul de la liberté.