Propositions de randonnées • Suisse Rando

1615 entrées ont été trouvées
Par les marais de l’Entlebuch N° 2034
Sörenberg, Post • LU

Par les marais de l’Entlebuch

Sörenberg compte de vastes paysages marécageux. Ces milieux, qui présentent de grandes qualités écologiques, offrent aussi une vision très attrayante. Les roselières et les peuplements clairsemés de conifères donnent de belles teintes au paysage en été et en automne. En hiver, lorsque toute cette beauté se dissimule sous un tapis neigeux, les zones marécageuses sont des joyaux isolés et silencieux. Le Totmoos est l’un de ces bijoux, situé sur un versant ensoleillé au-dessus de la Waldemme. Un chemin de randonnée hivernale y mène depuis le village. La montée passe entièrement, ou presque, par des alpages. Le terrain dégagé permet d’avoir une belle vue sur la chaîne du Rothorn de Brienz, de l’autre côté de la vallée. Le retour dans la vallée se fait par la route du col du Glaubenbielen qui, l’hiver, est fermée aux véhicules à moteur. Il est conseillé de n’entreprendre la randonnée que lorsqu’il y a suffisamment de neige pour éviter de marcher longuement sur l’asphalte. En général, d’ailleurs, ce tronçon est plutôt bien enneigé, car la région est en grande partie à l’ombre en décembre et janvier. Les amateurs de randonnée au soleil ne devraient donc s’y rendre qu’à partir de février.
Soleil hivernal dans la vallée de la Landwasser N° 2028
Davos Laret, Landhaus — Davos Platz • GR

Soleil hivernal dans la vallée de la Landwasser

La randonnée hivernale entre Davos Laret et Davos Platz est très contrastée: les deux premiers tiers du parcours traversent des forêts de montagne et des pâturages enneigés offrant de belles vues. La dernière partie, en revanche, montre le visage urbain de Davos, ville de tourisme et de congrès. Le sentier tracé serpente d’abord sur un versant boisé et ombragé jusqu’à Wolfgang. Là, on monte au Schluochtwald en longeant le domaine skiable. Un chemin presque plat permet de rejoindre le plus beau point de la randonnée sur le versant ensoleillé. Au bout de la forêt, les marcheurs ont une vue dégagée sur la vallée de la Landwasser. Un banc invite à faire une pause pour en profiter. Après une descente courte mais raide vers le hameau de Meierhof, on se dirige vers Davos Dorf, où l’on s’engage sur la Hohe Promenade qui mène à Davos Platz. Ce chemin aménagé au XIXe siècle sur les hauteurs longe la forêt au-dessus de la zone d’habitation. Il offre une vue intéressante sur les toits de la cité alpine de Davos et sur les forêts et montagnes environnantes. Malgré la densité des constructions dans le fond de la vallée, la nature est encore très présente dans ce paysage de montagne.
Au pied des Dents du Midi N° 2007
Les Cerniers, restaurant — Champéry • VS

Au pied des Dents du Midi

Telles des sentinelles postées à l’entrée du Valais, les Dents du Midi se composent de sept sommets s’élançant à plus de 3000 mètres d’altitude et dominés par la Haute Cime (3257 m). Longtemps appelé «Dents de Tsallen», l’emblématique massif montagneux tiendrait son nom moderne de l’habitude qu’avaient les habitants du val d’Illiez, dès la fin du XIXe siècle, de l’utiliser pour indiquer l’heure. Une hypothèse d’autant plus crédible que la Dent de Bonavau, située au sud-est, portait sur d’anciennes cartes le nom de «Dent-d’une-heure». Mais pour bénéficier d’un point de vue privilégié sur ces fameuses Dents du Midi, rien de tel que de prendre un peu de hauteur. Depuis Les Cerniers, le sentier monte jusqu’à l’alpage des Jeurs puis celui de Chindonne, avant de serpenter jusqu’à la belle croix de la Dent de Valerette, point culminant de l’itinéraire avec ses 2058 mètres d’altitude. Le panorama est grandiose, tant sur les massifs environnants que sur la plaine du Rhône, jusqu’au lac Léman. Le sentier contourne la dent de Valère, traverse le cirque sauvage de Chalin, puis débouche finalement sur les pentes herbeuses de la Chaux d’Antème. Durant la période d’estivage, nombreux sont les moutons à y paître sous l’œil vigilant des chiens de protection des troupeaux: animaux de compagnie proscrits! Nichée au pied des parois abruptes et calcaires de la Haute Cime, la cabane d’Anthème apparaît enfin, proche des jolis lacs d’origine glaciaire du même nom. L’escale est bienvenue. Le lendemain, la descente vers Champéry sera plutôt longue, non sans un détour vers le paisible plateau de Barme. Délimité d’un côté par les Dents Blanches et de l’autre par l’Arête de Berroi, cet écrin de verdure – qui fut autrefois un haut lieu de contrebande avec la France – attire notamment les amateurs d’ornithologie. Il s’agit du plus important lieu de passage d’oiseaux migrateurs par-dessus les Alpes, du nord au sud
Randonnée alpine dans le Toggenbourg N° 1944
Alp Sellamatt • SG

Randonnée alpine dans le Toggenbourg

Sur le versant sud, la paroi rocheuse de la chaîne montagneuse des Churfirsten descend presque à la verticale vers le lac de Walenstadt. À l’inverse, sur le versant nord, les chemins de randonnée de montagne du Toggenbourg mènent vers les sommets à travers des flancs raides. Seul un chemin de randonnée alpine mène jusqu’au Zuestoll. Son ascension est considérée comme une prouesse quand il est question des Churfirsten. La randonnée démarre à l’hôtel de montagne Alp Sellamatt. Selun, Frümsel, Brisi, Zuestoll et Schibenstoll: les sommets majestueux des Churfirsten forment un panorama impressionnant. D’un pas tranquille, le randonneur traverse de plats pâturages en direction de Zinggen. Il oblique ensuite vers la droite et emprunte la route alpine en direction de Lüchern, sur laquelle il est possible de se servir en boissons fraîches et diverses glaces. Après la ferme Langlitten, le terrain devient plus rocailleux et plus raide. À Rüggli, le sentier se divise en deux. Le randonneur prend ici à droite et suit le chemin de randonnée alpine balisé en blanc-bleu-blanc. Il emprunte ensuite les marches de pierres et gravit le premier passage clé de la randonnée pour atteindre le dos verdoyant du Zuestoll. Le sentier monte en légers zigzags jusqu’à la crête vertigineuse. Le deuxième passage clé est aisément réalisable grâce à la sécurisation par des câbles en acier. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus sur un tronçon de chemin exposé avec vue sur le Schibenstoll, avant d’atteindre la croix sommitale du Zuestoll. La vue plongeante sur le lac de Walenstadt, qui n’apparaît qu’au tout dernier moment, est spectaculaire, tout comme la vue sur les Alpes glaronnaises et grisonnes. L’itinéraire est le même pour le retour.
Le Saanenland, son soleil et son panorama N° 2026
Schönried • BE

Le Saanenland, son soleil et son panorama

La randonnée hivernale la plus panoramique du Saanenland mène au Hugeligrat. Cette crête ensoleillée située au-dessus de Schönried offre de belles vues alentour, sur Gstaad, au fond de la large vallée, le Pays-d’Enhaut voisin et les pics rocheux des Gastlosen. Depuis la fermeture des remontées mécaniques et du domaine skiable de Rellerli, la région appartient aux amateurs de calme et de nature, parmi lesquels on compte, en hiver, les adeptes des raquettes à neige et des randonnées, qui ont droit à des itinéraires spécifiques tracés à leur intention. Un itinéraire de randonnée hivernale préparé sous forme de boucle quitte Schönried et monte jusqu’au Hugeligrat. Ce n’est pas une simple promenade, vu ses 700 mètres de dénivelé en montées et descentes, mais une véritable randonnée, excellente pour le cœur! Si le parcours est suivi dans le sens des aiguilles d’une montre, comme proposé ici, une montée raide cède la place à une descente modérée, ce qui permet de profiter pleinement du magnifique panorama. Pour ajouter une touche spéciale à l’excursion, on peut emporter une luge et se laisser glisser à toute vitesse à la descente. Dans ce cas, mieux vaut entreprendre la randonnée en sens inverse.
Randonnée autour du lac de Göscheneralp N° 1946
Göscheneralp, D.gletscher • UR

Randonnée autour du lac de Göscheneralp

Avant la construction du barrage en 1960, le fond du lac bleu turquoise accueillait le village de Göscheneralp. Les maisons et l’église furent détruites avant que la vallée ne soit inondée. Quelque 100 personnes partirent s’installer dans le hameau de Gwüest, situé un peu plus bas dans la vallée. Cette randonnée débute juste au pied du mur de barrage du lac de Göscheneralp. Le chemin raide grimpe en zigzag sur la rive droite. Le sentier continue vers la vallée de Chelenalp, loin au-dessus de la rive du lac. Après la raide ascension, le chemin descend maintenant légèrement. Au bout du lac de Göscheneralp, il change de direction et passe sur l’autre rive. Il longe la rive gauche du lac pour retourner vers Göscheneralp, jusqu’à Dammaboden. La rivière Dammareuss traverse Dammaboden, mais sera franchie plus tard. Ici, la dernière montée raide mène à la Dammahütte, une des plus petites cabanes du CAS en Suisse disposant d’un restaurant. Les hôtes sont particulièrement chaleureux, la vue est exceptionnelle et le gâteau délicieux. La vue sur le plateau glaciaire du Dammagletscher et les plus hauts sommets de Suisse centrale, avec leurs parois rocheuses à la verticale, est époustouflante. Après la collation, le randonneur revient à Dammaboden par le même chemin. Il traverse alors la Dammareuss pour terminer l’itinéraire circulaire sur l’autre rive. La randonnée se termine sur un moment fort: la traversée du barrage du lac de Göscheneralp, construit uniquement avec des matériaux naturels. Sa base mesure 700 m de large. Il se fond ainsi bien mieux dans le paysage qu’un imposant mur de barrage en béton. Quelle chance!
Du canton de Berne au Valais à pied N° 1947
Selden, Gasthaus Steinbock — Ferden, Dorf • BE

Du canton de Berne au Valais à pied

Le Gasteretal est une vallée enchanteresse située près de Kandersteg, isolée mais malgré tout facile d’accès. Un petit bus mène de la gare à Selden, point de départ de la randonnée. Après la traversée du pont suspendu, le sentier raide s’élève en zigzag à travers la forêt. Le randonneur atteint ensuite l’alpage Gfelalp. Juste derrière, le haut plateau invite à faire une première pause tout en offrant une vue exceptionnelle sur la vallée supérieure de Gasteretal. Revigoré, le randonneur suit le chemin longeant le glacier Lötschegletscher. Les névés persistant toute l’année sont bien balisés et faciles à parcourir. Vient ensuite la partie la plus difficile de l’ascension, qui passe par un raidillon rocheux. Le chemin est certes clairement balisé et bien sécurisé par des chaînes, mais il vaut tout de même mieux ne pas avoir le vertige. La cabane Lötschenpass apparaît peu après. Les poules se promènent librement, tandis que des trolls en bois surveillent la cabane. Ici, le randonneur peut se restaurer et dormir tranquillement. Le lendemain, il entame la descente bien reposé. La vue sur le Bietschhorn est spectaculaire. Bientôt, le sentier en zigzag devient de plus en plus raide et le dénivelé augmente rapidement. Le paysage passe d’alpin rocailleux à verdoyant, et les premières vaches sympathiques ne se font pas attendre. Il est possible de se restaurer à l’auberge Kummenalp, tout en profitant du panorama. Le chemin évolue ensuite largement en forêt et suit un ravissant ruisseau. On arrive bientôt à destination: le village typiquement valaisan de Ferden, avec ses nombreux chalets traditionnels
Fermé: Circuit en raquettes dans le Toggenburg N° 2027
Hemberg • SG

Fermé: Circuit en raquettes dans le Toggenburg

Une butte, presque entièrement entourée de forêt: voici le Salomonstempel, ou temple de Salomon. Il ne s’agit pas d’une église, mais d’une grande maison bâtie au début du XIXe siècle par un paysan du nom de Salomon Grob, qui serait aujourd’hui considéré comme un peu farfelu. L’homme fit comprendre au pasteur du village que la propriété était son temple. Mais contrairement au premier temple des Juifs à Jérusalem, édifié 3000 ans plus tôt par son homonyme, il s’agissait, selon Salomon Grob, d’une construction pleine de vie. Au sol, des fraises, des myrtilles et des airelles. En guise de colonnes, pas de pierres mortes mais des sapins isolés. Enfin, disait-il, d’innombrables oiseaux louaient le Seigneur par leurs chants. Le Salomonstempel, qui est aussi un lieu-dit, est le point culminant du circuit de raquettes qui s’emprunte à Hemberg. Le village est situé dans un paysage vallonné préalpin, idéal pour la pratique de la raquette. Pas de pentes raides ni de risque d’avalanches, mais des hauteurs légèrement ondulées et des vallées. Le terrain, qui offre donc aux raquetteurs expérimentés la possibilité de se défouler en dehors du sentier tracé, est aussi idéal pour les débutants.
Sommet tessinois en famille N° 2003
Piora • TI

Sommet tessinois en famille

Dès le départ, cette randonnée familiale vers un sommet est spectaculaire: le funiculaire de Ritom, l’un des plus pentus au monde, monte à toute allure de Piotta à Piora. Les regards vers le bas, dans la vallée, donnent le vertige. De la station supérieure, la montée est raide et en zigzags, d’abord dans une forêt dense qui s’éclaircit peu à peu. Ensuite, un tunnel sombre fermé par une grille incite les parents à inventer une histoire. Le chemin est exigeant, mais sans passages dangereux. Sur le Föisc se dresse une immense croix au pied de laquelle on trouve un livre du sommet. Un peu plus bas, le Rifugio Föisc fonctionne en libre-service: on peut y boire quelque chose ou même cuisiner et y passer la nuit, pour vivre une belle expérience. La descente vers le Lago Ritom s’effectue à travers des pâturages jusqu’à un petit lac de montagne. D’ici, on entend les marmottes siffler et, en regardant attentivement, on peut même voir ces jolis mammifères. Au niveau du lac, on accède par le mur de barrage au Rifugio Lago Ritom pour faire une halte ou passer la nuit. Ceux qui n’ont pas encore assez marché peuvent faire le lendemain la randonnée des trois lacs vers les lacs Ritom, Tom et Cadagno, et se baigner dans les deux derniers.
Au-dessus de la Schwarze Lütschine N° 2010
Burglauenen — Zweilütschinen • BE

Au-dessus de la Schwarze Lütschine

Dans la région de la Jungfrau, qui est l’un des lieux d’excursion les plus connus de Suisse, il existe encore des coins peu fréquentés. Notamment le flanc de la chaîne du Faulhorn. Un chemin de randonnée de montagne grimpe de la vallée de la Schwarze Lütschine en empruntant le versant ensoleillé, le traverse à mi-hauteur puis replonge vers le fond de la vallée. Le petit village de Burglauenen est le point de départ de cet itinéraire. Sur les hauteurs, le paysage est sauvage et, mis à part l’exploitation alpestre, largement intact. Les sentiers de prairies, puis les petites routes raides et étroites suivies de sentiers forestiers mènent jusqu’au pâturage d’automne de Sengg. Sur le chemin, les clairières offrent de belles vues sur la vallée de la Schwarze Lütschine. Le second tiers du circuit, de Sengg à l’alpe Iselten, présente un tout autre caractère. Il commence par une descente raide dans le fossé creusé par le ruisseau Louwibach, puis un sentier étroit et parfois vertigineux longe les falaises austères et peu boisées. Quelques passages exposés sont équipés d’une corde ou d’une chaîne fixée à la paroi. Après une zone boisée entrecoupée d’éboulis, on arrive à Inner Blatti. La vue s’ouvre alors sur la vallée de Lauterbrunnen. La dernière partie du circuit ne prend plus qu’une seule direction: après l’embranchement de Schwand, point culminant de la randonnée, on redescend par une très belle voie de communication historique bien conservée. Le chemin tortueux, partiellement pavé de pierres naturelles, traverse une forêt en longeant des parois rocheuses verticales, des ravines et des pentes. Au bout d’environ un tiers de l’itinéraire, on dépasse un abri sommaire qui peut s’avérer pratique pour faire une pause ou se protéger de la pluie. La descente se termine entre les villages de Lütschental et Gündlischwand. La gare la plus proche se trouve à Zweilütschinen.
Sur les Cornettes de Bise N° 2004
Miex, Le Flon • VS

Sur les Cornettes de Bise

Le car au départ de Vouvry ne circule pas fréquemment. L’arrivée la veille au soir, avec une montée d’une bonne heure par le chemin du chevrier, depuis Le Flon jusqu’au lac de Taney, est presque obligatoire. Du haut du col du même nom, le lac de Taney apparaît entre les montagnes. C’est un lieu très populaire, où les visiteurs sont nombreux. Mais une fois ce petit lac dépassé, les touristes se font rares. A la hauteur des dernières maisons, l’itinéraire quitte la route d’alpage sur la gauche, traverse le ruisseau et se poursuit par une agréable montée ombragée avant de rejoindre la route, située à 1640 m d’altitude, qu’il suit jusqu’à l’alpage de Loz. Le chemin bifurque alors à gauche du chalet d’alpage. L’ascension se poursuit en terrain varié, passant par des cuvettes avec ici et là un peu d’eau, jusqu’aux pâturages des Crosets, où le sentier bifurque à nouveau à gauche en direction de la barre rocheuse de la Tête de Lantsenaire. Le but de la randonnée, les Cornettes de Bise, n’est pas encore visible. Celles-ci ne se dévoileront qu’une fois que les randonneurs auront contourné les contreforts de la Tête de Lantsenaire et pénétré dans la Chaux du Milieu, une profonde combe aux formations karstiques blanc et ocre. L’ascension vers le sommet se fait depuis le col sans nom situé à la frontière avec la France, entre les Cornettes de Bise et les Rochers de Chaudin, sur un terrain rocheux et souvent accidenté. Le retour au Flon passe par la France via le col de Verne, d’où l’on descend par le vallon suisse de Verne jusqu’à l’alpage de La Jeur. Au Plan de l’Ortie, l’itinéraire oblique à gauche pour revenir en direction du lac de Taney, vers le chemin du chevrier qui redescend vers Le Flon.
Aux sources de la Vièze N° 2005
Morgins, poste • VS

Aux sources de la Vièze

La randonnée familiale dans le val de Morgins est riche en couleurs. La première se présente déjà au bout d’un quart d’heure de marche, là où un ruisseau rouge se jette dans la Vièze. En remontant un peu son cours bordé d’un muret, on arrive à trois petites portes en pierre d’où sort l’eau. Dans le lit du ruisseau, les pierres sont recouvertes d’une couche rouge glissante – un terrain de jeu merveilleux. En amont, l’eau s’est infiltrée dans le sol, captant ainsi le fer présent dans ce dernier. A la surface, cela entraîne la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer, qui donnent au ruisseau sa couleur rouge. Au XIXe siècle, cette eau ferrugineuse a aussi été à l’origine d’un tourisme thermal important à Morgins. La randonnée se poursuit dans une forêt clairsemée. Après le restaurant Cantine de They, on arrive à l’étang de Sassey. Dans l’eau, des algues flottent et créent une teinte verte. A la surface, les sapins et la Tête du Géant se reflètent. C’est un endroit idéal pour faire griller des cervelas. Après avoir repris des forces, les randonneurs se remettent en marche, car le dernier temps fort se mérite un peu. A la fin de la vallée, peu avant Sassey, le chemin de randonnée balisé bifurque à droite et quitte la petite route. Pour admirer les Fontaines Jaunes, il faudra rester encore quelques mètres sur le chemin, jusqu’à un virage à gauche. Là, un petit sentier avance tout droit dans la forêt, traversant d’abord un ruisseau, puis la Vièze de Morgins, jusqu’à la destination: au cœur de la forêt s’élève une imposante formation calcaire jaune et noir d’environ 80 mètres de haut, sur laquelle coule toujours un peu d’eau. C’est d’elle que vient le calcaire qui se dépose sur la roche et crée cette croûte jaune. Un endroit impressionnant. Après cela, les randonneurs rejoignent Morgins par le même chemin.
Sur les traces des mouflons N° 2006
Torgon, La Jorette • VS

Sur les traces des mouflons

Les montagnes helvétiques n’attirent pas seulement les randonneurs étrangers. Certains animaux sauvages venus d’ailleurs choisissent d’y élire domicile. C’est le cas des mouflons, de lointains cousins du mouton originaires de Corse, qui sont venus s’installer dans les années 1970 au-dessus de Torgon, dans le Chablais valaisan. Cette colonie, qui compte actuellement environ 250 bêtes, est la seule du pays. Il n’est dès lors pas étonnant que cet animal reconnaissable à ses grandes cornes en spirale, dont les talents de grimpeur s’apparentent à ceux des bouquetins, soit devenu la mascotte régionale. Observer les mouflons n’est pas pour autant facile: depuis l’arrivée du loup dans la région, ils se font très discrets. Reste qu’avec un peu de chance – et une bonne paire de jumelles –, les marcheurs explorant les hauts de Torgon pourront apercevoir ces ovins, par exemple en parcourant le nouvel itinéraire 225 de La Suisse à pied baptisé «Sentier des alpages de Vionnaz». Peu après être descendus du car postal à l’arrêt «Torgon, La Jorette», les randonneurs s’élèvent déjà à travers champs et forêt en direction de l’alpage d’Eusin. Ils poursuivent leur montée jusqu’à Croix, où ils sont brièvement confrontés aux infrastructures des remontées mécaniques hivernales. Plus haut, la buvette d’alpage La Bourri invite les marcheurs à une pause gourmande. Il vaut la peine d’y dégainer ses jumelles afin de tenter d’apercevoir des mouflons, qui se prélassent parfois sur les rochers situés face à l’accueillante terrasse. Après le réconfort, l’effort: il faut grimper encore un peu pour atteindre Conches, le point culminant de l’itinéraire, qui offre une belle vue sur le lac Léman et les Alpes. On attaque alors la descente partiellement ombragée vers le point de départ. Non sans s’offrir un dernier petit plaisir – ou une petite frayeur, c’est selon –, à savoir la traversée du pont suspendu enjambant la rivière Avançon.
Boucle autour d’Osterfingen N° 2008
Osterfingen, Lindenhof • SH

Boucle autour d’Osterfingen

Le village viticole d’Osterfingen dans l’Unterklettgau, à l’ouest de Schaffhouse, est le point de départ et d’arrivée de cette randonnée gourmande. Départ à l’arrêt Lindenhof, d’où un détour par le village est conseillé. On passe devant la jolie église et les jardins de paysans aménagés avec amour, si beaux qu’ils sont inscrits à l’inventaire des jardins et des installations historiques de Suisse. De retour à l’arrêt, suivant maintenant le chemin de randonnée, on monte par les vignes ensoleillées jusqu’au Spitz, un éperon rocheux où le chemin fait un virage serré. C’est là qu’un surplomb invite à une pause et peut-être à des grillades, bien qu’il vaille mieux garder de l’appétit pour plus tard. Le chemin continue vers l’est le long des vignobles jusqu’au Stuel, où se trouve une installation sonore. Là commence la forêt et la descente par le Wannebärg vers le Haartel, une petite vallée qui sépare le Wannäberg du Rossberg, le but suivant. Là où le Haartel se termine, le chemin monte doucement dans la forêt et mène ensuite au restaurant Rossberghof, situé au milieu d’une clairière que l’on traverse. Voici à nouveau la forêt. En un quart d’heure, on atteint les ruines de Radegg, entourées de pentes abruptes, qui trônent sur un éperon rocheux. La courte descente vers le Wangetel est un peu abrupte elle aussi. C’est dans cette vallée que l’auberge Bad Osterfingen propose en automne un menu de gibier. Après le festin, il faut rejoindre le chemin de randonnée et retourner à Osterfingen et à son arrêt de bus.
Randonnée dans le Malcantone N° 2009
Arosio, Bassa — Agno • TI

Randonnée dans le Malcantone

Les châtaigneraies caractérisent le paysage du Malcantone. Cette région aux allures de parc servait jadis de grenier aux populations locales. Une fois séchées, les châtaignes étaient moulues pour servir à la confection de pâtisseries, pâtes et autres aliments. Après la Seconde Guerre mondiale, les arbres ont progressivement été laissés à l’abandon. Depuis les années 1990, bon nombre de ces forêts ont été remises en culture: les châtaigniers ont été dégagés, leurs couronnes éclaircies et de l’herbe ressemée à leurs pieds. Une balade dans le monde des châtaignes mène d’Arosio à la châtaigneraie de Pian di Tenasca, puis au Grotto Sgambada et à l’alpe Agra. Là, un petit détour hors du sentier balisé s’impose pour rejoindre une grande croix en pierre près de laquelle la vue sur Mugena et le Monte Gradicciòli est splendide. En pente douce et sur de l’asphalte, le chemin traverse ensuite la châtaigneraie Squillin, qui abrite plusieurs dizaines d’espèces de châtaigniers. L’itinéraire contourne le village de Cademario par sa lisière nord, puis grimpe jusqu’au sommet de la colline boisée de San Bernardo et sa charmante église baroque. Les espaces entre les arbres permettent de profiter de la vue sur le lac de Lugano et le lac Majeur. La vue offerte depuis le second bijou d’architecture sacrée bordant le chemin est encore plus vaste: depuis l’église Santa Maria, au-dessus d’Iseo, elle plonge sur toute la région de Lugano et le bassin de Caslano. Les randonneurs traversent ensuite des châtaigneraies, passent devant des vignobles, puis rejoignent Cimo et descendent jusqu’à Agno, le tout en profitant de magnifiques vues sur le lac de Lugano et le Monte San Salvatore.
Ilot de sérénité dans le Chernwald N° 2011
Kerns, Post • OW

Ilot de sérénité dans le Chernwald

Un circuit d’environ deux heures au départ de Kerns, dans le canton d’Obwald? Cela ne semble pas forcément incroyable ni aventureux. Et pourtant ... Certes très simple, l’itinéraire en boucle de la forêt du Chernwald dévoile un bijou naturel, sorte d’îlot romantique dans le paysage intensément exploité par l’agriculture. La randonnée démarre à l’arrêt de car postal «Kerns, Post», où l’itinéraire emprunte d’abord des petites routes bitumées en direction de Siebeneich. On remarque tout de suite les énormes rochers, parfois hauts comme des maisons. Aujourd’hui recouverts de végétation, ils trônent joliment dans les prairies autour des petites maisons, mais renvoient à une catastrophe passée. Il y a 2200 ans, une immense masse rocheuse se détacha du Stanserhorn suite à un tremblement de terre, formant ainsi le paysage sauvage du sous-sol actuel du Chernwald. Le chemin de randonnée pédestre évolue doucement sur ce terrain aujourd’hui occupé par une forêt dense. Les grosses roches cachent des espaces creux, qui firent autrefois office de réfrigérateurs naturels et sont désormais des cachettes privilégiées durant les randonnées familiales. Les personnes qui souhaitent se plonger davantage dans ce paysage naturel propice aux aventures pourront suivre le parcours des Chärwaldräuber (voleurs du Chärwald), qui croise le chemin de randonnée à plusieurs reprises et qui reprend les légendes de ce coin tortueux. Le Chernwald offre plusieurs options pour pique-niquer ou faire des grillades. Au bout d’environ 50 minutes, la forêt s’éclaircit, comme si on venait de lever un rideau. On met alors le pied sur un ponton sans barrière qui traverse le haut marais jusqu’au petit lac Gerzenseeli, bordé de roseaux. On croirait un mode d’emploi pour la détente, qui se passe toutefois de mots. Sur l’agréable chemin du retour, la civilisation reprend le dessus, mais le calme demeure.
Dans le Grand Canyon de la Suisse N° 1999
Laax GR, Demvitg — Versam-Safien • GR

Dans le Grand Canyon de la Suisse

Construire des cairns et des châteaux de sable, découvrir des fleurs ou patauger dans le Rhin froid, autant de bons moments pour les familles. Cette randonnée facile, qui s’effectue surtout à la descente, convient très bien aux jeunes enfants. On laissera de côté le lac et l’aire de jeux au début du parcours pour se mettre en route. La première partie de l’itinéraire suit le chemin de Saint-Jacques et descend dans les gorges du Rhin. L’idéal est de faire une première longue pause au petit lac (point Mulin). On y trouve un beau foyer pour les grillades et on se rafraîchit les pieds dans l’eau. De la gare de Valendas-Sagogn, l’itinéraire s’enfonce dans les gorges du Rhin. Dès le début, des bancs de sable, tels des bacs à sable géants, invitent au jeu. On peut aussi construire des cairns en empilant des pierres. Difficile de motiver les enfants à poursuivre la randonnée... Comme souvent, l’astuce de la glace fonctionne. La randonnée se poursuit dans les belles gorges du Rhin jusqu’à la gare de Versam. Là, un café offre d’excellents gâteaux et des glaces pour les enfants. Avec un peu de chance, on pourra ensuite monter dans un wagon panoramique des Chemins de fer rhétiques ou, à Valendas-Sagogn, dans le cabriolet CarPostal qui ramène à Laax.
Randonnée au sommet dans les Churfirsten N° 2000
Starkenbach • SG

Randonnée au sommet dans les Churfirsten

Le Selun et six autres Churfirsten sont l’emblème du Toggenburg. Pour les enfants dès l’âge de 8 ans, le Selun est un premier sommet idéal. L’aventure commence par l’étonnant trajet dans le téléphérique du Selun, semblable à une grande caisse en bois, déconseillé aux personnes ayant peur du vide. Mais que de belles vues sur la région du Säntis et de l’Alpstein! On franchit d’abord en douceur le Vorderselun, où poussent de belles carlines sans tige. Le karst fissuré révèle des formes rocheuses étonnantes. Au-delà de la limite des arbres, les petits randonneurs peuvent tenter de deviner le nom des sommets environnants, l’impressionnant panorama s’y prêtant tout à fait. Sur les 400 derniers mètres de dénivelé, le Selun exige des enfants un effort digne d’alpinistes car la montée est raide. Pour garder une bonne ambiance, on imaginera avec eux ce qui se cache derrière le flanc du Selun. Au sommet, en effet, le panorama dépasse toutes les attentes! Il est époustouflant et vertigineux, les parois abruptes des Churfirsten tombant à la verticale vers le lac de Walenstadt. Après cette ascension, un autre endroit, le Wildmannlisloch, attend les visiteurs au pied du Selun. Une lampe de poche est conseillée pour explorer la grotte.
De la Schwarzwasser à la Singine N° 2012
Hinterfultigen, Post — Thörishaus Dorf • BE

De la Schwarzwasser à la Singine

Même si les températures grimpent sur le Plateau, la Schwarzwasser permet de se rafraîchir à coup sûr. Depuis pentes de la chaîne du Gantrisch, la petite rivière achemine l’eau fraîche jusqu’à la région vallonnée de Schwarzenburg. Là, elle s’est enfoncée profondément dans le grès et a formé une gorge impressionnante. La gorge de la Schwarzwasser est certes une réserve naturelle, mais il est permis de s’y baigner. Partout, des sentiers étroits descendent jusqu’à ses berges. La partie autour de l’ancien pont Schwarzwasserbrücke et le lit plus élargi de la Singine après le confluent des deux cours d’eau sont particulièrement populaires à cet égard. Mais attention, en été aussi, le niveau de l’eau peut augmenter rapidement après des intempéries en montagne. La randonnée au bord de l’eau démarre à Hinterfultigen et traverse d’abord champs et prairies avant de descendre à pic dans le ravin du ruisseau Bütschelbach. On traverse le ruisseau, qui se jette un peu plus loin dans la Schwarzwasser, par une passerelle en bois couverte. Désormais, le chemin suit les méandres de la rivière jusqu’au vieux pont sur la Schwarzwasser. Ici, l’eau a creusé des canaux parallèles dans le grès, offrant un beau sujet de photo. Après l’ancien pont en pierre, on marche sous le nouveau pont ferroviaire et routier, immense, jusqu’au confluent avec la Singine. Cet endroit est idéal pour une baignade dans les piscines naturelles, mais aussi pour faire de l’escalade sur les parois abruptes. Offrant des vues variées sur la rivière, le chemin suit la frontière entre les cantons de Berne et de Fribourg jusqu’à Thörishaus.
En passant par le col de Sirwoltusattel N° 2013
Engeloch VS — Giw • VS

En passant par le col de Sirwoltusattel

Voilà un toponyme qui éveille la curiosité dès le premier regard: Sirwoltu. Sur cette randonnée, il donne son nom à un col, un étang, un lac et un sommet. Cette randonnée fait-elle vraiment beaucoup de bien, comme semble l’indiquer « sirwoltu » en haut-valaisan? Pas vraiment, car 800 mètres de dénivelé abrupt séparent Engeloch, non loin du col du Simplon, du col de Sirwoltusattel. L’ascension corsée est toutefois facilitée par les charmants paysages à la limite forestière et par l’imposante cascade du Ritzibach. Lors d’un bref tronçon sur une paroi rocheuse équipée d’une échelle, le chemin est un peu exposé. On atteint ensuite plusieurs lacs de montagne, chacun d’une nuance bleue ou verte différente. Une dernière montée mène jusqu’au Sirwoltusattel, d’où la vue s’étend vers le col de Simplon et la vallée du Nanztal, ainsi que sur la Gamsa tout en bas, que l’on va maintenant parcourir. Jusqu’à Obers Fulmoos, la randonnée est idyllique: plusieurs ruisseaux coulent sur le plateau et laissent place, par endroits, à des linaigrettes et de la mousse. Quelques tronçons exposés du chemin suivent ensuite le bisse du Heido pendant un moment. Régulièrement, des marmottes prennent peur et se réfugient à toute allure dans leurs terriers. On arrive enfin au lac de Gibidumsee, puis, une bonne demi-heure plus tard, à Giw, où se trouve la station supérieure du téléphérique. Dans l’ensemble, cette randonnée a malgré tout fait beaucoup de bien, même si «Sirwoltu» veut en réalité dire tout autre chose. Le terme vient de l’italien «siero», qui désigne le petit-lait, et de «volto», qui veut dire tourné. Il s’agit ainsi du liquide dans lequel le fromage est tourné durant sa fabrication. Produisait-on autrefois du fromage au col de Sirwoltu?
Randonnée panoramique au-dessus de Grächen N° 1631
Hannigalp • VS

Randonnée panoramique au-dessus de Grächen

S’en mettre plein la vue… sans devoir avaler beaucoup de kilomètres: telle est la caractéristique de cette randonnée de montagne sur les hauteurs de Grächen. Grâce aux remontées mécaniques, c’est à plus de 2100 mètres d’altitude qu’on se met en route. Après un petit café sur la belle terrasse du restaurant de montagne, les randonneurs quittent l’Hannigalp en direction du Wannehorn (aussi appelé Wannihoru). Pour la montée, parmi les chemins disponibles, ils prennent le plus direct, celui dont les temps de marche sont les plus courts. Dans un premier temps, un joli sentier traverse une forêt essentiellement composée de mélèzes et de rhododendrons. À la croisée située au point 2348, les marcheurs choisissent encore de suivre le chemin qui les emmènera le plus vite au sommet. Sur une piste pour véhicules 4 x 4, puis sur un petit sentier, le décor devient alors toujours plus minéral. Malgré tout, de nombreuses fleurs (marguerites, séneçons, campanules, etc.) attirent le regard. Après une heure et quarante minutes d’effort, le voilà: le sommet du Wannehorn offre un panorama grandiose, avec à l’horizon de hauts sommets comme le Weisshorn, le Bishorn, le Lagginhorn ou l’Aletschhorn, ainsi que des glaciers tels que ceux d’Aletsch ou de Balfrin. Avec un pied dans le Mattertal et l’autre dans le Saastal, on profite d’une vue circulaire à 360 degrés! Pour redescendre à l’Hannigalp, les randonneurs choisissent cette fois d’emprunter le sentier qui suit la crête, via la Grosse Furgge. Un itinéraire assez technique dans les cailloux, mais très bien balisé. En chemin, plusieurs bancs invitent à se reposer en contemplant l’horizon.
Doux paysage vallonné de la campagne bâloise N° 2001
Buus, Buuseregg — Gelterkinden • BL

Doux paysage vallonné de la campagne bâloise

Dans la forêt, peu après le début de la randonnée, les ruines du château sur le Farnsberg apparaissent au loin. En voyant le but de l’excursion, tout le monde grimpe rapidement. Le point culminant, la vaste Oberi Weid, est un vrai terrain de jeu, mais les enfants se précipitent vers les ruines trônant sur le rocher à quelques pas de là. On peut monter vers les vestiges de ce qui fut autrefois l’imposant château médiéval de Farnsburg par un escalier en colimaçon enchanteur. Là-haut, on se sent tel un châtelain laissant son regard errer sur ses terres ou guettant les voleurs. L’endroit ne manque pas d’intérêt pour les adultes. Des ruines du château fort bâti en 1330 s’élève un immense mur bouclier, pratiquement unique en Suisse. Après avoir conquis les ruines, on peut pique-niquer sur la grande prairie, faire voler un cerf-volant ou profiter de la vue magnifique. La descente vers Gelterkinden passe d’abord par la forêt automnale. Ensuite, plus près des zones d’habitation, et malgré quelques passages sur l’asphalte, le paysage reste charmant. Depuis le point de vue à la hauteur de la ferme Oberer Homberg, on entrevoit déjà une autre découverte qui fera battre plus fort le cœur des amoureux des chevaux et donnera des ailes pour rejoindre la gare.
Sentiers historiques du Mont Vully N° 2002
Sugiez — Môtier (Vully) • FR

Sentiers historiques du Mont Vully

Sentiers sinueux, cache-cache dans les grottes, baignade et, enfin, promenade en bateau. Si seulement il n’y avait pas la sacrée montée du Mont Vully... La randonnée débute à la gare de Sugiez, traverse le village puis le vignoble. Si l’on veut motiver les enfants pour le grand moment de la visite des grottes, on peut leur raconter une belle histoire les soirs précédents. Sur place, la curiosité est alors si forte que la montée va presque de soi. La pause a lieu à la place de pique-nique, au sommet du Mont Vully. Veiller à emporter des boissons avec soi car il n’y a pas de point d’eau sur le chemin. Du Mont Vully, suivre le panneau indicateur des Roches Grises pour atteindre les grottes de La Lamberta peu après le restaurant Le Mont-Vully. Près de 200 mètres de galeries avaient été creusées dans la molasse pour défendre le Plateau lors de la Première Guerre mondiale. Ce ne sont pas les faits historiques qui passionnent les enfants, mais l’incroyable terrain de jeu qu’offrent les grottes. Un lieu où explorer chaque recoin et jouer inlassablement à cache-cache. Un bon conseil: ne pas oublier les lampes de poche. On descend ensuite à Môtier, au bord du lac, où l’on se baigne souvent même en automne. Enfin, c’est le retour à Sugiez en bateau ou en bus.
Grotte fraîche dans le Val-de-Travers N° 1995
Les Sagnettes, bif. Charbonni — Couvet • NE

Grotte fraîche dans le Val-de-Travers

Souterraine, la «Glacière de Monlesi» dans le Val-de-Travers est un lieu fabuleux pour les enfants courageux. De la glace se forme en hiver quand l’air froid descend dans la grotte et fait geler l’eau qui s’infiltre dans la roche. En été, cet air froid ne peut pas s’échapper et la glace ne fond pas. L’entrée cachée de la glacière se situe dans un trou de 20 mètres de profondeur. On y accède par un sentier raide et une échelle. Dans la grotte, on marche sur une couche de dix mètres de glace en admirant des sculptures naturelles. Une lampe de poche, des vêtements longs et même des gants sont conseillés. Il fait sombre et froid, tout est glissant. De retour à la surface, on peut faire une belle grillade de cervelas dans les environs. Après avoir repris des forces, on descend jusqu’à la route par le même chemin qu’à l’aller, puis par des pâturages dégagés vers Couvet. Après une heure et demie environ, le chemin pénètre à nouveau dans la forêt. Un bout de chocolat permet aux enfants de se concentrer sur la partie raide qui suit, le «Corridor aux loups». L’étroit sentier passe sous un rocher en surplomb le long de la paroi et on tiendra les enfants en bas âge par la main. Le parcours se poursuit à travers la forêt jusqu’à la gare de Couvet.